LE PRESIDENT LAURENT GBAGBO ET LA CULTURE

LA CULTURE:LA DIMENSION HUMAINE D'UN CHEF

Le 7 août 2001,le doyen de la littérature ivoirienne,Bernard Dadié,affiche fièrement la médaille qu'il vient de recevoir des mains du président laurent gbagbo au palais présidentiel.Il n'est pas le seul à vivre cette fierté.Moment d'intense émotion.Ils sont nombreux les artistes à vivre cet instant inoubliable.Le maître du Didiga,le professeur feu Zadi zaourou,est,lui aussi profendément ému.il n'en revient pas.car dans l'histoire de la côte d'ivoire, c'est la première fois que des artistes sont décorés un jour de fête nationale,au palais présidentiel,coeur du pouvoird'Etat.

C'est le point de départ d'une longue série d' actions pour le monde des arts. Dès son arrivée au pouvoir,le palais de la culture qui vient d' ouvrir se trouve dans un piteux état.C'est juste une bâtisse impressionnante qui se contente de louer ses salles.Et pas plus.Pour le président ,cela ne doit pas être la mission de cette institution.Le palais de la culture comme l' indique son nom doit être le vivier de la culture ivoirienne.Un lieu de création et de consommation de cette culture.C'est la mission qu'il confie à la  nouvelle direction  de cet établissement.Asavoir,créer et faire la promotion des autres créations.En un mot,faire la promotion du patrimoine culturel ivoirien.Le président ne s'arrête pas là.

Homme de culture,il est convaincu que pour vivre pleinement leurs arts,les artistes ont besoin de moyens.Cela ne peut être possible que par un burida solide.Lors d'une audience qu'il a accordée aux artistes conduit à l'époque par tantie oussou et autres,il a été très claire."je vais vous donner le burida mais sachez le gérer"une promesse qui sera aussi tenue.Le gouvernement sollicite l'aide du burida qui commet Armand Obou,l'un de ses experts,pour redresser la situation de la maison.L'homme est alors nommé administrateur provisoire avec pour mission de donne un autre statut à la société.Desormais,c'est le conseil d'administration qui nomme le dg du burida contrairement aux années passées où l'Etat procédait aux nominations aux postes de responsabilité alors qu'il n'apporte rien dans les caisses de l'entreprise.

Et comme ce sont les artistes qui composent en majorité le conseil d' administration ,il est clairement dit que ce sont eux qui ont le pouvoir au Burida.Mais mieux,la structure a un nouveau statut qui le met de plain pied dans le monde moderne  des sociétés de droits d'auteurs.Car c'est avec Le président Laurent Gbagbo que la côte d'ivoire a eu  une politique culuturelle.Une boussole qui va guider l'Etat,ce document a été conçu à l' initiative du ministre komoé qui a reunit plusieurs têtes fortes de la culture ivoirienne en 2008.

C'est aussi  sous Gbagbo que la côte d' ivoire a fait l'inventaire de son patrimoine culturel.Enidentifiant,point par point,tous les biens culturel,région par région.Ses plus importants actes en faveur des artistes restent la creation de l'office du cinéma,une structure qui va donne un coup de fouet au septième art ivoirien.Là aussi,c'est une grande première pour les cinéastes ivoiriens,car l'office va contribuer à résoudre plusieurs problèmes qui se posent au monde du cinéma.

Il y a  aussi le fons d' aide à la création dont l'odjectif est de soutenir financièrement les oeuvres des différents artistes.Comme cela se fait d'ailleurs dans certains pays.C'est en plus avec Gbagbo que l'Etat a mis sur pied une brigade de lutte contre la piraterie dirigée par le commissaire ouattara, qui est chargée de traquer les fraudeurs sur les produits artistiques.pour bien faire les choses,il renforce le décret de loi qui réprime la piraterie.Desormais, dans la répression des produits piratés,c'est toutes la chaîne qui est condamnée.Asavoir le fabriquant,le vendeur,le distributeur et le consommateur.

Le président Laurent Gbagbo de dire:"c'est là où se croisent la science et la culture que pousse le développement.Les grands pays développés sont,avant tout,des pays de science et de culture.Entre le développement et le sous -développement,c'est la science et la culture qui font la difference,toute la difference.Un pays qui se développe en ignorant l'origine des savoirs dont il bénéficie contracte une dette."