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LE COMBATTANT
17 août 2016

AVANT LA REPRISE DU PROCÈS DE LA HAINE /LE PARCOURS POLITIQUE DE LA PREMIÈRE DAME SIMONE EHIVET GBAGBO ( ACTE 1)

Madame Simone EHIVET épouse Gbagbo est née le 20 juin 1949 à Moossou,commune de Grand-Bassam en côte d'ivoire,de Monsieur EHIVET EHIVET Jean,Gendarme de son état et de Madame Marie DJAHA. Docteur 3ème cycle en littérature orale,chercheur en linguistique appliquée,elle est mère de cinq enfants toutes des filles,dont les deux les deux dernières avec le Président Laurent Gbagbo. Ensemble,ils ont au total sept enfants; lui en a deux avant leur mariage et elle  trois de sa première union.

CURSUS SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE DE LA PREMIERE DAME SIMONE EHIVET GBAGBO

   Dès sa tendre enfance

1954 - 1956 : Maternelle à MOOSSOU

1955 - 1956 :  CPI à Bouaké

1956 - 1960 :  CM1 à Béoumi 

1960 - 1960 : CM1 Cité du port en 1956 c'est l'Ecole Primaire Publique de la Cité 

   du Port d'Abidjan qui accueillera la jeune Simone EHIVET pour les études primaires. Elle y obtiendra sans difficultés, son certificat d'Etudes Primaires Elémentaire (CEPE). Elle est orienté au collège moderne du Plateau où elle obtient le Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC) en 1967. Trois années plus tard, en 1970, elle décrochera le baccalauréat option Lettres Modernes au Lycée Classique d'Abidjan. Sortie major de la promotion CAPES (Certificat d'Aptitude Pédagogique de l'Enseignement Secondaire) de lettres Modernes à l'Ecole Normale Supérieur d'Abidjan; elle sera admise à l'Université de Villetaneuse (Paris 13) où elle obtiendra en 1976 une maîtrise de Lettres Modernes, option Littérature orale sur le sujet "L'image de la femme dans le conte".

En 1981, elle passera avec succès son DEA (Diplôme d'Etude Approfondie) de littérature à l'Université de Dakar. Plus tard en 1983, elle décrocha sa thèse de doctorat 3ème cycle dans la même université sur le thème "Le langage tambouriné chez les Abouré".

En 1984, elle ajoutera une autre corde à son arc en faisant une licence de linguistique africaine à l'université d'Abidjan. Elle a suivi plusieurs stages et fait plusieurs publications, communications et conférences. Elle a également participé à plusieurs séminaires nationaux. 

Au titre des stages et séminaires,elle a suivi :

En 1984,un stage d'initiation à la lexicographie à l'école internationale de Bordeaux (EIB) 

En 1987,un stage d'initiation à la micro-informatique appliquée à la lexicographie à l'université de Montréal,Canada pendant deux mois;

En 1988,un stage d'initiation à la formation et rédaction de projet de recherche au Cameroun du 09 au 31 juillet ;

En 1989,elle a participé à un séminaire de formation sur la terminologie et la traduction organisé par l'AUPELF à l'université de Montréal,Canada pendant trois mois.

ENSEIGNEMENT  ET RECHERCHES

Dans l'interview qu'elle a accordé le 18 octobre 1991 au magazine l'UNION n°6,page 8 à Bagou Dissia,Mme Simone Ehivet Gbagbo avoue que le metier qu'elle rêvait d'exercer quand elle était jeune,était celui d'institutrice. En devenant professeur certifié au lycée classique d'Abidjan de 1974 à 1979,elle a été fidéle à sa vocation d'enseignante.Malheureusement car trouvant les conditions d'enseignement en côte d'ivoire difficiles.

  En effet,en 1979,l'école ivoirienne est confrontée à des problèmes d'infrastructures. " avec des classes et des amphithéâtres pleins,il est difficile de suivre les élèves ou les étudiants.Les effectifs pléthoriques deviennent un calvaire pour l'enseignant et les apprenants.Pour le professeur lui-même rien n'est mis en place pour son perfectionnement.Après quelques années de cours,dans ces conditions,l'enseignant désapprend forcément. Celui qui ne fait pas d'efforts par lui-même devient un inculte ", confiera t-elle à Bagou Dissia.

  Parallèlement aux cours qu'elle dispense au lycée classique,Mme Simone EHIVET Gbagbo se tournera vers la recherche. Ainsi,de 1974 à 1980,elle dirigera le groupe de recherche sur la tradition orale ( GRTO ). De 1980 à 1984,elle sera chercheur à l'institut de linguistique appliquée ( ILA) puis responsable de la section orale et de la section anthropologie linguistique du même institut.

EXPERIENCE SYNDICALE DE LA PREMIERE DAME SIMONE EHIVET GBAGBO

  Depuis son jeune âge,Mme Simone Ehivet Gbagbo est dans l'action militante. D'abord dans les mouvements de jeunes catholiques telle la JEC féminine qu'elle a dirigée de  1966 à 1970,ensuite dans les organisations syndicales,le SYNESCI,et surtout le SYNARES.

  La JEC féminine lui a permis de connaitre le milieu de la jeunesse,de mieux cerner les problèmes des jeunes,de decouvrir la société et d'être attentive à ce qui se passe autour d'elle.

   La JEC a surtout aidé à cultiver en elle,le refus de l'injustice et à développer son sens de la solidarité ; " je pense sincèrement que la JEC m'a conduite plutôt à la gauche " confiera t-elle à Bagou Dissia du magazine l'UNION. En tant qu' enseignante du secondaire,Madame Simone Ehivet Gbagbo a milité activement au sein du SYNESCI même si elle n'a pas dirigé le bureau national de ce syndicat. Plus tard,lorsque est devenue enseignante à l'université ,elle a dirigé le SYNARES,le puissant syndicat des enseignants du supérieur.

INTRODUCTION SUR LE PARCURS POLITIQUE DE LA PREMIERE DAME  SIMONE EHIVET  GBAGBO

 

   Sa vie politique a en effet,commencé quand,arrivée à l'université en tant qu'enseignante,elle a commencé à frequenter les cercles d'études politiques.Ainsi ,elle a pu intégrer un groupe politique. C'est dans cette cellule qu'en 1973,elle a fait la connaissance de Monsieur Laurent Gbagbo qui sortait fraîchement de prison.A l'époque,Monsieur Laurent Gbagbo dirigeait déjà ce groupe et le hasard a fait qu'elle a été affectée dans sa cellule.Les deux ont sympathisé tout de suite parce qu'ils avaient la même sensibilité politique,la même conception des choses,etc... Si vous posez à Madame Simone EHIVET Gbagbo la question de savoir de qui elle tombée amoureuse de prime abord,de l'homme ou l'acteur  politique,elle vous répondra sans détour  qu'elle est tombée amoureuse de l'homme politique. En effet,à l'époque,elle trouvait Monsieur Laurent Gbagbo  impressionnant ;elle avait déjà entendu parler de luiavant de le rencontrer.

  La manière de Monsieur Laurent Gbagbo de percevoir la vie politique,son comportement de militant cadraient bien avec sa façon à elle de voir les choses. ILS se sont très vite adoptés et sont devenus amis ,c'est à dire camarades de cellule.C'est beaucoup plus tard qu'ils ont commencé à avoir une vie amoureuse.C'est donc sur le terrain politique que Monsieur Laurent Gbagbo et Madame se sont rencontrés pour la première fois.    

L'HISTOIRE DE LA NAISSANCE DU FPI

  L'histoire de la naissance du FPI en tant parti politique a véritablement commencé à se faire en 1982.Mais l'histoire de la naissance d'un parti politique s'apparente un peu à celle d'un être humain. En effet,ce n'est pas à l'accouchement que l'enfant naît.L'enfant est le résultat de plusieurs évènements qui ont procédé sa naissance.Il y a d'abordle flirt entre les parents ,puis viennent les fiançailles,le mariage et enfin la conception et la naissance de l'enfant.

  Dans cette comparaison,l'enfant c'est le FPI.La mère de l'enfant,ce sont les valeurs de démocratie,de justice et de liberté.Le père,ce sont les démocrates qui ont travaillé dans la clandestinité à la création de la force politique que représente aujourd'hui le FPI.Ces démocrates sont Laurent Gbagbo,Simone Ehivet Gbagbo,Aboudrahmane Sangaré,Boga Doudou,Kokora Pierre,Assoa Adou,et... Pour certains d'entre eux,tels que Gbagbo Laurent et Assoa Adou,la lutte a commencé en 1968 à 1990 à Paris où en tant qu'étudiant,ils ont avec Zadi Zahourou créé à l'époque déjà,un groupe de reflexion sur l'avenir de la côte d'ivoire en matière d'instauration d'une vraie démocratie dans ce pays.ILS est important de rappeler que de 1960 à 1990,le Président Houphouét Boigny,prenant prétexte des impératifs de développement,a imposé le parti unique de fait encôte d'ivoire bien que l'article 7 de la constitution ivoirienne permettait le multiparisme.

  Les autres démocrates se joindront à Laurent Gbagbo plus tard en 1973 en côte d'ivoire.Ce sont Simone Ehivet Gbagbo,AboudramaneSangaré,Boga Doudou,Kokora Pierre. En décembre 1980,ils forment dans le milieu universitaire un groupe politique clandestin qu'ils appellent " le noyau des cinq " . Les membres de ce noyau étaient tous des syndicalistes qui,voyant qu'avec le syndicat SYNARES ils ne pouvaient pas aller au-délà des revendication corporatistes,ont décidé de créer un parti politique. Ces derniers,pour rester dans l'anonymat,ont décidé des se donner des pseudonymes.

  Ainsi Laurent Gbagb se faisaient appeler Santia,puis Djedje Léon; Aboudramane Sangaré avait pour pseudonyme Jean claude ; Kokora Pierre se faisait appeler Yao ; Boga Doudou cachait son identité derrière le pseudonyme Diop et Simone Ehivet  Gbagbo avait pour nom d'emprunt Dominique.Ils signaient tous les du parti naissant sous pseudonymes ci-dessus indiqués. Chacune de ces cinq personnes avait constitué un sous -noyau de travail  et chaque sous-noyau travaillait de manière isolée ; si bien que tous ne se rencontraient jamais à une même reunion de peur d'attirer l'attention des autorités du PDCI-RDA. Ces sous noyaux avaient pour tâches de recruter des militants et de créer des comités de base. En 1980,Laurent Gbagbo est élu directeur de l'institut d'histoire pour trois ans,mais il n'achèvera pas son mandat.Une  grève éclate sur le campus de l'université d'Abidjan début 1982.Elèves et enseignantes réclament plus  de liberté  et de démocratie. Dans cette effervescence,Laurent Gbagbo est sollicité pour prononcer le 08 fevrier 1982,une conférence sur le thème " jeunesse et politique " ,à la demande du club des étudiants juristes la conférence est interdite,le campus bouillonne,le Président Houphouét Boigny accuse ouvertement les cadres bétés de vouloir renverser son régime.Zadi Zahourou,Kipre Pierre alors secrétaire général du SYNARES et Laurent Gbagbo ,tous des enseignants à l'université et membre du SYNARES sont dans le collimateur du président Houphouét Boigny.Leur péché est d'avoir déclenché une grève pour protester contre la violation des franchises universitaires,suite à l'interdiction de la conférence que devait prononcer Laurent Gbagbo à l'invitation des étudiants juristes. Face aux menaces qui pèsent sur la vie de Laurent Gbagbo qui est déjà recherché par la DST. Le noyau des CINQ se réunit rapidement et prend deux décisions d'importance capitale pour la conquête des droits démocratiques en côte d'ivoire ; mais aussi le départ en exil de Laurent Gbagbo.C'est le début de six années d'exil pour Laurent Gbagbo. Le but de l'exil est de faire connaître à l'opinion internationale,les réalites effectives de la vies politique en côte d'ivoire.C'est également pendant cette période qu'a commencé la production d'une littérature de combat.En 1983,c'est la publication contenant les propositions du mouvement politique clandestin pour gouverner la côte d'ivoire.

Nous y reviendrons

 

              

                                                 

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Commentaires
L
Une femme intelligente et bien formée ,digne femme bisou que Dieu la fortifie
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