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LE COMBATTANT
19 février 2018

AFFAIRE LE FPI A TRAHI SES ALLIES DEPUIS 1990 / LES MENSONGES QUI RATTRAPENT LE RDR.

Gbagbo-Bedie-Ado-_0

Depuis plusieurs semaines, la vie politique en côte d’ivoire  est animée du débat sur la CEI et surtout d’une polémique autour des  visites du sieur Pascal Affi  N’Guessan, le pseudo Président du FPI au Président du PDCI Henri Konan Bédié membre de la coalition du RHDP. Suite à cette visite, le journal l’Expression dans sa parution du Mardi 13 février 2018, N° 2468 et l’article est signé du journaliste  Kra Bernard, ayant pour  titre « Comment le FPI a trahi tous ses alliés depuis 1990 ».

Dans l’article, le journaliste Kra Bernard retrace lesdites trahisons du FPI depuis les premières alliances des années 1990 jusqu'à ce jour.

Le Combattant a décidé de revisiter l’histoire des alliances politiques en côte d’ivoire afin de détruit les mensonges, la manipulation et surtout la falsification de l’histoire par le RDR via le journal l’Expression. Nous aborderons  dans ce post le chapitre des alliances des années 1990, 1995 et 2000.  

Sorti donc de la clandestinité, toutes les bases, toutes les sections du FPI jettent leur masque, pour se mettre au travail. Les adhésions à ce parti sur l’ensemble de la côte d’ivoire, se font par milliers ; à peine né officiellement, ce parti  ressemble à un géant politique. Depuis le 03 mai 1990, d’autres partis verront le jour .A gauche, en dehors du FPI, les vrais partis auront pour nom : le PIT (Parti ivoirien  des travailleurs du professeur Francis Wodié), l’USD (Union des socio-démocrates, du Professeur Zadi Zaourou), le PSI (parti socialiste ivoirien, du professeur Bamba Moriféré),et d’autres partis d’obédience socialiste 

Le camarade Laurent Gbagbo très tôt, qui a compris que rien de fondamental n’opposait le PIT, USD, le PSI à son parti, il était nécessaire et urgent de fusionner .trop tôt répondront les autres leaders, dont la peur d’être avalés par le FPI était évident. A défaut d’une fusion, les quatre principaux partis de l’opposition se donneront rendez-vous à Korhogo, pour asseoir une coordination, sorte de plate-forme de concertation et d’actions unitaires .Ce sera historiquement « l’Appel de Korhogo ».Ainsi donc les quatre leaders des principaux partis de la gauche démocratique se donnèrent rendez-vous à Korhogo capital du nord, en pays Sénoufo, Korhogo se situe à 600 km d’Abidjan.

    Nous sommes au 23 juin 1990. les différentes délégation arrivent, sous les applaudissement d’une marée humaine, dansant et chantant au son des tam-tam, des balafons :

Etté Marcel, du SYNARES,

-AHIBO COFFY, membre du membre SYNARES, membre fondateur du FPI.

-Francis Wodié, Premier Secrétaire du PIT

-Bamba Moriféré, Secrétaire Général du PSI

- Zadi Zaourou, Secrétaire Général de l’USD, tous accompagnés d’une importante délégation.

Les démocrates signèrent sous les applaudissement de la foule ,l’acte qui consacrait « L’APPEL DE KORHOGO » qui deviendra plus-tard la coalition de la gauche démocratique.

De retour à Abidjan, le manifeste sera appliquer jusqu’à la proche de l’élection présidentielle de 1990, où le débat de la participation à l’élection face au premier Président Félix Houphouët Boigny se posera, la position du camarade secrétaire général Laurent Gbagbo et le FPI est clair il faut y aller à ces élections et montrer au monde entier la volonté du peuple ivoirien pour le changement par la démocratique et par contre le PIT, et autres partis membres de la coalition s’opposeront à cette idée du FPI parti significatif dans la coalition. Le camarade Laurent Gbagbo et FPI décide d’aller affronter le vieux Président gardien de la Françafrique Félix Houphouët Boigny dans les urnes malgré le refus du pouvoir PDCI d’ouvrir le jeu démocratique.  

 Le journaliste Kra Bernard qualifie, la participation du FPI à l’élection 1990 de trahison et dira ceci «(…) Le résultat de ce premier acte de trahison est connu de tous (...) C’est depuis ce premier acte de trahison que Francis Wodié, Zadi Zaourou et Bamba Moriféré ont décidé de plus jamais coopérer avec Laurent Gbagbo et le FPI.. », cette affirmation enferme des mensonges et confirme la méconnaissance du journaliste sur les différentes alliances en côte d'ivoire. Nous allons rafraîchir la mémoire du journaleux et griot du camp Ouattara sur l’élection de 1990.

Dans l’interview, accordée au journal le Nouvel Horizon N°9 du 5 novembre 1990, en réponse à la question du journaliste sur la supposée trahison du FPI du camarade Laurent Gbagbo, le premier responsable du PIT dira ceci : « Il ya eu deux moment dans un premier temps, nous avons préconisé que, selon nous, les résultats étaient plus ou moins connus et qu’ils seraient en faveur du PDCI. Il n’avait donc pas lieu de participer à ces élections ; c’était la position au sein du comité de coordination. Par la suite, notre position a été bien ou mal interprétée par les uns et les autres. Le PDCI a commencé à exploiter notre position et à montrer les fissures au sein des partis de la coordination. Mais dès lors que le camarade Laurent Gbagbo se présentait au nom du FPI, il était difficile de s’en tenir à la position du boycott. C’est ainsi que nous avons été amenés à revenir sur notre position, en préconisant de voter pour le camarade Laurent Gbagbo (…) Lors de ma tournée, en invitant les militants à voter pour le camarade Gbagbo, j’ai indiqué que le PIT présenterait des candidats aux législatives et municipales. »,  a déclaré le pharaon du droit en côte d’ivoire Francis Wodié. 

Après la coalition de gauche démocratique, plusieurs alliances ont été scellées entre le FPI les autres partis politiques membre de ladite coalition et pour rappel, nous avons le front patriotique, le front du refus. 

Toujours dans sa campagne d’intoxication, et désinformation, le journal l’Expression, abordera la question du front républicain et l’ivoirité et le pseudo deal entre le Président Gbagbo et le feu Général Guei Robert. Une fois de plus nous allons à nouveau rafraichir sa mémoire

L’accession au pouvoir du dauphin constitutionnel ne s’est pas fait sans heurt dans la mesure où, le premier ministre de l’époque, Alassane Ouattara a tenté de lui disputer maladroitement ce fauteuil qui lui revenait de droit, selon l’article 11 de la constitution.

Cependant, la tension retombe très vite quand Bédié s’impose comme le nouveau chef de l’Etat « reconnu » par Alassane Ouattara, la France et la communauté internationale. L’intérim du président Félix Houphouët-Boigny se déroule sans problème particulier, hormis la naissance en 1994 du Rassemblement des Républicains (RDR) parti né d’une scission du PDCI-RDA.

En effet, le 5 avril 1995, le FPI et le RDR, signent un pacte d’union pour exiger de l’administration du premier ministre Kablan Duncan, le respect de trois conditions clés pour les élections de 1995. Ce sont :

                La supervision des élections par une commission électorale autonome (CE NA) ou indépendante (CENI) ;

                La révision des listes électorales dans la clarté pour prévenir l’élimination systématique de la majorité des électeurs susceptibles de voter pour un candidat de l’opposition;

                Le respect de l’alternance au pouvoir comme conséquence de l’acceptation du jeu démocratique.

Sans faire droit à toutes les exigences de l’opposition, le président Bédié propose l’utilisation d’urnes semi-transparentes pour éviter le remplissage de celles-ci avant même le début du vote, l’emploi d’une encre indélébile pour éliminer les votes multiples, et la multiplication des copies du procès-verbal aux fins de vérification pour le décompte des voix. Pour l’opposition, ce n’est pas assez, surtout que le président Bédié refuse catégoriquement le principe d’une Commission électorale nationale indépendante (CENI). En réaction, elle refuse de participer aux élections. Mais bien plus, elle décide de les « boycotter activement».

Mais cela n’affecte pas pour autant l’issue du scrutin, qui voit la large victoire du candidat du PDCI, Henri Konan BEDIE, (96,25% des suffrages exprimés) sur son challenger Francis WODIE du PIT (3,75%).

Dans son article de Kra Bernard parlera encore d'une autre trahison du FPI et du Président Laurent Gbagbo au RDR parti fondé par le professeur Djény Kobénan

« Mais ayant les germes de la trahison et de la roublardise politique dans le sang, le leader du FPI, malgré ce front commun, va filtrer avec le régime PDCI. », ces écrits démontrent les insuffisances d’un journaliste sur le combat de l’opposition et plus grave il n'a pu apporte la moindre preuve sur sa prétendue trahison. Mais nous allons à nouveau rafraîchir sa mémoire.

En effet, une fois réélu, le président Bédié a les coudées franches (c’est son propre mandat) pour asseoir une politique nouvelle à laquelle il veut imprimer sa marque. Rassuré par la « légitimité populaire », il propose un « nouveau contrat social » pour moderniser la Côte d’Ivoire sur tous les plans.

Une telle entreprise ne peut être couronnée de succès que si elle se déroule dans un climat de paix que la Côte d’Ivoire n’a plus vraiment connu depuis l’instauration du multipartisme. De l’analyse de cette situation est né le concept de « démocratie apaisée » qui est un appel à la redynamisation du jeu démocratique mais sans recours à la violence. L’opposition ne refuse pas la main tendue dans du Pouvoir Bédié. En réponse à la main tendue du parti au pouvoir, l’opposition lance à son tour le slogan « asseyons-nous et discutons ».Elle accepte donc le dialogue et la discussion qui aboutissent aux résultats suivants :

                Ouverture politique qui se solde par l’entrée d’une partie de l’opposition au gouvernement (USD, PIT) ;

                Discussions PDCI/FPI sur les principes d’organisation des élections de 2000 ;

                Vote consensuel de la loi sur le foncier rural par tous les groupes parlementaires (1998).le FPI et le RDR se tiennent prudemment à l’écart du gouvernement. 

    Après le coup d'Etat de 1999 contre le pouvoir du Président Henri Konan Bédié, le RDR conduit par Monsieur Alassane Dramane Ouattara suite à la mort du Professeur Djény Kobénan, lance la rumeur selon laquelle le Président Laurent Gbagbo aurait qualifié le coup d'Etat de salutaire (une phrase qui est loin du combat politique du Président Gbagbo) et cette rumeur est reprise par le journaliste dans son article sans apporter la moindre preuve.

 Le Président Gbagbo s'oppose au tout premier gouvernement du Général Guei conduit par le Premier Ministre Seydou Elimane Diarra.

 En ce terme «  Dites-nous si c’est un coup d’Etat RDR ». Sous la transition militaire, le RDR dans sa défiance au Pouvoir du Général Guei. Notons que plusieurs tentatives de coup d'Etat ont été organisées par des militaires proches de Monsieur Ouattara. Et aujourd'hui, tous les acteurs du coup d'Etat de 1999 sont les chefs de l'armée sous le pouvoir Ouattara (voir l'interview du Com' zone Djah Gao Réalisée par ADAYÉ KOUAKOU paru dans le quotidien " le mandat" n° 636 du lundi 17 octobre 2011, repris par le Combattant sous le titre les révélations du Com' Zone Djah Gao sur coup d'Etat de 1999).

Le RDR étant dans une lutte armée et n'ayant plus la même vision que le FPI, le Président Laurent Gbagbo et ses camarades démocrates d'hier décident de mettre sur pieds une nouvelle alliance dénommée « Le front patriotique » dont le PDCI conduit à cette époque par le secrétaire général et Président par intérim Monsieur Laurent Dona Fologo fut membre. Et cette nouvelle alliance dévoile le plan funeste du RDR et son mentor Alassane Dramane Ouattara, de faire enregistrer plus 30.000 milles faux documents administratifs et surtout d'introduire la violence au sein de la commission chargée d'élaborer la nouvelle constitution. Face à l'échec, le RDR et son mentor se lancent dans une campagne de diabolisation contre le Président du FPI Laurent Gbagbo, comme étant l'homme ayant soutenu le retour de l'ivoirité lors de la transition militaire en côte d’ivoire.

    En réponse à cette campagne d'intoxication et de dénigrement, le camarade Président du FPI, Laurent Gbagbo dira ceci dans l'Hebdomadaire Jeune Afrique L'intelligent N° 2042 du 29 février au 6 mars 2000.

Ivoirité : «  Ecoutez, le fait que Madame Ouattara soit de nationalité française, je vous le dis comme je le pense : Je m’en fiche. J’ai moi-même été marié, en première noces, à une Française, et le problème n’est pas là. Selon moi, Ouattara est Ivoirien au regard de notre code de la nationalité. Qu’il se présente donc, que l’élection se déroule et le reste sera ensuite mis sur le tapis.

En vérité, Bédié s’y était tellement mal pris qu’il a transformé en débat de poubelle ce qui est un vrai débat de société. Le problème, en effet, ce n’est pas la nationalité de Ouattara, mais le fait de savoir si quelqu’un comme lui, qui a occupé de très hautes fonctions pour le compte d’un Etat étranger, est éligible à la présidence de la République.

Le problème, c’est aussi l’immigration dans un pays où 30% de la population est d’origine étrangère. Ce sont là les vrais enjeux. Mais le contexte est aujourd’hui, comme hier, tellement pourri, que je préfère qu’on ne les aborde pas. On verra ça plus tard, après l’élection. Lorsque, pendant mes meetings, des gens exigent que Ouattara fasse son service militaire ou affirment qu’il n’est pas ivoirien, je ne réponds pas et je passe à autre chose. »

    Et enfin le dernier point sera le pseudo deal entre le Président du FPI, Gbagbo Laurent et le général Guei, un autre mensonge que reprend le journaleux dans son article afin de jouer sur l'émotion des quelques rares militants du RDR.

    Après plus de 18 ans, aucun document attestant la moindre preuve d'un accord secret entre les deux Hommes. Le RDR a toujours été en campagne d'intoxication et de dénigrement contre le FPI, et son leader Laurent Gbagbo, sentant la prochaine libération du combattant de la liberté, le RDR et son mentor Alassane Ouattara multiplient des sorties.

 

    

 

 

 

 

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