LE CAS DU PRÉSIDENT GBAGBO A L'ORDRE DU JOUR DU PROCHAIN SOMMET DE L' UNION AFRICAINE (UA)

     En juillet dernier,à Kigali,dans la capital rwandaise,la question de la sortie de l'Afrique de la cour pénale internationale n'avait pas été actée par l'Union Africaine,bien que,des semaines auparavant,ses dirigeants aient ostensiblement manifesté leurs envies de départ.Seul le Kenya a fini par rompre les aarres en quittant le navire CPI,humilié par la mise en examen de son Président Urhu Kenyatta,finalement relâché faute de preuve.Principal activiste de la sortie concertée,le Kenya n'est donc plus dans le coup puisqu'il a mis à exécution ses menaces.

   Mais les autres pays peuvent-ils suivre ses traces ? Selon des sources française essentiellement médiatiques,la question du départ des Africains est toujours à l'ordre du jour ." Les dirigeants  africains ruminent toujours contre la CPI qui donne pas le bon exemple tout bien pesé ",assure notre interlocuteur.Même confrontée au remplacement de Dlamini Zuma ,et à la bureaucratie africaine habituelle,l'UA ne reste donc pas moins préoccupée par ce sujet.

DESIR D' INDEPENDANCE

    Malgré ce revers,des pas importants ont été posés.Car à Kigali,pour la première fois dans l'histoire des sommets de l'UA,les organisations internationales  européenne n'ont pas été autorisées à prendre place dans la salle.Le Rwanda avait veillé sur le respect d'une telle disposition et seuls les chefs d'Etats Africains et leurs délégations ont pris part à la reunion.Selon les mêmes indiscrétions,c'est sous ce prisme que le cas Gbagbo sera abordé lors du 28 ème sommet de l'union africaine qui se déroulera au siège de l'institution à Addis-Abéba.

    "Tout se passera entre Africains et le cas Gbagbo va être clairement évoqué.Ce qui sera un nouveau  coup dur pour la CPI ",assure même source. Le procès de l'ancien dirigeant ivoirien constitue en effet la pire des publicité pour la cour pénale internationale qui tente de faire bonne figure.Mais sesefforts ont du mal à être récompensés.La déposition de la dizaine de témoins qui se sont déjà relayés devant elle n'ont en effet pas reussi à pointer le lien direct entre le Président Laurent Gbagbo et les crimes allégués lors de la crise postélectorale ivoirienne.

   Ce qui conforte l'opinion des dirigeants africains pour lui qui cette chambre est dirigée contre eux.Autre signe des temps ,depuis plusieurs semaines,l'adjoint de Fatou Bensouda a disparu de la circulation.Où est donc passé MCDonald ? Silence et boule de gomme. " Le MC Do a peut-être  perdu l'appétit  ",ironise-t-on dans certains médias.  (...).

     Source : le journal aujoud'hui