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LE COMBATTANT
21 octobre 2019

LES CONFIDENCES DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO SUR SA LÉGENDAIRE SÉRÉNITÉ DANS LA LUTTE

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Plusieurs observateurs de la scène politique ivoirienne et même certains partisans du Président Laurent Gbagbo se sont toujours interrogés sur la grande sérénité du Président face à toutes les difficules qu’il traverse depuis son entrée en politique. 

Depuis le déclenchement de la salle guerre en septembre 2002, engagé par la nebeuleuse France via ses sattelites n’a  jamais ébranlé le père de la démocratie en Côte d’Ivoire.

Pour répondre à cette question des observateurs et surtout certains partisans du Président Laurent Gbagbo,  LE COMBATTANT , revisite pour ses lecteurs à travers l’explication du Président Laurent Gbagbo sur sa légendaire senérité dans le combat politique dans son livre entretien-vérité.

«  Moi, je ne pense rien de ces différentes réactions.Je refléchis et j’agis. Je fais ce qu’il me semble juste de fairepour la Côte d’Ivoire et pour l’av_nement de la démocratie. Vous savez, je fais de la politique depuis que j’ai dix-neuf ans. Aujourd’hui j’en ai quarante-quatre. Au début,quand il y avait des réactions d’incompréhension,j’étais très touché et quelquefois il m’arrivait même de pleurer. Cela était dû au fait que je n’étais pas assez solide,pas assez mûr ; que je n’étais pas assez homme. Depuis,j’ai appris à connaître les hommes,à connaitre la nature humaine. J’ai appris à faire la part de la méchanceté,de la jalousie,de la mesquinerie, de la naîveté (la vraie et la fausse) de la peur,de l’ignorance. J’ai appris à faire la part de tout ça. Je suis donc plus serein quand les gens réagissent ç ce que je fais. Quand j’ai constaté ici et là les réactions de mes compatriotes ( dont certaines m’étaient favorable et d’autres hostiles), je n’ai pas réagi à ces réactions. En politique,il ya un axiome très simple : il faut savoir ce que l’on veut. Quand on sait ce qu’on veut,on est serein. J’ai une réflexion et une action à mener. Je les mène.Je sais bien qu’un jour,tous ces gens qui allument le feu et qui crient au feu seront bien obligés de se déterminer par rapport à cette réfléxion et à cette action. Non, ces réactions ne m’ont pas ému. J’ai résolu de ne jamais prendre de décision politique sur les base des réactions de mes voisins de palier. Je me suis tenu à cetterésolution. Je savais que ces clameurs allaient finir par se taire. Et elles se sont tues. Quoi qu’il en soit,il faut faire la part des choses.Il y’a ceux qui sont faussement émus ; leurs cris servent à camoufler leurs propres carences ; ceux-là,il faut les frapper de mépris. Il y’a en outre,ceux qui sont véritablement émus parce qu’ils ne comprennent pas toujours la machine des choses ; ils sont assez déboussolés,perdus.Ceux-là,il faut aller à eux et parler avec eux ; il faut leur expliquer. C’est ce que font en ce moment les militants du Front Populaire Ivoirien. », a-t-il déclaré

Source : Côte d’Ivoire, Histoire d’un retour, page 28 et 29

NB : Le titre est de la rédaction

 

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