GEORGES ARMAND OUEGNIN : JE LANCE UN APPEL SOLENNEL A TOUTES LES FORCES VIVES DE LA NATION, AU RASSEMBLEMENT ET LA MOBILISATION.
Ce vendredi 25 mai, la plate forme politique de l’opposition significative de Côte d’ivoire dénommée « EDS » Ensemble pour la démocratie et la Souveraineté a organisé un point de presse dans l’enceinte de la résidence privée du Président Laurent Gbgabo, située dans la commune de Cocody, plus précisément à la Rivera Golf. Ce point de presse fut animé par le Président, le Professeur Georges Armand Ouégnin et avait pour point essentiel la commission électorale indépendante « CEI ».
Le Président Georges Armand Ouégnin avant tout propos tient à saluer les confrères présents.
« Mesdames et Messieurs les journalistes, hommes et femmes des médias, Je voudrais, au nom de la plate forme politique « Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté » (EDS), vous remercier d’avoir répondu nombreux à notre invitation de ce jour.L’obligation qui est la notre d’informer, aussi souvent que possible, l’opinion publique sur des questions de portée nationale exige, en effet, une étroite collaboration entre les professionnels des médias que vous êtes et la classe politique en général.Je voudrais, très sincèrement me réjouir de vous voir assumer votre part de responsabilité et d’engagement chaque fois que nous vous avons fait appel. », a -t- il déclaré d’emblée.
Après les salutations, Président de l’ EDS plante le décor en ces thèmes : « Oui, nous sommes là ce matin pour vous faire partager notre position sur les derniers développements relatifs à ce qu’il convient d’appeler désormais le dossier CEI qui cristallise de plus en plus les débats politiques, à l’approche des élections municipales et régionales, unilatéralement décidées par le pouvoir actuel. Les élections justes et transparentes sont la clé de voûte de l’enracinement de la démocratie et de la paix dans les jeunes Etats comme le nôtre. Lorsqu’elles sont inclusives et transparentes, les élections permettent de doter nos Etats, d’institutions fortes, crédibles et légitimes. En revanche, lorsqu’elles sont entachées d’irrégularités et organisées dans un contexte de suspicion généralisée, ces élections deviennent porteuses de conflits de tous ordres et hypothèquent dangereusement l’avenir de toute une nation. A notre grand étonnement, une fois de plus c’est par le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 16 mai 2018 que le gouvernement, après, dit –il, avoir été saisi par la commission en charge des élections, a annoncé la révision de la liste électorale prévue pour la période du 15 au 24 juin 2018. Cette opération électorale, selon les termes dudit communiqué, concerne toute la population en âge de voter sera conduite par la Commission Electorale Indépendante. Or, du fait du déséquilibre notoire et de l’inféodation inacceptable de l’actuelle CEI au pouvoir, l’Etat de côte d’ivoire a été condamné par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ,qui à travers un arrêt , a ordonné aux autorités ivoiriennes de « modifier dans un délai de 12 mois à compter du 18 novembre 2016, la loi n°2014-335 du 18 juin 2014 relative à la Commission Electorale Indépendante pour la rendre conforme aux engagements internationaux du pays » au motif peu honorable pour notre pays que par cette CEI, l'État de Côte d'ivoire “ a violé son obligation de protéger le droit des citoyens de participer librement à la direction des affaires publiques de leurs pays , garanti par l’article 13(1) et (2) de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ». Mesdames et Messieurs les journalistes, Vous constatez avec nous que le délai imparti à l’Etat pour s'exécuter est écoulé depuis le 17 novembre 2017. L'actuelle CEI est plus que jamais illégale et illégitime. Il s’en suit qu’elle n’est plus habilitée et qualifiée pour conduire quelque opération électorale que ce soi dans notre pays. Oui, Mesdames Messieurs la CEI actuelle est disqualifiée et tous les actes qu’elle pose et posera sont entachés de suspicion légitime et susceptible, à juste titre de contestation. En d’autres termes ils sont nuls et de nul effet. », a martelé le Président Georges Armand Ouégnin.
Poursuivant, le Président Armand Ouégnin, explique aux confrères présents les actions menées par la plate forme EDS pour convaincre le pouvoir Ouattara à reformer la CEI.
« Pour aider l’Etat de Côte d’Ivoire à sortir de cette illégalité à travers les actes que pose la CEI que nous avions appelé, avec insistance, les tenants actuels du pouvoir à des discussions inclusives avec l’ensemble des acteurs politiques et les membres des organisations de la société civile, dès l’annonce des sénatoriales passées. Nous avons même été contraints d’user de manifestations publiques démocratiques et pacifiques dont le meeting du samedi 17 mars 2018 à la Place CP1 de Yopougon et la mémorable marche de protestation, du jeudi 22 mars 2018 violemment réprimée avant même le début de son déroulement, pour faire entendre notre voix. Mais en vain. … Au dialogue que nous préconisions les dirigeants actuels nous ont opposé, comme ils en ont l’habitude, la répression, les arrestations et les emprisonnements… Malgré tout, nous continuons de sensibiliser les chancelleries occidentales et africaines en Côte d’Ivoire et certaines institutions d’aide au développement afin qu’elles œuvrent, par les voies qui leur sont propres, à convaincre le pouvoir actuel de l’impérieuse nécessité de la réforme de la CEI qui doit devenir réellement indépendante et impartiale afin de préserver la Paix et garantir aux ivoiriens des élections justes, libres, transparentes, inclusives et démocratiques. », a –t-il déclaré.
Et face au refus du pouvoir dictatorial à reformé la CEI, le Président de l’EDS prend à témoin la communauté internationale.
« EDS, prenant à témoin la communauté internationale, notamment l'Union Africaine, dont la haute juridiction chargée des droits de l'homme a rendu un arrêt sans équivoque, appelle à nouveau les tenants actuels du pouvoir à se ressaisir et à sortir de la logique de la prise en otage de la démocratie et du passage en force pour s'inscrire avec courage et responsabilité dans un vrai dialogue politique, dans l’intérêt supérieur de la Côte d'ivoire. La Côte d’Ivoire mérite de sortir définitivement de la spirale de la violence et des conflits post électoraux. Les Ivoiriens aspirent profondément à la Paix, non pas la Paix par la terreur et la force des armes, mais la Paix des cœurs et des esprits préalable à tout développement harmonieux de leur pays. », a insisté le Président Armand Ouégnin.
En conclusion, le Président de l’ EDS, Georges Armand Ouégnin lance un mot d’ordre au peuple souverain de côte d’ivoire a s’abstenir de prendre part, de quelque manière que ce soit, à ces opérations d’enrôlement.
« L’opposition ivoirienne rassemblée au sein de EDS entend jouer sa partition pour la Paix avec fermeté, conviction et détermination. EDS sera toujours aux cotés des ivoiriens et agira toujours , car telle est sa vocation , en faveur et pour le bonheur du vaillant peuple de COTE D’ivoire .Ce peuple ivoirien que le combat du Président Laurent GBAGBO , le Père du multipartisme et de la Démocratie dans notre pays a fait rentrer dans l’Espérance d’un avenir meilleur et qui plus que jamais a les yeux tournés vers EDS en lui accordant toute sa confiance . Nous n’avons pas le droit de le décevoir et nous le décevrons pas. C’est pourquoi, nous appelons tous les ivoiriens, épris de paix de justice de liberté et de démocratie à s’abstenir de prendre part, de quelque manière que ce soit, à ces opérations d’enrôlement à laquelle une institution illégale et illégitime les appelle. Nous restons convaincus et nous les assurons que la vraie opération d’enrôlement et toutes les autres opérations électorales interviendront dès que le cadre institutionnel et juridique des élections en Côte d’Ivoire sera reformé. Croyez moi il le sera. Nous ne reculerons devant aucun sacrifice pour la Paix en Cote D’ivoire. Je lance donc un appel solennel à toute la classe politique, aux organisations de la société civile et à toutes les forces vives de la Nation , au rassemblement et à la mobilisation pour mener avec nous et gagner avec nous, la bataille de la réforme en profondeur, et consensuelle de la CEI et de tout le processus électoral, pour des élections , facteur de réconciliation et de Paix véritable et durable dans notre pays. », a – t -il affirmé
Notons qu’au cours du point de presse, plusieurs responsables de partis politiques et autres personnalités membres de la plate EDS, étaient présents.
Nous y reviendrons.