Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE COMBATTANT
22 mai 2016

LE 18 FEVRIER 1992 L'AUTRE CRIME DES ENNEMIES DE LA DEMOCRATIE CONTRE LE PRESIDENT LAURENT GBAGBO ET SON PEUPLE(ACTES1)

Après les malheureux événements de la nuit du 17 au 18 mai 1991,sous l'action cojuguée des forces politiques et sociales,le président de la république fut contraint de mettre sur pied une commission nationale d'enquête pour établir la vérité des faits et dégager les responsabilités.Après un travail d'environ six mois,la commission nationale d'enquête livre les conclusions de ses travaux.Les résultats quelque peu maquillés sont somme toute accabablants.La commission parle courageusement de viols,de vols,de sang versé,de traumatisme,de responsablilité de l'armée et d' autorités gouvernementales.Quant à d' éventuelles disparitions,la commission constate ,"qu'on ne peut au stade actuel de l' enquête rien affirmer".Ce qui de toute évidence laisse la porte ouverte à toutes interprétations tant le langage semble être assez diplomatique;surtout lorsqu'on sait toute la batterie déployée par le PDCI et son gouvernement pour effacer les traces des massacres à la cité universitaire de yopougon.

Le peuple venait quand même de prendre acte des déclarations de la commission nationale qui contre toute attente,a fait un travail jugé unique malgré ses insuffisances,dans les annales de la vie juridici-politico-sociale du pays.C'est un actif à mettre au compte du multipartisme naissant.Tous  les regards étaient alors tournés vers le président de la république que ces vérités n'en finissaient pas de mettre mal à l'aise et l' obligeaient à se taire,  ,paniqué devant tant d'audace d'une  commission nationale où les membres de son propre parti étaient majoritaires.Pressé de toute part,et profitant de l' euphorie nationale due à la victoire des éléphants" au sénégal 1992" ,le président de la république décide de faire "son one man show",télévisé catastrophique en délarant:"N'attendez pas de moi que je sanctionne les militaires... de toutes les façons nous craignions des morts,c'est là l'essentiel."C' était l'aveu de flagrant délit d' impuissance d' un chef d'Etat déphasé.Dans les rues la tristesse était à son comble,le peuple se sentait encore une fois trahi,orphelin plus que jamais.Les étudiants mécontents cassent.

En claire,depuis 1992 la côte d' ivoire vit dans une sorte de bicéphalisme d'un pouvoir militaro-civil.D'autant plus que depuis l'aveu d' impuissance public du président de la république ,les militaires et les gendarmes sèment la terreur dans lesvilles et dans les campagnes sans être jamais inquiétés.Ainsi à la gendarmerie d' Arra dans la région de bongouanou,à l'est du pays ,des gendarmes torturent et assasinent un innoncent.Les militaires violent à grand-bassam et à dabou,ils tuent un cadre commercial responsable de la JFPI à divo après l' avoir atrocement torturé,etc.Après sa honteuse et scandaleuse déclaration avec  les agissements de ses désormais complices militaires démasqués,le mécontentement du peuple atteint son paroxysme,mais le peuple garde son calme.Le secrétaire général de la FESCI,Martial Ahipeaud est enlevé nuitamment par des éléments des renseignements généraux armés jusqu'aux dents après avoir neutralisé ses camarades.Deux jours,plus tard c'est l'enlèvement de Charles Boguhet,le numero 2 de la FESCI,l'Etat terroriste frappait partout aveuglement.Dans la foulée des journalistes proches de la gauche sont arrêtés et emprisonés après une véritable chasse à l'homme,c'étaient Gnawa zibrabi,Yao dinard tous deux de l' oeil du peuple,Ignace Bassouri du jeune démocrate,Yapi Appolinaire du groupe nouvel Horizon.La panique gagne le PDCI tant les démocrates  et le peuple soutenus par les journaux indépendant exigent que la justice soit faite après les massacres de yopougon et la déclaration du président de la république Félix Houphouet-Boigny.Les forces poltiques telles le FPI,PIT,les forces sociales avec les différents syndicats SYNARES,FESCI,SYNESCI,des organisations avec la LIDHO(ligue ivoirienne des droit de l' homme),le mouvement des femmes démocrates,le MIFED,ne se laissent point distraire et exigent contre auteurs des massacres ,des sanctions.

Le FPI établit un programme d'une série de manifestation,une marche qui s'acheva aux abords du palais présidentiel,se déroulera sans histoire.La seconde marches,se situe au 18 février 1992.Pendant que les démocrates des différents partis et organisations se concertaient pour les programmes à venir,des programmes pacifique ,le pouvoir qui avait infiltré ses partis et ses organistions préparait dans l'ombre son complot.Le 16 février à 19 h35,une lettre anonyme faite de mots découpés dans un journal,avait été glissée dansnotre jeep et nous mettait en garde en annonçant :"la fin très prochaine de nos petit malins."

Le 17 février,avec l'aide d' amis sûr,nous posions des pacifiques en vue de reclamer la libération de Ahipeaud Martial à travers les rues d' abidjan,et ceci pendant la nuit.Cette mission achevée aux environ de 3 heure du matin,nous rentrions chez nous.A 4 heure,noscorrespondants de paris nous annonçaient par voie téléphone "que  quelque chose se préparait contre Gbagbo Laurent  et tous ceux considérés comme l'aile dure du parti de même que une autre ministérielle qui annonçait à Gbagbo Laurent  par voix du ministre Léon Konan Koffi" qu'une reunion  s'était  tenue à la riviéra  golf dans une tour,réunion qui se serait déroulée chez un certain Mamadou avec Dacoury Tabley Louis,Georges Coffy,etc.et dont le but était de faire un coup d' Etat."Tous ces indices ajoutés à ce que que nous étions très étroitement dans l'imminense d'un complot quelconque.

Ce matin du 18 février,nous nous réveillonstrès tôt.Contrairement à nos habitudes à chaque manifestation ,nous nous abstenions d'aller chez Laurent Gbagbo.9h30 nous nous dirigions vers le lieu du rassemblement à abidjan adjamé.A 10 heures,Laurent Gbagbo et son épose arrivent sur les lieux ,c'est le délire,les militants sont heureux de voir leur leader.il y avait plus soixante milles personnes chantaient,dansaient joyeuses.La marche commence joyeuse jusqu'a la cité administrative au niveau du château d'eau,d'où nous apercevions une apaise fumée noire au dessous du palais de justice,non loin de la cathédrale saint-paul.Quelque secondes plutard des détonations se firent entendre,ce qui ne manque point de semer une panique  indescriptible parmi les marcheurs.Le complot du PDCI était en marche.En dépit de cette panique ,nous continuons notre marche  en empruntant le boulevard Roume coîncé entre les immeubles du centre du commerce international d' abidjan et l'éspace réservé aux bus de la sotra.C'est à ce niveau que dans tous les sens des milliers de soldats armées jusqu'aux dents et masqués pourchassaient les marcheurs.

laurent-gbagbo-matricule

 

Publicité
Publicité
Commentaires
LE COMBATTANT
Publicité
Newsletter
33 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 1 193 887
Archives
Publicité