YOUAN BI AGENOR : PRÉSIDENT SANGARE ÉTAIT UN HOMME QUI CROYAIT FERMEMENT A L' ISSUE HEUREUSE DE LA LUTTE.
Suite au décès du vice-Président et Président par intérim du Front Populaire Ivoirien, Sangaré Aboudrahmane le samedi 3 novembre dernier à la clinique Farah sis à Abidjan-Marcory. Plusieurs résistants et démocrates du monde entier saluent la mémoire d’un digne combattant. Le secrétaire National Youan Bi Agénor a décide enfin de rendre un dernier hommage à son père après plusieurs reports dû au choc de la disparution du grand combattant. Notons que Sangaré Aboudrahmane a été un soutien très essentiel pour les membres du COJEP MOUVEMENT SOUTIEN A GBAGBO et surtout un véritable Père pour le camarade Youan Bi Agénor.
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« Le président Sangaré était un homme qui croyait fermement à l'issue heureuse de la lutte. »
Disparu brutalement dans la matinée du samedi 03 novembre 2018, le président Aboudrahamane Sangaré laisse derrière lui des enfants qui ont gardé bien de souvenirs agréables de l’homme. Tel que le célèbre écrivain africain, Ahmadou Hampaté BA, l’a si bien écrit, En Afrique, un vieillard qui meurt, c’est toute une Bibliothèque qui brûle, mais dans notre cas, notre sage Sangaré, avant de partir, a vidé sa bibliothèque en formant des jeunes loups de la politique africaine en général et en particulier de la Côte d’Ivoire. Parmi ces jeunes loups, nous pouvons citer sans aucun risque de nous tromper le combattant Agénor Youan Bi
« Nous étions en Mai 2013 à la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA) quand le ministre Douaty Alphonse (voisin de cellule du président Sangaré) m'informa que le président Aboudramane Sangaré a souhaité échanger avec certains de mes camarades que je devrais choisir et moi. Ainsi le lendemain nous partîmes croiser notre hôte du jour, le doyen Sangaré au Bâtiment des Assimilés. Notre équipe était composée de Yves Gnakouri Grodji, Gnaly Hyppolite dit Thabo Mbeki, Martial Yavo, Zahe Brice et moi-même. Quant au président Sangaré, il s’est fait accompagné du ministre Douaty. Après les civilités, le président nous posa une et une seule question :
- Malgré ce que vous avez subi et continuez de subir, est-ce que vous croyez encore en cette lutte ?
Chacun de nous a répondu par l'affirmatif avant de réaffirmer son engagement à toujours continuer la lutte.
Après nos réponses, Le président Sangaré nous a juste souri et est remonté en cellule.