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LE COMBATTANT
21 décembre 2016

COTE D'IVOIRE,LA LUTTE POUR LA DÉMOCRATIE.LE PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO L’INCONTOURNABLE

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    C’est Agboville dans l’Agneby qui reçoit ,une semaine plus tard, les soldats de la liberté ,de la démocratie .Mais l’étape tard ,l’Agnéby ,étape de la totale détermination ,s’annonce comme celle de tous les dangers .Déterminé, le pouvoir PDCI l’était et l’est toujours à s’opposer au plein fonctionnement des partis de l’opposition et principalement le parti de Laurent Gbagbo. Agboville sera l’occasion donc pour lui, de déployer la grande artillerie et dissuader les opposants à rêver de mettre fin à son monopole de l’occupation du terrain politique.

    Mais pour le FPI surtout, Agboville est grand symbole. symbole, parce que l’Agnéby est une région de Ernest Boka, Président de la cour suprême ,grand démocrate assassiné en prison à Yamoussoukro, quelques années après l’indépendance. A 10heures,toute la délégation est prête ,le couple Gbagbo ,tout frais .Après quelques usages protocolaires, après vérification habituelles, la délégation se met en route ,en route pour Agboville ,une délégation composée d’hommes et de femmes .C’est à bord d’une dizaine de voiture que la délégation du FPI parcoure les 75 kilomètres environ qui séparent Abidjan D’Agboville décrétée ce jour-là, ville interdite .

    Des cargos militaires transportant des hommes armés jusqu’aux dents. Après avoir parcouru 30 kilomètres depuis Abidjan ,au niveau de la ville d’Anyama ,un barrage de police stoppe le cortège ;l’un des deux policiers en service nous reconnaît, salue  chaleureusement, et nous demande de poursuivre notre route.

    Quarante-cinq minute plus tard, nous sommes aux portes de l’Agnéby A l’entrée de la ville ,nous croyons entrer dans une vaste caserne militaire ,tant ils étaient partout .Agboville ressemblait à une ville morte ;point de marché, point de taxis ;le Ministre-Maire a supprimé les transports en commun ,interdit l’ouverture de tout marché ;Agboville, contrairement à ses habitudes bruyantes restait désespérément calme .Sur notre passage, quelques  enfants, des hommes et femmes aussi nous saluent avec le V de la victoire et crient « Gbagbo Gbagbo ».Selon nos camarades de la région, organisateurs de cette manifestation, e Ministre-Maire Nicolas K .Agban avait refusé toutes les places et salles publiques.

    Après milles et une difficultés, tout le monde voulant voir et toucher le camarade Gbagbo, celui-ci parvient, aidé par la sécurité rapprochée, à la villa .Dehors, sur la place, dans la cour de la villa, dans les arbres la foule attend, malgré le chaud soleil. Le camarade de la section d’Agboville, après avoir dénoncé les manœuvres visant à annuler le meeting, C’est  le tour du camarade secrétaire général de prendre la parole .Cinq minutes de cris de joie saluent sa présence au micro .Gbagbo ,d’entrée de jeu salue les forces de l’ordre, leur dira qu’elles connaissent les mêmes souffrances que le reste des ivoiriens, la même misère ;c’est aussi pour eux que nous luttons. C’est possible ,et nous le ferons lorsque grâce à vous nous serons au pouvoir ,de faire une assurance maladie pour les paysans afin qu’il n’aient plus de soucis ;il n’y a plus de médicaments dans les nos hôpitaux qui sont eux-mêmes malade, et sont devenus des mouroirs ;

   ils retournent trop souvent mourir en silence chez eux une longue ordonnance en main, les agricultures, lorsque le fils à Abidjan ,ne peut faire face à cette urgence. Il est possible aussi de faire et nous le ferons ,une assurance retraite pour nos parent paysans .Le travail de la terre est très dur ;vieux on n’a plus la force de travailler ,il faut se reposer tout en étant assuré de ne pas mourir de faim ;à la retraite ,tout en étant assuré ,le paysan ,propriétaire de sa terre, est libre de la vendre ou de la passer à son héritier ;pas question de l’exproprier…  

   Dans ce pays, un slogan à la télévision nous rabâche à l’oreille que « le succès du pays repose sur l’agriculture ».soit, mais ceux qui font ce succès sont oubliés, et vivent des plus misérablement. »Un tonnerre d’applaudissements salue ce chapitre appuyé des « Gbagbo Président »Al4adresse de certains membres du gouvernement qui se noyaient dans un zèle infantilise, le camarade secrétaire général Gbagbo « Ce n’est pas parce que l’on est ministre, que l’on devient automatiquement intelligent ;on se connait dans ce pays. » A Agboville, le discours du camarade Gbagbo était celui de la vérité. 

   Puis à la fin de son message, le secrétaire général instaure un dialogue avec l’assistance à travers des questions. Tous sont heureux des précisions  qu’ils attendaient de Gbagbo. Après la capital de l’Agnéby, une brève visite s’imposait aux démocrates ,avant le retour sur Abidjan, une visite à Grand Morié, village natal de feu Ernest Boka .Le chef d’état -Major de l’armée ivoirienne essaie de nous dissuader de faire ce déplacement. »C’est très risqué ,et les ordres sont formels.

   Pas question de Grand-Morié » ,menace-t-il.Serein ,nous irons à Grand-Morié et nous y allons maintenant, Laurent Gbagbo en tête ,imperturbable. A presque un kilomètre du village, sur la droite ,se trouve le cimetière .L’armée l’encercle ;des hommes ,gilet pare-balle sur la poitrine ,arme au poing, gardent une tombe ,celle Boka. Des cargos barrent l’accès du cimetière Nous continuons très lentement notre route .A l ’entrée du village. Le tout Grand Morié est là pour accueillir leur fils Laurent Gbagbo.

   Les femmes étalent leur foulard, leur pagne, des feuilles d’arbres ,pour magnifier Laurent Gbagbo. Quarante-cinq minute, voila le temps pour traverser le petit village et arriver au lieu d’accueil, une villa entouré d’une pelouse verte. Tous les chefs, de notables sont là avec leur chaîne et leur coiffure  en or ,très riche pagne kita.Après les nouvelles et rafraîchissements comme le veut la coutume et  un meeting d’environ une heure trente minute, la délégation rend visite au chef des terres qui n’est autre que le frère de Boka.Après  les salutations et la prière pour le camarade Gbagbo.La délégation regagne Abidjan.

 

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