Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE COMBATTANT
1 juin 2020

Les raisons pour lesquelles le pouvoir Ouattara ne peut maintenir le Président Laurent Gbagbo hors de son pays

126529016

 

 

 

LEVÉE DE RESTRICTIONS OU COMMENT LA CPI GÈRE SA HONTE DEVANT LE PRÉSIDENT Laurent GBAGBO

 

1- Le contexte;

- novembre 2011: Laurent GBAGBO est transféré à la CPI pour ne plus jamais revenir faire de la politique dans son pays;

- 15 janvier 2019: décision l'acquittement prononcée par le juge de la CPI après 6ans de procès et plus de 80 témoins à charge ;

- 01 février 2019: confirmation de l'acquittement des accusés, la CPI decide cependant de les maintenir en prison, puis de les libérer sous strictes restrictions;

- 27 mai 2020 décision rendue dans le sens de la réduction des restrictions.

 

2- contenu des libertés reconquises le 27 mai 2020

- les passeports et tous les papiers officiels les acquittés leurs sont remis par la CPI ;

- ils ont la possibilité de se déplacer et de voyager librement dans l'ensemble des 123 pays signataires du traité de Rome, parmi lesquels la Côte d'Ivoire figure en bonne place.

- ils n'ont plus à demander l'autorisation de bureau du procureur pour se déplacer. Ils sont donc libre de se déplacer sans autorisations préalables.

Voilà les autorisations qui sont offertes par la CPI au président Laurent Gbagbo et au ministre Blé Goudé.

 

3- Les raisons pour lesquelles le pouvoir Ouattara ne peut maintenir le Président Laurent GBAGBO hors de son pays:

- article 22 de la constitution de 2016; qui dispose : "Aucun  Ivoirien  ne  peut  être  contraint  à  l’exil." Il suffit que le Président Laurent GBAGBO et son ministre informent le pouvoir de leur arrivée pour que celui-ci les accueil et leur assure les commodités dus à leur rang. Cela en vertu de la constitution. Il est question pour ce régime de montrer qu'il n'est pas sans foi ni loi.

- la Côte d'Ivoire fait partie des 123 pays signataires du traité de Rome elle ne peut donc que se plier aux décisions de la CPI ;

- si la venue du Président GBAGBO et de son ministre se font à son corps défendant, le pouvoir Ouattara peut toujours en profiter pour appliquer la condamnation de 20 ans infligée à chacun d'eux par la justice ivoirienne. Cela ne peut se faire que sur le territoire ivoirien.

- pour être plus sérieux, Allassane Ouattara est obligé de laisser venir le Président GBAGBO et monsieur Blé Goudé pour montrer que lui aussi veut la réconciliation nationale et la paix au moins dans la forme.  Une attitude contraire ferait de lui et de son régime les ennemis de la paix en Côte d'Ivoire.

4- Conclusion

Au partisans du président Laurent GBAGBO: ces dernières mesures marquent la fin légale de la détention du président Laurent Gbagbo et du ministre Blé Goudé. Cela doit être célèbré car c'est une victoire nette sur l'arbitraire et l'injustice faite à la Côte d'Ivoire et à l'Afrique.

Aux partisans du régime Ouattara, c'est l'heure de la désillusion il est encore temps de Prendre en marche le train de la réconciliation.

À la CPI: les conditions de cette dernière décision sont révélatrices de la grande gêne causée par l'affaire GBAGBO Laurent contre le procureur de la CPI. Cette institution doit se libérer des lourdeurs politiciens en assumant ses décisions judiciaires, celà pour assurer sa survie ; si non des mesures caches-sexe comme cette libération à dose homéopathique ne peuvent plus longtemps masquer la nudité de cette institution.

 

Une contribution de DJAH MICHEL DÉSIRÉ

 

Publicité
Publicité
Commentaires
LE COMBATTANT
Publicité
Newsletter
33 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 1 193 801
Archives
Publicité