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LE COMBATTANT
18 février 2017

DÉCLARATION DU CODESCI RELATIVE A LA COMMÉMORATION DU 18 FÉVRIER 1992.

 

 

simone-gbagbo

Déclaration du Codesci relative à la commémoration du 18 février 1992.

 

 

18 février1992 - 18 février 2017 voici 25 ans que la Côte-d'Ivoire a connu des événements à la fois tragiques et révélateurs.

Événements Tragiques car ce jour là, on a voulu tuer la démocratie en Côte-d'Ivoire en assassinant son promoteur et en détruisant son outil de lutte.

Evenements Révélateur, sous deux angles, d'une part la mains de Dieu tout puissant sur la Côte-d'Ivoire, d'autre part les hommes sont restés constants tant dans leur pensées que dans leurs actions. Il n'y a vraiment rien sous le soleil d'eburnie. Le scénario de ces événements ressemble à s'y méprendre a un mauvais western.

 gbagbo 18 fev 92

  1. Les acteurs,
    1. Laurent GBAGBO et les démocrates,
    2. Laurent GBAGBO alors secrétaire général du front populaire ivoirien (FPI). Il jouit d'un long parcours politique jalonné d'emprisonnements, d'exils et de brimades pour la démocratie, la liberté et la justice en Côte-d'Ivoire. Il a choisi son camp; le camp de la lutte pour le peuple constitué de pauvres, le camp de la lutte contre toute domination et autre impérialisme. Il le fait avec l'arme idéologique que constitue le FPI, son parti politique forgé dans la clandestinité sous le part unique du PDCI.
    3. Sangaré Abou DRAMANE. Il est le numéro deux du FPI. À lui va échoir une charge immense pour l'histoire de son parti et de la démocratie en Côte-d'Ivoire.
    4. René degni segui : alors président de la ligue ivoirienne des droits de l'homme,
    5. Le bureau national de la fesci alors dirigé par Martial Ahipaud
    6. Le juge Camille Hauguié : président de la commission d'enquête sur les événements de la cité universitaire de Yopougon.

 

 téléchargement (1)

  1. Alassane DRAMANE OUATTARA, le champion de la droite réactionnaire du PDCI

1. Alassane DRAMANE Ouattara : alors premier ministre du président Houphouët-Boigny. Ouattara est parachuté dans la classe politique ivoirienne sous l'injonction des institutions internationale (FMI et banque mondiale) dont il est chargé d'appliquer les programmes d'ajustements structurels.

2. Henri Konan Bédié : alors président du parlement et dauphin constitutionnel pour la présidence.

3. Houphouët-Boigny: président de la république d'alors: il est en Europe pour un long séjour du fait de son état défectueux de santé (il se traite pour un cancer de la prostate),

4. Le général Robert Guei chef d'État major de l'armée responsable de la Firpac force d'intervention rapide de para-commando l'unité d'élite de l'armée nationale. On y compte entre autres, un certains Firmin Deto Léto.

  1. Les faits,
  2. Les événements

La nuit du 4 au 5 mai 1991, les éléments de la firpac sous le contrôle du général Robert Guei font une descente musclée dans la cite universitaire de Yopougon pour y réprimer les étudiants en grève. Les conséquences, des étudiants atrocement passés a tabac, certains brûlés avec des fer à repassés chauffés à blanc, d'autres sont défenestrés, d'autres encore gravement blessés et mutilés à vie.

Les démocrates avec à leur tête Laurent GBAGBO (secrétaire général du FPI) manifestent pour exiger une commission d'enquête sur ces événements. Devant la pression des démocrates le président Houphouët-Boigny décide de mettre en place une commission d'enquête nationale sur ces événements. Cette commission est dirigée par le magistrat Camille Hoguié. Celui-ci rend les résultats de l'enquête en incriminant gravement l'armée. <<je ne peux retourner mon couteau contre Moi meme >> telle fut la réponse du président face a la commission et au peuple. Il n'en fallait pas plus pour que les démocrates, avec a leur tête Laurent GBAGBO, battent le pavé pour exiger justice. C'est a la première marche de ce combat que se sont produits les événements du 18 février 92.

 Il s'agissait pour les commendataire de ce coup d'attenter à la vie du Laurent GBAGBO, décapiter son parti le FPI et museler l'ensemble des forces démocratiques du pays. Les commendataires ont activé ici les loubards pour procéder à des destructions systématiques de véhicules de autres édifices du plateau. Ainsi pendant que la marche abordait l'immeuble les hévéa, les casses s'opéraient à la BAD, de l'autre côté du plateau. Les commendataires ont aussi activité là les même Firpac. Leur mission : assassiner le SG GBAGBO. Dieu cependant avait un autre plan pour cet homme, la gendarmerie s'est interposée pour faire barrage à ce sinistre projet. Ce projet avorté, le pouvoir décida d'enfermer l'ensemble de la direction du FPI. Donc en plus de Laurent GBAGBO, Simone son épouse ainsi que Michel son fils et Les cadre du FPI tel que Laurent Akoune, sont jetés en prison. Sans compter le président de la lidho, la direction de la fesci.

  1. Les réactions:

le premier ministre Ouattara anime une conférence de presse où il dépeint Laurent GBAGBO comme un casseur. Il présente à l'auditoire médusé, le gourdin pretendu utilisé par Laurent GBAGBO.Ouattara se présente comme le grand coordonnateur de toute l'opération.

Le président Henri Konan Bédié va rendre visite au premier ministre pour lui assuer son total soutien.

Le président de la république Félix Houphouët-Boigny est en Suisse pour des soins.

Le SG adjoint Sangaré Abou DRAMANE prend les reines du FPI et invite les militants à la résistance.

 

 

  1. L'analyse du Codesci

Le Codesci constate avec regret et espoir à la fois des constantes dans la vie politique ivoirienne.

A. Les regrets

Alassane Ouattara est resté égal a lui-même. Il est l'homme de l'etranger en Côte-d'Ivoire, hier c'est le FMI et la banque mondiale qui nous l'imposait, aujourd'hui c'est la prétendue communauté internationale avec à sa tête Sarkozy qui nous l'imposent a coups de canons. Anti démocrate viscérale, créateur de fausses preuves, mettant l'État et ses moyens au service de son immense et macabre volonté: celle de retourner à la pensée et au parti unique.

Bédié est et demeure celui qui certifie les déroutes dictatoriales de Alassane Ouattara.

B. L'espoir

Laurent GBAGBO est resté celui qui lutte pour la souveraineté et la dignité de son peuple. Même sachant ce triste dessein de ses adversaires, il n'a pas transigé dans son engagement pour les plus faibles. Il a donné de sa vie pour la justice et pour les persécutés. Sa présence à la Haye aujourd'hui, obéit a ce trait de caractère emprunt de charité et de don de soi.

Le Codesci est convaincu que comme en 1992, Laurent GBAGBO sortira totalement blanchi de prison de la CPI pour conquérir, démocratiquement, le pouvoir et donner la dignité, la démocratie et la liberté au peuple ivoirien en particulier et africains en général.

Bonne commémoration a tous et que Dieu continue de garder sa main sur Laurent GBAGBO et sur la Côte-d'Ivoire.

 

 

                                                                                                                                                              Fait a Paris le 18 février 2017        

                                                                                                                                                             Pour le Codesci la Secrétaire Générale

                                                                                                                                                                Christine Zekou

 

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