4ème CONGRES ORDINAIRE DU FPI/ MOTION SUR LES ELECTIONS EN COTE D’IVOIRE
- Considérant que la République de Côte d’Ivoire, de par sa Constitution, est régie par la démocratie, les principes de liberté, de justice et d’égalité ;
- Considérant que la démocratie ne peut exister sans le respect des normes, règles et des lois admises par tous ;
- Considérant que seul le respect des lois, à commencer par la Loi Fondamentale, permet à la démocratie de garantir la paix, la justice et la cohésion sociale ;
- Considérant que le Front Populaire Ivoirien (FPI), parti politique résolument attaché à la paix, à la justice et à la démocratie, a choisi la voie des urnes comme seul moyen d’accession au pouvoir d’État ;
- Considérant que le régime Ouattara reste sourd à tous les appels à se conformer aux lois et aux principes démocratiques, notamment en ignorant la Résolution 2062 de l’ONU, et en faisant fi de l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des peuples du 18 novembre 2016 ;
- Considérant que cette attitude du régime, qui consiste à ne respecter aucune norme démocratique et légale, fait de la Côte d’Ivoire un État de non droit avec des listes électorales fantaisistes et des mascarades électorales à répétition ;
- Le 4ème Congrès ordinaire du Front Populaire Ivoirien (FPI), réuni à Moossou, les 3 et 4 août 2018, exige, dans les meilleurs délais et avant l’organisation des prochaines élections :
1- La réforme consensuelle et sans délai de la CEI ;
2- La révision de la liste électorale conformément aux normes démocratiques ;
3- La refonte de la carte électorale selon des critères objectifs et démocratiques.
4- La sécurisation totale du territoire national, l’encasernement de tous les hommes en armes et le retour à leurs bases de tous les supplétifs de l’ex rébellion disséminés dans tout le pays :
5- La libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires, et le retour sécurisé de tous les exilés politiques ;
Fait àMoossou le 4 aout 2018
Le Congrès