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LE COMBATTANT
23 février 2020

Intervention du SN Agenor YOUAN BI à l'Assemblée Générale de la Fédération FPI de Koumassi

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Intervention du SN Agenor YOUAN BI à l'Assemblée Générale de la Fédération FPI de Koumassi

Thème: Réconciliation nationale quel enjeu pour le FPI Camarades :

- membres de la direction du parti présents ;

- Membres du comité de contrôle présents;

- Membres du comité central présents

- Camarade secrétaire Général de la fédération et l'ensemble du bureau fédéral de Koumassi ;

- Camarades SG de section et l'ensemble des structures de base;

- invités et curieux ici présents

Je vous salue

Il m'est demandé de vous entretenir sur le thème :"Réconciliation Nationale, quel enjeux pour le Front Populaire Ivoirien (FPI)?".

De prime abord il fait savoir que Réconcilier c'est mettre ensemble des entités qui était unies par le passé mais qui par la force des choses se sont séparées brutalement, violemment dans l'incompréhension et même l'inimitié. Je vais focaliser mon intervention sur la politique national car cette année 2020 notre candidat, Laurent GBAGBO va reconquérir non pas le parti mais le pouvoir d'État.

En effet depuis le coup d'état du 24 décembre 1999, les armes ont fait leur incursion dans notre politique nationale, ce qui a forcément entraîné la déchire du tissus social ivoirien. Ainsi étant donné qu'aucun développement ne peut se faire sans un minimum de cohésion nationale et de paix, il est primordial que les ivoiriens se réconcilient. Cette réconciliation nationale ne peut aboutir que si les acteurs politiques s'y impliquent dans la vérité et sans faux-fuyant. Je vais donc vous parler de la réconciliation nationale non pas seulement telle qu'elle est prônée mais comme elle est vécue par le président Laurent GBAGBO.

Camarade militants vous devez vous réjouir d'avoir à votre tête un Homme comme le président Laurent GBAGBO parce que c'est un homme constant dans sa recherche de la réconciliation et de la paix pour ce pays. I- Le président GBAGBO un homme constant dans sa quête de réconciliation dans sa marche vers le pouvoir Pendant sa marche vers le pouvoir le président GBAGBO s'est montré homme de réconciliation et de paix d'abord dans la clandestinité, ensuite dans l'opposition et enfin dans son l'exercice du pouvoir 1- Dans la clandestinité - Pendant son exile en Europe de 1982 à 1988, le Président GBAGBO a, par amour pour ce pays, refusé les propositions les plus alléchantes qui l'invitaient à brûler sa patrie pour des intérêts étrangers inavoués.

- C'est lui qui en 1988 est entré au pays pour installer le multipartisme et la démocratie pendant que le président Houphouët crachait du feu. Il est venu avec pour seule arme le verbe de la vérité. Ce sont le verbe de la vérité et la méthode qui ont forcé l'avènement du multipartisme. 2- Dans l'opposition - C'est le président GBAGBO qui malgré son injuste incarcération le 18 février 1992 a tourné le dos à la violence et a fait confiance à la mobilisation des ivoiriens; - C'est lui qui lors du décès du Président Houphouët Boigny, alors que ses héritiers se battaient pour le pouvoir laissé vacant, a demander à ce que les prétendants au pouvoir évitent de souiller ce moment de recueillement national; - C'est le président GBAGBO qui après le boycott actif de 1995, et malgré les nombreux morts, mutilés et prisonniers, a lancé au pouvoir alors en place le slogan "asseyons-nous et discutons".

- C'est encore lui qui lors du coup d'état de 1999, fait dans l'intérêt du RDR à manœuvré pour restituer ce mouvement à l'armée Nationale de Côte-d'Ivoire pour en faire une transition plus ou moins réussie. Transition qui a permis, il faut le souligner, au pays d'avoir une nouvelle Constitution démocratique, d'organiser des élections à peu prêt démocratiques et d'installer un démocrate (Laurent GBAGBO) à la présidence de la République. 3- Dans l'exercice du pouvoir d'État - Le Président Laurent GBAGBO pour réconcilier les ivoiriens a répondu favorablement à toutes les conditions, même les plus fantaisistes pour que les présidents Bédié, Gueï et Ouattara mettent fin à leur exilés volontaire et reviennent en Côte d'ivoire dans la République;

- Toujours dans le souci de réconciliation le président GBAGBO à fait des mains et des pieds pour que tous ses gouvernements soient les plus inclusifs possible. C'est ainsi que le RDR est venu rejoindre les autres partis politiques dans le gouvernement de juillet 2002. Même si cela n'a pas empêché le coups d'État du 19 Septembre 2002 et la rébellion qui a suivi. - Mais notre champion Laurent GBAGBO est resté égal à lui même. Il a tout fait pour que la rébellion et les opposants intègrent la République, il les à mis à tous les postes de la vie politique, sociale et militaire pour avoir la paix par le rassemblement de l'ensemble des fils de ce pays vers l'essentiel.

- Il a même accepté que son opposition radicale dirige une institution comme la CEI. - C'est enfin lui qui à décidé que les élections de l'an 2010 soient les plus ouvertes, les plus inclusives possible pour obtenir la réconciliation. II- Pourquoi doit-on maintenant aller à la véritable réconciliation Nous devons nous réconcilier parce que le contexte s'y prête et que seule la réconciliation peut nous permettre d'atteindre notre objectif : la victoire du président GBAGBO aux élections de 2020.

1- le contexte

A- L'absence totale de volonté politique du pouvoir d'Abidjan de réconcilier les ivoiriens.

Le pouvoir Ouattara a fait de la division des ivoiriens son cheval de bataille et pour cela il prospère dans la violence et le trouble. Il est parvenu au pouvoir d'État par la violence et le trouble, et c'est par la violence et le trouble qu'il compte s'y maintenir. L'approche des échéances électorales de 2020 dans un manque total de dialogue est des plus inquiétant.

B- En effet le pouvoir Ouattara est abonné à la tricherie et à la fourberie parce qu'il sait qu'il est ultra minoritaire.

C'est pourquoi il a édicté des lois qui sont anti-démocratiques, iniques et malhonnête: - La CEI est composée à 90% de membres du RHDP et de ses satellites: cette composition est un scandale pour la démocratique et pour la justice dans ce pays, - Le découpage électoral qui fait la part belle aux localités acquises au RHDP, - Des Dozo et des supplétifs toujours en armes et qui menacent la paix et la quiétude nationale. - Les centaines de prisonniers à l'intérieur et même à l'international. On peut citer parmi ces prisonniers notre leader le président GBAGBO ; - Des centaines de personnes contraintes à l'exil et qui, instruites par les mésaventures de Hubert Oulaï et Assoa Adou refusent de regagner leur pays natal sans aucune garantie d'un retour apaiser.

C- La division dans le milieu politique La plus part des partis politiques sont divisés et les grandes coalitions ne sont pas en reste.

Cette division est si forte que même l'ex coalition anti GBAGBO rassemblée dans le RHDP n'est plus que l'ombre d'elle même car elle est fragmenté de toutes parts et subit une saignée dont elle ne se relèvera plus jamais. La saignée a commencé par le président Bedié et l'ensemble du PDCI puis le député Soro Guillaume et tous ceux qui le soutiennent y compris les hommes en armes...

2- seule la réconciliation peut nous faire gagner le élections de cette année.

En effet si le pouvoir à qui revient la gestion de tout le pays refuse de réconcilier les ivoiriens pour des raisons qui leurs son propres, il faut bien que quelqu'un le fasse et le président GBAGBO se propose de rassembler encore les ivoiriens.

a- D'abord seule la paix et l'entente vont nous permettre de présenter efficacement nos revendications concernant les élections et de les gagner sans bavure. b- Le pouvoir actuel compte sur le désordre pour faire un passage en force car il sait Pertinemment qu'il et minoritaire. Seule la désunion peut lui permettre de nous imposer une victoire d'un RHDP ultra minoritaire.

c- C'est une Cote d'Ivoire réconciliée qui peut faire échec à l'utilisation des armes dans ce pays.

d- Enfin n'oublions pas que pour le maintenir injustement loin de son pays, la procureure de la CPI , les avocats de l'État ivoirien et ceux des prétendus victimes ont toujours défendu la thèse mensongère selon laquelle "si on libère le président GBAGBO il y aura la guerre".

Le président est en train de montrer par cette campagne de réconciliation que c'est lui au contraire qui veut le bien et surtout la paix pour la Côte d'ivoire a l'approche des échéances électorales. Il veut le bien de la Côte d'ivoire sans mensonge ni canons cachés. Son amour pour sa patrie est si profond que malgré sa détention le président GBAGBO se présente comme l'unique personnalité capable de réconcilier la Côted'Ivoire et de la garder en paix.

Camarades militants, camarades militantes il nous faut aller dans le sens de la paix et de la réconciliation défendues par du président GBAGBO car la politique que mène le FPI à toujours été pour que les ivoiriens s'épanouissent dans la paix. Seul le Président Laurent GBAGBO à le parcours, la personnalité et le courage qui parlent en sa faveur et une fois de plus il ne lésinera sur aucun sacrifice pour la paix dans son pays. N'avons nous pas choisis la voie longue, difficile mais sûre de "la transition pacifique à la démocratie". C'est tout un programme pour lequel le FPI et son leader ne trahiront jamais les ivoiriens. Je vous remercie.

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Commentaires
G
suis d'accord avec le sg
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LE COMBATTANT
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