Christine Zekou: L’heure a sonné pour nous de mettre fin à cette situation et de choisir entre la soumission et la libération

A l’occasion de la journée internationale des droits de la femme (8 mars demain), la secrétaire nationale chargée de la mobilisation des femmes de la diaspora, Christine Zekou a livrée un message aux femmes du monde entier et particulièrement aux militantes du front populaire ivoirien, le parti fondé par le leader historique, le camarade président Laurent Gbagbo, toujours dans les mailles des impérialistes malgré son acquittement par cour pénale internationale, le 15 janvier 2019.

En effet, la Secrétaire nationale, Christine Zekou a salué le long et fastidieux combat des femmes pour l’émancipation et surtout la lutte pour l’instauration d’une véritable démocratie dans les pays du sud. Poursuivant, la secrétaire nationale chargée de la mobilisation des femmes de la diaspora, a porté un message particulier aux femmes de Côte-d’Ivoire à quelques mois de la présidentielle d’octobre 2020.

« L’enjeu est important nous avons perdu assez de temps. Lorsque nous avons constaté que ceux d’en face sont outillés dans le mensonge, la magouille, la violence, nous avons le devoir d’être ensemble. L’heure a sonné.Il faut regarder la vérité en face et mener le combat. C’est pourquoi, je lance cet appel à nos leaders. Dites à nos dirigeants que quand ça va commencer, aucun mot d’ordre ne sera suspendu. Qu’ils soient en harmonie avec nous sur le terrain. Trop, c’est trop. Il faut aller droit au but. Si vous voyez que sommes encore là, malgré l'acquittement du Présdent Laurent Gbagbo, c’est parce qu’il y’a une urgence. Alassane Ouattara et sa minorité sont en train de nous ramener en arrière. Sous la pression des démocrates et des forces progressistes Ouattara a reculé mais il n’a pas renoncé au pouvoir et la politique, il utilise ses députés et ses sénateurs pour parvenir à son but, celui de voir Laurent Gbagbo et son aîné Henri Konan Bédié forclos. Camarades militantes et sympathisants du front populaire ivoirien, la Côte-d’Ivoire est en grossesse d’élection. Si elle ne peut pas accoucher normalement, nous allons faire une césarienne. Alassane Ouattara ne veut pas d’élection juste et transparent en Côte-d’Ivoire. Il dit 2020 c'est bouclé, 2020 c'est géré.Et le peuple va déboucler l' élection. Depuis la nomination d’un cadre du RDR, à la tête de la commission électorale indépendante (CEI) Kuibert, nous n’avons aucune lisibilité au niveau de la CEI, nous devons exiger une CEI équilibrée. Oui nous les femmes, nous seront en première ligne pour la marche de la reconquête du pouvoir d’Etat. Nous devons relancer la Côte-d’Ivoire parce que trop c’est trop. Il faut qu’on prenne notre destin en main » et d’ajouter : « Il faut que vous vous apprêtez à aller aux élections juste et transparente avec ou sans Ouattara car la clé de la libération de notre pays est entre nos mains. La situation actuelle de la Côte-d’Ivoire est devenue intenable. Les jours prochains seront chauds et déterminants. Ce qui préoccupe Ouattara s’imposé un homme de son clan aux ivoiriens. L’heure a sonné pour nous de mettre fin à cette situation et de choisir entre la soumission et la libération », a martelé la secrétaire nationale chargée de la mobilisation des femmes de la diaspora.