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LE COMBATTANT
30 décembre 2019

GNAGNE YADOU MAURICE: LA CLÉ DU RETOUR DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO, SUR LA TERRE DE SES ANCÊTRES, EST DANS LES MAINS DU FPI

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Dans le cadre de la gigantesque tournée de paix (106 délégations sur toute l’étendue du territoire national), de réconciliation et surtout du retour du Président Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, la délégation 78, conduite par le vice-président Gnagne Yadou Maurice a déposé ses valises dans la région de la Nawa, plus exactement à Soubré. Parti d'Abidjan pour Soubré, le vendredi 29 novembre dernier, le vice-président Gnagne Yadou Maurice a rencontré les responsables du FPI de la localité pour une réunion technique dans l'optique de faire l'état des lieux de la marche des Fédérations dans la région de la Nawa. Cette séance de travail a eu lieu au domicile privé de l'Honorable Traoré Mamadou, de 20 à 22h.

 

Initialement prévu à 9h le lendemain samedi, c'est aux environs de 13h qu'a débuté le meeting. Ce retard est dû à des problèmes d’ordres techniques et sécuritaires. Une fois ces problèmes résolus, la fête pouvait commencer. Avec une mobilisation et une animation des grands jours : 11 bâches dressées accueillaient les militants venus des 4 fédérations de la Nawa, au stade du village de Galléa.

 

Après l'accueil du messager du Président Laurent Gbagbo par les militants, militantes  et sympathisants, suivi de la cérémonie traditionnelle de la libation du Chef de terre de Galléa, place est donnée aux allocutions.

Le président du comité d'organisation (PCO), le Camarade Kakou Essoh Jean-Christophe a pris la parole pour souhaiter la bienvenue au vice-président Gnagne Yadou Maurice et sa délégation.

« Je vous salue tous, et vous souhaite la bienvenue à Galléa ce matin. En ce jour solennel et mémorable, je voudrais vous saluer humblement et vous remercier pour avoir fait le déplacement au nom du Front Populaire Ivoirien. Votre présence montre votre attachement  au parti du Président Gbagbo. » A-t-il déclaré.

A la suite du PCO, le Fédéral FPI de Soubré et le SN de Région de la Nawa, les Camarades  Mabé Boli Innocent et Tina Zabouo, prendront tour à tour la parole pour souhaiter la bienvenue à la Délégation envoyée par le Président Gbagbo Laurent et son Parti, le FPI.  

Ensuite viendra le tour du représentant du PDCI-RDA au nom de son parti, et au nom des partis membres de sa plateforme CDPR. Il prendra la parole pour adresser le message de paix aux ivoiriens présents à cette manifestation.

« Camarade vice-président, Camarades membres des Fédérations du FPI de la région de la Nawa, je voudrais vous saluer au nom de la CDPR plateforme regroupant le PDCI, le Cojep, le Raci, soit 17 partis politiques. Nous sommes heureux et notre joie est d'autant intense que depuis quelques mois, nous avons décidé de regarder dans la même direction. Nous saluons tous les responsables politiques qui ont eu la clairvoyance d'initier le rassemblement des filles et fils de ce pays. Depuis la signature de la plateforme, nous avons retrouvé une autre santé, et nous avons réappris à rêver car dans l'union et dans la paix, rien n'est impossible. Nous sommes dans l'attente de toutes les actions en vue de la réconciliation mais en même temps nous préparer à la compétition électorale. Aujourd'hui, notre seule préoccupation, c'est la réconciliation. C'est pourquoi nous souhaitons que tous ceux qui sont retenus hors du pays puissent revenir dans les meilleurs délais pour la réconciliation vraie et définitive, a-t-il insisté. »

 

Prenant la parole, à son tour pour conclure cette rencontre grandiose et fraternelle, le vice-président Gnagne Yadou Maurice s'est adressé aux ivoiriens et surtout aux militants du Front Populaire Ivoirien. Avant tous propos le vice-président a demandé à l'assistance d'observée une minute de silence à la mémoire de toutes celles et de tous ceux, Ivoiriens ou non, qui sont morts pendant la guerre en Côte d'Ivoire et au cours de ces années interminables d’incertitudes. Il a également salué au nom du président Laurent Gbagbo les militants présents au meeting. Nous vous proposons un large extrait de son intervention pédagogique à Galléa.

«  (...) Camarades du PDCI et des autres partis de sa plateforme, cette union que nous retrouvons enfin est celle qui a fondé les grandes nations qui  ‘’gouvernent’’ le monde. En effet, ces pays-là qui ‘’dirigent’’ le monde par leur puissance, nous voulons dire, qui peuvent changer un président d’un autre pays souverain quand ils veulent et en fonction de leurs intérêts en dépit du Droit international qui fonde les Souverainetés des peuples et le respect entre ces peuples, nous donnent la leçon que quand les fondements de leur existences, en tant que pays, en tant que nation sont mis en danger, les fils et filles de ces pays puissants se mettent ensemble pour lutter, pour sauver leur nation, pour sauver leur pays. Et nous devons retenir les leçons que nous donnent ces nations ‘’puissantes’’. Parce que sans la nation, sans le pays, il n’y a pas de citoyens. Sans la Côte d'Ivoire, il n’y aura pas de FPI, sans la Côte d'Ivoire, il n'y aura pas de PDCI, sans la Côte d'Ivoire, il n'y aura même pas de RDR ni de RHDP. Bref sans la Côte d'Ivoire, il n'y aura pas de partis politiques. Et enfin sans la Côte d’Ivoire il n’y aura pas de politique tout simplement. La Côte d'Ivoire est notre patrimoine commun. C’est en elle et avec elle que nous retrouvons notre identité et nous donnons un sens à notre existence en tant que citoyen. Et nous devons protéger ce patrimoine, nous devons lutter, lutter ensemble, nous serrer les coudes pour sauver notre pays (...). »

Camarades militantes, camarades militants et peuple de Côte d’Ivoire, c’est donc dans le cadre de l'initiative prise par le Président Gbagbo Laurent, initiative à laquelle adhère le Président Henri Konan Bédié – celle de tout mettre en œuvre pour retrouver enfin une vraie réconciliation pour les ivoiriens, pour les ivoiriennes, pour notre pays, notre patrie, la Côte d'Ivoire, mais aussi pour celles et ceux qui nous ont fait l’honneur de choisir notre pays comme terre d’accueil –, que nous sommes là pour vous donner le message de paix et de réconciliation de notre leader Laurent Gbagbo et de son Parti.»

« Nous ne pouvons pas, cependant livrer un tel message, poursuivra-t-il, sans saluer les fédérations de Soubré, de Grand Zattry, d'Okrouyo, et de Liliyo qui nous reçoivent, en ce début d’après-midi (..). Camarades joignez-vous à nous pour saluer chaleureusement nos frères du PDCI venue nous soutenir avec une importante délégation conduite par le frère Amani Alain, et les membres de sa plateforme, la CDRP.»

« En ce qui est du message que j’ai la mission de vous porter, sachiez Camarades et peuple de Côte d’Ivoire que le Président Gbagbo Laurent se porte très bien. Il se porte très bien. Sa détermination dans la lutte pour l’indépendance et la souveraineté de la Côte d'Ivoire, qu'il a commencé depuis les années 1969-70, reste intacte. (..). Aujourd'hui nos frères du PDCI, nous rejoignent dans ce combat. Nous ne devons que nous en réjouir. Frère du PDCI, je vous adresse toutes mes félicitations parce que vous avez compris enfin que notre destin commun est celui de lutter ensemble pour que notre pays ne connaisse plus jamais l’asservissement. On nous a trop volé disait Houphouët, et on continue de nous voler, avec désormais les orpailleurs dans nos régions (...) ! Nous devons lutter ensemble pour que notre pays ne connaisse plus jamais d'humiliation, on nous a trop humiliés. Oui nous devons nous réconcilier parce que sans réconciliation, il n'y a pas de paix, et sans paix, il n'y a pas de développement ; c’est pour cela que vous avez toujours été pour le ‘’dialogue’’ au PDCI. C’est pour cela que le FPI a fait du ‘’asseyons-nous et discutons’’ sa règle et sa philosophie de gestion des palabres entre frères en politique. Nous devons faire de ces deux approches dans notre vie commune les moteurs de la réconciliation, de la paix et du développement de notre pays. Et pourquoi, nous devons nous développer, une fois que les préalables d’une vraie réconciliation et d’une paix durable sont respectés en tant qu’objectifs absolus à atteindre ?  Nous devons nous développer pour laisser un héritage à nos enfants et à nos petits-enfants.  Nous devons nous développer  pour prouver  au monde et à notre peuple, que ce pays est riche. Ce pays est tellement riche qu'il est inconcevable, il est insupportable que ses enfants aillent en exil et mourir dans la mer Méditerranée aux portes de l’Europe. La Côte d’Ivoire est devenue aujourd'hui, un pays qui regarde impuissant ses enfants le fuir pour aller mourir dans la mer Méditerranée.  Camarades du PDCI, si vous êtes digne de l'histoire de votre parti, là-dessus aucun doute n’est permis, et nous savons que vous l’êtes, rejoignons-nous pour la réconciliation comme le Président Gbagbo nous l’a instruit. Et comme le Président Gbagbo Laurent et le président Henri Konan Bédié en ont pris la résolution historique de se rencontrer à Bruxelles pour donner le coup d’envoie. Nous pouvons tous tomber et c’est naturel. Cependant nous pouvons et devons aussitôt nous relever pour reprendre ensemble le combat là où nous l’avons laissé (...). Nous devons nous pardonner les erreurs du passé, mais ne jamais oublier pour éviter de les répéter. Nous devons nous convaincre que nous sommes une génération sacrifiée dans ce combat et pour ce combat ; car c’est au moment où nous devons jouir des fruits du combat de nos prédécesseurs que nous sommes appeler à nous engager et à réengager le peuple de Côte d’Ivoire dans le combat de la souveraineté au décours de cette crise qui nous a été imposée (...). Frères du PDCI et vous tous qui êtes là, le FPI affirme que ce combat-là, nous n’avons pas le droit de le laisser en héritage à nos enfants et nos petits-enfants. Nous devons nous battre ensemble pour leur offrir un monde meilleur, un pays dans lequel ils trouveront toutes les opportunités pour s’épanouir. En cela le meeting de Treichville, organisé par le FPI et le PDCI, fut un moment historique. Et ce moment de retrouvailles historiques fut apprécié par la quasi-majorité des ivoiriens épris de paix, d’ici et de la diaspora. Les deux partis historiques sont condamnés à sauver le pays. Il y va de leur responsabilité historique.»

 

Abordant l’un des points essentiels de la problématique de la réconciliation dans le pays, le Vice-président Gnagne Yadou Maurice va informer les militants et militantes du FPI ainsi que les membres des Partis venus soutenir sa mission, que le Président Gbagbo Laurent a été acquitté et libéré.

« Le président Laurent Gbagbo, dira-t-il, a été acquitté le 15 janvier 2019 (…). Beaucoup se demandent pourquoi acquitté et libéré, le président est encore à Bruxelles ? Pourquoi le maintiennent-ils encore à Bruxelles malgré le verdict des juges de la Chambre I de la Cour Pénale Internationale (CPI) qui l’a blanchi de toutes les souillures que les ennemis de ce pays ont déversées sur lui ? Et pourquoi ce cirque juridique d’un Appel de la procureure, totalement incongru, qui montre l’embarras de ces juges ? La réponse est simple et limpide depuis que les avocats de l’Etat ivoirien ont écrit à la CPI de ne pas permettre au Président Gbagbo Laurent de rentrer en homme libre dans son pays, la Côte d’Ivoire : c’est parce que ce gouvernement ne veut pas de la réconciliation. Le message est clair. Monsieur Alassane Ouattara et son gouvernement ne veulent pas de la réconciliation des Ivoiriens. Ils ne veulent pas de la paix en Côte d’Ivoire, et ils ne veulent pas du développement de la Côte d’Ivoire pour les Ivoiriens. Peut-on vraiment envisager une réconciliation en Côte d’Ivoire sans le Président Gbagbo Laurent ? Si la réponse est non, et c’est cette réponse qui s’impose à nous tous, alors Alassane Ouattara et son gouvernement ne veulent pas de la réconciliation ! Dans ce cas-là, et comme le peuple dans son ensemble a vu clair dans cette affaire, et veut coûte-que-coûte la réconciliation pour fuir la misère, c’est à ce peuple d’exiger la réconciliation à ceux qui n’en veulent pas, et qui écrivent pour que le Président Gbagbo Laurent qui est un témoin important de notre histoire récente, acquitté et libre désormais, ne vienne pas donner son témoignage pour la réconciliation des Ivoiriens. »

Et en puisant dans la culture de nos terroirs, le vice-président en appelle à la prise de conscience de ce peuple en donnant un exemple : « Oui Camarades, nous interpellons le peuple de Côte d’Ivoire, dans ses différentes composantes, et lui demandons ceci : si dans vos familles, dans vos quartiers, dans vos villages, dans vos régions, vous envoyez des messagers pour aller remplir une mission à l’étranger en votre nom, et qu’il leur arrive malheur en chemin ou au lieu de la mission, déciderez-vous de les laisser, de les abandonner, et de les oublier là où ils sont retenus ? » La réponse des militants et militantes et aussi bien de la population est cinglante et ferme : « Nooooonnnnnnn ! » Et au vice-président de dire : « Camarades et frères vous avez pleinement raison ! Nos ancêtres ne vous le pardonneront pas ! Car cela jette la malédiction sur les vivants qui ont choisi l’humiliation de la nation.» Et donnant des exemples historiques, il dira : « l’Algérie et le FLN n’ont pas oublié Ben Bella dans sa prison ! Le Ghana et le parti de l’Osagyefo n’ont pas oublié Kwamé N’krumah en prison, au contraire, le peuple ghanéen l’a conduit de la prison au palais présidentiel ! La Tunisie et le Néo-Destour n’ont pas oublié Habib Bourguiba en prison ! L’ANC et les combattants anti-apartheid n’ont pas oublié Mandela en prison ! Et les exemples de ce genre je peux en citer beaucoup en Afrique. Alors pourquoi vous, vous accepteriez d’abandonner vos envoyés pris en otage, bien qu’acquittés et libérés de la prison ? Sommes-nous un peuple différent des autres peuples ? Avions-nous un minimum de dignité ? Si oui nous ne devons pas accepter le discours de ceux qui viennent vous raconter des histoires du genre Gbagbo ne reviendra plus ! C’est même une honte que de soutenir cette affirmation, au moment où il est acquitté et libéré. Qui le retour de Gbagbo Laurent dérange, en dehors de ceux qui se sont dévoilés en écrivant à la Cour d’Appel de la CPI ? Parce qu’en vérité qu’est-ce qui le retiendrait là-bas ? La politique ? Si c’est la politique alors nous devons courageusement dénoncer ceux qui sont dans cette manœuvre déshonorante pour notre pays.» Le vice-président poursuivra pour dire que : « si le Président Gbagbo et son jeune ministre Blé Goudé sont acquittés et libérés, lavés de toutes les souillures déversées sur eux, il serait indiqué que Fatou Bensouda et la CPI aillent chercher les coupables du drame ivoirien ailleurs. »

 

« Camarades, la clé du retour du Président Laurent Gbagbo, sur la terre de ses ancêtres, est dans les mains du FPI, de ses alliés et du peuple de Côte d’Ivoire, et au-delà de l’Afrique entière, qui doivent se lever pour arrêter ce cycle infernal historique qui consiste à déporter nos leaders en exil forcé. Cela doit cesser avec cette génération ! Nous devons nous battre, en tant que peuple digne, pour que le Président Gbagbo Laurent rentre en Côte d'Ivoire. Il est temps pour les militants de se battre pour exiger le retour du Président Laurent Gbagbo. (..) Les militants du FPI, du PDCI et tous les ivoiriens doivent se tenir prêt pour les mots d'ordre à venir en vue de la libération de notre Président, de son ministre et de la Côte d’Ivoire (..). »

Nous devons nous unir autour de nos leaders historiques Gbagbo et Bédié pour retrouver l’honneur perdu de notre nation, car ils ont décidé de se mettre ensemble aujourd'hui pour libérer la Côte d'Ivoire et l'engager demain sur la voie du développement pour le bonheur des ivoiriens. Notre désunion nous a coûtés le drame que notre peuple a connu et continue de vivre. Notre union sacrée doit sonner le tocsin de la rédemption de notre peuple, et de notre nation bien-aimée. Le Président Laurent Gbagbo doit rentrer dans son pays sans aucune condition et entrave de quelque nature que ce soit. La communauté des hommes, pour ne pas dire communauté internationale, doit sentir cette exigence absolue du peuple de Côte d’Ivoire. Et je le répète, ce peuple doit se mobiliser et se lever comme un seul homme pour faire sentir cette exigence existentielle au monde entier. La Côte d’Ivoire veut sa liberté ! Le peuple de Côte d’Ivoire veut être maître de son destin ! Et surtout ne cherchons pas une alternative vaine à la place de celui (le président Laurent Gbagbo) qui est bien présent et acteur principal de notre histoire : celle qui a vu massacrer et mourir des dizaines de milliers de nos compatriotes. »

A-t-il conclu, en remerciant les militants et les populations pour leur mobilisation.

Et c’est aux sons des musiques patriotiques et celles de la région de la Nawa que le meeting de la délégation 78 a pris fin dans l’allégresse.  

 

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