LAURENT GBAGBO : C'EST AUX ARMES QUE GUILLAUME SORO DOIT SA PLACE. IL DEVRA S’INQUIÉTER SI UN JOUR IL NE LES A PLUS AVEC LUI.

c'est aux armes que Guillaume Soro doit sa place.Il devra s'inquiéter si un jour il ne les a plus avec lui. Un changement de Président n'avait pas amené un changement d'armée en Côte d'ivoire: les gouvernements passent,l'armée demeure. L'ancienne était,quoi qu'on dise,enracinée dans la légitimité républicaine,avec des cadres et des officiers de haute tenue.La nouvelle est un conglomérat hétéroclite d'ex-rebelles incontrôlable,de Putschistes,de miliciens. L'armée française est donc sans doute pour lontemps en Côte d'ivoire,ne serait-ce que pour protéger les Ivoiriens contre leur propre armée,incapable de ne pas se livrer au pillage.

  Avis que partage le journaliste ( Ivoirien) Théophille Kouamouo qui commente avec ironie dans une contribution au journal en ligne Gri Gri International : " C'est le contribuable français qui va payer pour assurer les tâches de police et de gandermerie dans un pays indépendant depuis cinquante ans !" Sûr de lui et de l'impunité que lui vaut le soutien constant de la communauté interntionale,quil'a choisi, Ouattara a admis cette complicité avec son (fidèle fils) Soro à Korhogo,devant un parterre de militants,fin juillet 2013,à peine trois ans avoir déclaré le contraire dans une interveiw à Africa 24 :" Bien sûr,Soro a estimé à un moment donné que nous ,les anciens,étions engagés dans unevoie qui peut être ,allait prendre trop de temps pour faire aboutir notre combat. (...)

   Au debut de la guerre,raconte le Quotidien Notre voie,proche de Gbagbo,le 16 Octobre 2010, les membres de la rebellion ivoirienne ont parcouru les villes et villages,dans le nord de la Côte d'ivoire,pour expliquer le bien-fondé de leur action sanguinaire et se faire comprendre par leurs parents. (...)

  Quand enfin,enquêteront-ils,les fins limier de la CPI,sur les responsables des nouveaux massacres de Duékoué,en 2011? Les 28,29,30 Mars 2011,pendant que les deux Président continuent de de se toiser à Abidjan dans un face-face de plus en plus dramatique,les forces d'Alassane Ouattara lancent leur offensive contre le sud en direction d'Abidjan,en parfaite synchronisation avec la force française Licorne,qui commence ses bombardements dans la capitale sur les casernes de la gendarmerie où vivent des familles,sur l'immeuble de la RTI et sur la résidence de Laurent gbagbo.

  Les rebelles entrent dans Duékoué,cité charnière contre le Nord et le Sud.Après la bataille commence le massacre des civils. Des chasseurs traditionnels Dozos,des miliciens de toutes nationalités,investisent la ville et les villages environnats.Ils tirent la population et abattent ceux qui appartiennent à l'éthnie Guéré. Mille ou deux mille hommes,femmes et enfants,sont violés,abattus,égorgés,brulés vifs.

Extrait du Livre Laurent Gbagbo et François Mattei, Libre pour la vérité et la justice

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Qui tu par épée périra par épée