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LE COMBATTANT
29 octobre 2019

Agenor Youan BI aux militants du FPI « Il y a qu'un seul leader dans une lutte et le leader dans notre lutte c'est Gbagbo.»

Sans titre

 

Ce dimanche 27 Octobre, à l'investiture de la section FPI GESCO autoroute du Nord 3, dans la commune de Yopougon. Le SN Youan bi Agenor, parrain de ladite cérémonie prit la parole.

Voici un large résumé de son allocution.

Je voudrais saluer Madame le maire, les membres de mon cabinet.

Je voudrais saluer DIA Martin.

Mais je voudrais terminer mes salutations par la section en commençant par le Camarade secrétaire de section.

Ce que je voudrais vous donner comme conseil, militer pour le FPI, militer pour le retour du Président Laurent Gbagbo sans calculatrice, n'attendez pas des moments de gloire individuelle, ne dites pas on le faire pour une gloire individuelle parce que Laurent Gbagbo libre c'est nous tous qui sommes libres. Le FPI fort c'est chacun d'entre nous qui sera fort. Il ne s'agit pas d'avoir un titre, une fonction pour s'asseoir avec.

Soyez solidaires dans l'exécution de vos tâches quelques soit la situation même dans le bonheur et même dans le malheur, être une famille car c'est cala le socialisme.

Nous vous disons de par votre détermination de pas votre engagement c'est le FPI qui sera fort ici à  MICAO et c'est ici que nous pouvons devoir gagner.

Vous ne devez pas vous limiter seulement aux militants du FPI, vous devez recruter pour le FPI. Il faut pouvoir ouvrir vos bras pour le FPI parce que aujourd'hui ont dit des gens son déçu, c'est chaque jour des gens sont déçu et tous les personnes déçues vont où, il faut les chercher, il faut leur dire le FPI continue d'être toujours l'espoir de la Côte d'Ivoire, venez ensemble on va chasser de la Côte d'ivoire Alassane Dramane Ouattara. Il faut pouvoir le faire, mais pour le faire, il faut rassurer celui que tu vas appeler par ton comportement. Il faut que tu sois un exemple dans le quartier de sorte que ton exemple puisse rejaillir dans le quartier afin que les gens puissent venir dans la section. Il faut être actif sur le terrain.

SG ne soit pas fort pour dominer, ne soit pas fort pour écraser, soit fort pour rassembler, soit fort pour guider, soit fort pour recruter parce que ce que le parti attend de nous c'est de tendre nos bras.

Ce qu'il faut savoir par le mot réconciliation, c'est rassemblé autour d'un idéal. On réconcilie ceux qui étaient en conflit, on réconcilie ceux qui ne pouvaient pas se parler, on réconcilie ceux qui ne pouvaient pas s'asseoir à la même table.

Mais quand on parle de la réconciliation en Côte d'Ivoire, ce qui faut savoir c'est qu'il y a eu un conflit et il faut déterminer la nature du conflit. La nature du conflit c'est que Gbagbo a gagné les élections présidentielles 2010 et l'armée française est venue l'enlever pour placer Alassane Dramane Ouattara au pouvoir, donc les victimes, ce sont les militants du FPI, la victime, c'est le Président Laurent Gbagbo, la victime c'est le peuple digne ivoiriens. Mais nous pour l'avenir de nos enfants, pour l'avenir de la Côte d'ivoire, pour la Côte d'Ivoire éternelle, nous demandons aux ivoiriens de mettre balle à terre et se rassembler autour de la Côte d'Ivoire.

Sur la question de la libération du Président Laurent Gbagbo, ce n'est plus sur le domaine juridique, ça n'a jamais été un procès juridique, on veut éteindre un homme, on ne veut pas que le Président Laurent Gbagbo participe à la vie politique en Côte d'Ivoire.

Mais eux même se rendent compte Gbagbo à la Haye et maintenant à Bruxelles, c'est toute la Côte d'ivoire qui afflue à Bruxelles. Mais on se rend pas visite à  Laurent Gbagbo parce que c'est Laurent Gbagbo, on rend visite au Président Laurent Gbagbo parce que c'est lui qui est l'alternatif crédible à ce qui se passe en Côte d'Ivoire.

Aujourd'hui, nous avons un instrument de combat, c'est le FPI,  c'est notre instrument de combat,  c'est notre instrument de lutte. Il faut que nous l’utilisions pour aller partout dans les quartiers, pour aller dans les foyers, pour être aux côtés de la population. Il nous reste pratiquement un an pour les élections présidentielles, chacun d'entre nous doit être le directeur de campagne du Président Laurent Gbagbo partout il se trouve. Parce qu'ils se disent, on va le faire durer un peu, il va venir à la veille des élections, il n'aura pas le temps de sillonner la Côte d'Ivoire, cela fait partir de leur stratégie. Pour cela chacun d'entre nous doit déjà être en campagne pour le Président Laurent Gbagbo.

Tous les ivoiriens savent, on dit le pilier de notre économie est l'agriculture, mais regardez nos parents qui sont dans le domaine agricole, l'hévéa aujourd'hui c'est à moins de 200 francs, l'anacarde à moins 100 francs, le cacao on dit officiellement 1000 francs mais allez ci dans nos plantations, c'est à 400 francs ou à 300 francs. Au niveau de l'économie, ils n'ont pas réussi et ils nous parlent de croissance à deux chiffres.

Les sciences économiques étant aussi les sciences sociales, cela veut dire que s'il y a une croissance à deux chiffres cela doit se ressentir dans les assiettes, dans les quartiers, au niveau des ivoiriens, mais cela n'est pas le cas. Les problèmes de la malnutrition, des maladies, aujourd'hui sont les conséquences de la gestion chaotique du pouvoir Ouattara.

Mais en plus de nous fait cela, comme ils savent qu’il y a beaucoup de malades, ils décident de privatiser le CHU, mais ils veulent nous tuer. On ne peut plus se soigne  convenablement. On est dans cette situation de pauvreté extrême, on veut avoir au moins la quiétude, la paix de circuler de marcher, on ne peut pas parce qu'il y a des microbes, des Dozos, cela veut dire qu'on est pris en otage, nous sommes comme des prisonniers dans notre propre pays. On ne peut plus se mouvoir. Mais car allons faire, on va ne pas dire que Dieu va descendre pour faire, on ne va pas dire que le miracle va se produire, tant que nous même nous ne décidons pas de changer nos sorts nous serons là et la meilleure manière de changer nos sorts, c'est de militer au FPI.

Pour ceux qui ne sont pas encore militants du FPI, qui sont assis là, qui nous regardent parler, qui pensent que nous sommes en train de mentir, qui pense que le Président Laurent Gbagbo, ne reviendra pas, je vous annonce que le Président Laurent Gbagbo va revenir et va rediriger la Côte d’Ivoire.

Et nous vous disons, il faut qu'il retrouve son instrument de combat, de lutte à l'état plus fort que jamais.

N'ayez pas de complexe militants du FPI. Il y'a qu'un seul leader dans une lutte et le leader dans notre lutte c'est le Président Laurent Gbagbo. Il n'y a pas un autre leader et son parti politique c'est ça qu'on appelle FPI, il n'y a pas un autre parti.

Il ne faut pas être militant FPI et être militants d'un autre parti. Ça ne se fait pas. Même si tu penses que ce parti fait quelque chose pour le Président Laurent Gbagbo, mais il existe comme parti et l'objet d'un parti politique c'est l'exercice du pouvoir d'Etat.

Quand nous nous mettons en alliance avec un parti politique, ça ne veut pas dire que nous ne pouvons pas gagner seul les élections. Mais quand on se mais en alliances avec un parti politique, ça veut dire qu'ensemble on veut mener un certain nombre de combat. C'est comme ça que nous nous retrouvons avec le PDCI RDA sur un certain nombre de points (sur la question de la réforme de la CEI, parce que nous jugeons que cette commission n'est pas indépendante et pas consensuelle, parce que le découpage électorale est biaisé).

Nous vous disons qu'il y a l'espoir pour nous. Il faudrait pas que les ivoiriens pensent, que les militants du FPI pensent que c'est bouché, qu'on ne peut avancer.

Et nous disons au militants du FPI, s'il y a des gens qui se sont trompés hier, qui sont allés ailleurs hier, il faut pouvoir les recruter, il faut pouvoir aller vers eux pour les faire revenir. C'est ce qu'il faut pouvoir faire.

Je vous remercie.

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