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LE COMBATTANT
19 octobre 2016

QUAND LA DÉFENSE DE LA PREMIÈRE DAME SIMONE EHIVET GBAGBO CONFOND LE POLICIER MENTEUR A LA BARRE

   Pour l'audience de ce mardi 18 octobre 2016,la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo a fait son entrée,dans la salle dès 11heures 11minutes,saluant l'auditoire avec l'habituel sourire aux lèvres.Véritable  combattante jamais atteinte par le découragement malgré le mensonge des témoins du Régime Ouattara.   

 De faux certificats médicaux delivrés des témoins pris en flagrant délit de mensonges à la barre.De Fausse pièces à charge de la partie civile démolie par la defense de la Première Dame SImone Ehivet Gbagbo.C'est la trame de l'audience du mardi 18 octobre 2016,à la cour d'assises.Dans le cadre du procès où la Première Dame Simone Gbagbo est poursuivie,au terme de l'arrêt d'accusation n°29 datant du 29 janvier 2016 pour " génocide,crimes contre les populations civiles,crimes contre les prisonniers de guerre,meutre assassinat,viol,coup et blessures volontaires,complicité,coaction et tentative de ces infraction,voies de faits et de crimes contre l'humanité " .

  L'accusation a fait visualiser à l'audience précédente ,des pièces qu'elle considère compromettante pour l'accusée.IL s'agit de 13 séquences de films presentant des présumées scènes de crimes,qui seraient à l'actif des proches du Président Laurent Gbagbo ou des ex-forces de défense et de sécurité ( fds).Mais toutes ces vidéos utilisées à l'audience du jour,pour appuyer le passage de Quatre témoins se constituant partie civile,ont le dénominateur commun de ne presenter aucun élèment visuel ou verbal incriminant formellement la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo.

TEMOINS HUMILIES POUR FAUX,ACCUSATION RUDOYEE POUR COMPLICITE DE FAUX

  Une fois dans la salle d'audience à 11 heures 23 minutes,le Président  de la cour d'assises,le juge Kouadio Boitchy appelle à la barre,le nommé Traore Youssouf,convoqué par le parquet général.IL fait partie des témoinsselon les explications du Procureur général Ali Yéo  qui se sont constitués partie civile en vue de reclamer des reparations à l'accusée  mais cette présence  est vite contestée par la défense de la Première Dame Simone Gbagbo,par la voix de Me Djirabou Mathurin.L'avocat réagit se fondant sur les dispositions de l'article 360 du code de procédure pénale qui dispose que toute personne ne peut se constituer partie civile que lorsque l'accusée est acquittée.Cette exception soulevée par la défense suscite de vifd débats entraînant une suspension de l'audience.

   A la reprise,le juge délibère et rejette le moyen soulevée par la défense.Se fondant de son côté,notamment sur les dispositions des articles 325,324 du code de procédure pénale.Suite à ce rejet de l'exception soulevée par l'Avocat de la défense.La parole est donnée au témoin Traoré Youssouf qui dit  être menuisier,et il dit  également avoir été blessé,lors de la marche du 16 décembre 2010 sur la RTI.

  Ala question de savoir si c'est cours de cette  marche,il hesite dans ses réponses mais après instance,l'interrogé répond que ce sont des balles.sur ces faits,la défense accule le témoin de question " Dans quelle circonstance le témoin a-t-il été blessé ",interroge l'Avocat .Le témoin déclare qu'il aurait été blessé devant le restaurant BMW aux deux plateaux,par une faction de la CRS.Le témoin relate les faits très différents ou contraire à ceux dits dans la déposition devant le juge d'instruction.

   " Es ce que le témoin a-t-eu un certificat médical au moment des faits? " , interroge  l'Avocat.Le témoin répond NON. Mais pour  confondre le témoin menteur d'un jour,Me Dadjé fait remarquer au témoin que c'est après le 31 octobre 2014 date de son instruction qu'il est allé établir un certificat médical soit Quatre ans après l' évènement.Après cette preuve le témoin craque et fait des aveux " C'est mon papa qui m'a dit d'aller faire un certificat médical ",révèle Youssouf Traoré.

 "Comment le témoin peut-il justifier qu'il a été blessé le 16 decembre 2016 ? ",interroge l'Avocat.Le témoin répond pour dire que c'est son père qui l'a obligé à faire établir le fameux certificat.Sur ses déclarations qui compromettent le témoin menteur Youssouf Traoré à la barre,Me Diby Moise,l'Avocat de la partie civile tente de sauver  le (soldat ) client du déluge.Mais le juge  très prudent desavoue et fait savoir à l'Avocat de la partie civile, en ces termes " Les documents produits ne sont pas contemporaire de la blessure déclarée par le témoin ",il demande au service du greffe de noter cette irrégularité.

  A la question de savoir " En quoi Mme Gbagbo est-elle concerne par les blessures dont parle le témoin " questionne la défense.Le témoin déclare qu'il ne sait pas.

APRES LE TEMOIN YOUSSOUF TRAORE C'EST LE TOUR DU TEMOIN POLICIER

   Le deuxième témoins se nommée dame Silué Assata.Elle est sergent de police et se dit victime indirecte des faits reprochés à la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo.Elle déclare avoir été informée que son frère aurait été abattu,trois jours après le 11avril 2011,pendant la crise-postélectorale à Yopougon."Saviez -vous qui a tué votre frère ? " interroge le juge " Franchement je ne sais pas " répond la dame "Mais pourquoi liez-vous cette mort à Mme Gbagbo ? "  Questionne le juge.Le témoin répond pour dire qu'elle n'impute pas la cause à la Première Dame  S imone Gbagbo " C'est paece qu'elle était au pouvoir  ".Sur cette réponse,Me Djirabou membre de l'équipe de la défense rebondit. " Est-ce que le témoin a un certificat du genre de mort de son frère " interroge l'Avocat .Le témoin déclare qu'elle a établi le certificat de décès,sur cette reponse Me Dadjé confond le policier témoin menteur,en lui presentant sa déclaration devant le juge d'instruction,sur ce certificat,il est indiqué que son frère serait décédé le 8 avril 2012.Pour un certificat de décès établi avant la date présumée de mort dudit frère.Il faut ajouter celles faites à la barre où la dame témoin déclare  que son frère est décédé en avril 2011,trois jours avant le 11avril 2011.

    Et le comble est qu'elle soutient avoir déclaré la mort de son frère ,au commissariat du 16 arrondissement à Yopougon,le 24 fevrier 2012 le juge s'enerve  " Dites-nous Mme,en âme et conscience,si votre frère est mort le 8 avril 2012 ? ",interroge le juge ave insistance.La dame témoin confuse perd la langue et elle n'arrive plus à répondre à la question simple du juge.

  Visiblement excédé d'entendre des contre-vérités du témoin et de surrcroît policier " Mme,Vous avez fait une déclaration mensongère au juge d'instruction et à la barre " assène le juge Boictchy au policier témoin.C'est ainsi que prise à la gorge et ses fausses déclarations,la dame témoin se met à pleurer.Le Procureur ALI Yéo intervient pour plaider auprès de la cour afin que le témoin puisse souffler.C'est sur cette plaidoirie que le juge Boitchy suspend l'audience à 15 heures.

 A la reprise à 17 heures fait rentrer le nommé Ouédraogo Salifou.IL dit résider à ABobo et est mécanicien,il déclare avoir été blessé par des éclats d'obus à Abobo au quartier Siaka Koné,le 16 décembre 2010 " qui a tiré les obus ? ",interroge le juge.Le témoin Ouédraogo  dit ne pas  savoir la provenance des tirs.Ensuite à la question de savoir pourquoi  il accuse la Première Dame Simone Ehivet  Gbagbo,le témoin déclare que,c'est parce qu'elle était au pouvoir ." Avez -vous les papiers qui prouvent que vous êtes blessé ? ",interrogé le juge.Le témoin riposte pour dire qu'il n'a aucun document médical.La seule preuve du témoin du jour il lève son tricot pour montrer des stigmates sur son corps.( c'est à dire les traces de l'obus )

  " A quelle heure,l'obus est tombé ? "questionne Me Djirabou,le témoin déclare ne plus savoir la date.Sur cette déclaration,Me Dadjé confond le témoin dans ses allégations. " Es ce que le témoin a déja été entendu par un juge ? "questionne l'Avocat.Le témoin dit qu'il n'est jamais passé devant un juge d'instruction.Mais Me Dadjé sort la déposition du témoin faite le 14 octobre 2014 devant le juge Coulibaly Igor,le doyen des juges.Après lecture de la déposition qui ne parle aucunement de blessures par obus,le témoin nie ses propres allégations.Une attitude qui suscite la colère du juge "  Je vous mets en garde " previent le juge.Avant de demande encore au greffe de note les contraditions des déclarations du témoin.( Monsieur obus)

   Après ce témoin le juge Boitchy fait entrer le 4ème témoin.Une Dame nommée Camara ASSATA,elle dit résider à Adjamé et est commerçante.Elle déclare avoir perdu le fils de son grand frère nommé Madou Camara.Là aussi,le faux certificat brandi par la dame a été établi en 2012.Mais suite à de simple questions de formes etde fond qui la confondent,le témoin craque encore et se met elle aussi,à pleurer à la barre.Contraignant le juge à suspendre l'audience.

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