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LE COMBATTANT
22 octobre 2019

L.Gbagbo : Je ne peux pas accepter que ceux là dirigent la Côte d’Ivoire. Tant qu’ils seront là, je serai candidat contre eux.

LGcampagne_DABOU

Vive moment d’émotion et de retrouvailles hier, au stade de Dabou, entre les populations du Léboutou et le président Laurent Gbagbo, lors de son dernier meeting à l’intérieur du pays dans le cadre de la campagne du candidat de La majorité présidentielle. C’est que Dabou est une ville symbole pour Laurent Gbagbo. Cette ville a abrité le congrès constitutif du Front populaire ivoirien les 19 et 20 novembre 1988 et a été la première étape de la campagne présidentielle de 2000 de Laurent Gbagbo.

 

Pour marquer donc leur totale adhésion à la candidature de leur “fils”, les populations de Dabou, accompagnées de celles de Jacqueville, Grand Lahou, Sikensi et Tiassalé, ont intronisé symboliquement Laurent Gbagbo président de la République pour lui dire que son second mandat est un acquis dès le premier tour. « Chers frères de Dabou, nous avons fini la campagne mais Dabou est un passage obligé. On ne peut pas en tant que fils du FPI faire une campagne sans passer à Dabou. Je suis venu demander vos voix parce que je souhaite continuer avec vous le travail de restauration du pays que nous avons entrepris », a confié Laurent Gbagbo. Après avoir salué la mémoire de Harris Memel Fotey, grâce à qui de nombreux doyens d’universités ont intégré le FPI, le candidat Gbagbo a rappelé une phrase du célèbre professeur prononcée en 2000. Ce, en l’imitant tant au niveau de la gestuelle que de la diction : «le peuple dit que le temps de Gbagbo est arrivé.»

Et pour le candidat LMP, il est dans la continuité de ce temps pour la cohésion, la sauvegarde, la dignité et la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Raison pour laquelle, face à des milliers de personnes venues l’écouter, il a dit que certains politiciens devraient avoir honte de briguer la magistrature suprême du pays pour avoir demandé la dissolution de l’Assemblée nationale, la mise sous tutelle de la Côte d’Ivoire, l’organisation des élections par l’ONU, le désarmement des forces de défense et de sécurité républicaines, après avoir endeuillé et contribué à endeuiller les ivoiriens. « Quoi, mon pays ? On va laisser la gestion de mon pays à un organisme extérieur ? Ceux qui ont dit ça sont des masques qui agissent pour des intérêts de l’extérieur. Je ne peux pas accepter que ceux là dirigent la Côte d’Ivoire. Tant qu’ils seront là, je serai candidat contre eux. Il faut se battre contre ces masques et je suis venu demander vos voix pour leur faire échec. » Pour Laurent Gbagbo, il faut très vite sortir de toutes les anormalités qu’a connu le pays. Une fois au pouvoir au premier tour, il va dérouler totalement son programme et les opposants pourront s’opposer en dehors du gouvernement. Car ceux qui se disent opposant et qui y sont non seulement ne travaillent pas mais empêchent ceux qui veulent travailler de le faire. Par une victoire sans alliance, donc sans deuxième tour, ce problème sera définitivement résolu.

Adepte d’une campagne civilisée, donc sans violence, Laurent Gbagbo a demandé aux populations du Léboutou d’accueillir ce jeudi l’un de ceux qui se réclament héritier de Félix Houphouët Boigny et de lui poser des questions assez simples. « Quand on attaquait la Côte d’Ivoire vous étiez où ? Quand nos parents mouraient, vous étiez où et avec qui vous marchiez. Quand on m’a amené partout pour avoir la paix, vous étiez où ? », a suggéré Laurent Gbagbo avant de poursuivre : « après tout ça, vous voulez être président. C’est trop facile », a-t-il lancé à la foule qui a marqué son accord. Pour le candidat LMP, « à cause des héritiers on ne peut plus respirer en Côte d’Ivoire. Si nous ne disons rien, ce n’est pas parce que nous n’entendons rien ou que nous ne voyons rien. Ils sont là Houphouët, Houphouët, mais toi tu as fais quoi ? On ne vote pas un parti mais un individu. Et en Côte d’Ivoire, il y a ce que Houphouët a fait qui est là et ce que Gbagbo a fait qui est là. Au milieu, il n’y a rien. » Citant certaines de ses réalisations, Laurent Gbagbo a parlé des travaux sur l’autoroute du nord et sa continuité, la construction de la présidence de la république, l’Assemblée nationale, l’Hôtel des députés.

De même que les travaux du pont de Jacqueville et l’extension du port d’Abidjan. « Eux, ils ont fait quoi ? C’est même moi qui balaye la maison de leur père. Ce sont de faux héritiers », a-t-il conclu après avoir invité tout le Léboutou, et en particulier les jeunes à son meeting de clôture, vendredi au stade Félix Houphouët Boigny, où il a un message fort à leur endroit. Bien avant son intervention, Dominique Tayoro Dalmas, porte parole des populations, avait rassuré du soutien des populations à Laurent Gbagbo. « Avec vous, nous allons garantir les acquis de notre lutte. Pour nous, vous êtes bien l’homme de la situation”.

VPG

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