Confection de la Carte nationale d'Identité/ Leboutou se dresse contre le sous-préfet, Mme Soro Tiekpelé Minata

A quelques mois de l'élection Présidentielle en Côte d'Ivoire, les grandes manoeuvres du régime Ouattara pour se maintenir au Pouvoir par tous les moyens sont en marche. Après le lancement de l'enrôlement pour les cartes nationales d'Identité (CNI), nous constatons déjà la machination du pouvoir RHDP unifié à écarter les autochtones favorable à l'opposition significative de l'opération.

Ce lundi 15 juin 2020, il est à peine 7heures du matin, nous sommes rendus dans la région dans grands ponts, plus exactement à Dabou, dans le village d'Orbaff pour un reportage concernant le refus du sous-préfet de Dabou (sud, région des Grands ponts), Mme Soro Tiekpelé Minata de (re) confection des cartes nationales d'Identité des villageois.

Selon les informations recueillies auprès des villageois, le sous-préfet de Dabou (sud, région des Grands ponts), Mme Soro Tiekpelé Minata refuse la (re) confection des Cartes Nationales d'Identité (CNI) des villageois d'Orbaff sous le motif qu'ils ne se sont pas fait recenser lors des des recensements nationaux dont toutes les organisations s'accordant à dire que ce fut un échec général. A en croire aux villageois d'Orbaff, le sous-préfet de Dabou (sud, région des Grands ponts), Mme Soro Tiepkelé exige à ceux-ci de se rendre à Toupah, Lopou ou à Dabou ville pour la (re) confection des cartes nationales d'Identité. Notons que les endroits indiqués plus haut sont à plus de 20 km dudit village.

Par ailleurs à Toupah comme à Lopou encerclés par des dioulabougou, les Cartes Nationales d'Identité sont renouvelées au tout venant pour faire des autochtones adioukrous des apatrides. Mais qu'elle se tienne pour dit, ça ne se passera pas comme ça ! Quand on t'envoie il faut savoir t'envoyé, Mme la sous-préfète. Sur plus de 20.000 habitants autochtones de ce gros village, elle ne veut renouveler que 1200 habitants, sous le prétextes que les plus de 18.800 autres habitants non pas voulus se faire recenser lors des recensements boycottés. La CNI est un attribut de citoyenneté.

Pour Monsieur Melagne Etienne, que nul dans ce pays ne peut denier un Ivoirien natif, autochtone sur la terre des ses ancêtres de sa citoyenneté. Le peuple Adioukrou en général, et ceux d'Orbaff en particulier, usera de tous les moyens légaux pour rentrer dans ses droits, en se gardant le droit de poursuivre État dont il est le Souverain. Et ce n'est surtout pas au moment où l'état donne des Cartes Nationale d'Identité à tout le monde qu'on fera des descriminations au détriment des autochtones. 

Cependant, avant que nous mettions sous presse, toutes nos tentatives pour rencontrer le sous-préfet de Dabou (sud, région des Grands ponts), Mme Soro Tiekpelé Minata sont reste vaines.

 Pour rappel, le village d'Orbaff est, selon des témoignages, la capitale de la tribu Orbaffou et il est présenté comme étant le plus gros des villages du département de Dabou. Orbaff a construit sa première école en 1716 et dispose à ce jour de 4 écoles primaires. Orbaff a eu accès à l'eau potable en 1952, ensuite à l'électricité et au téléphone. Le premier temple catholique de ce village a été construit en 1954, longtemps après celui des méthodistes. Tous ces acquis ont été couronnés de visites  à Orbaff. Toujours selon les témoignages, Le village d'Orbaff était considéré comme l'un des  chef-lieux de la région des grands ponts avec Jacqueville, ce qui lui valut la visite d'illustres personnalités notamment les présidents Maurice YAMEOGO de la Haute-Volta, actuel Burkina Faso, Modibo KÉITA du Mali. La plus inattendue de ces rencontres fut celle  de Robert KENNEDY JR dans les années 60 selon les même sources.