LA PREMIÈRE DAME SIMONE EHIVET GBAGBO : NOUS SOMMES VENUS POUR REPRENDRE LE COMBAT.

Face à la pression des démocrates du monde entier exigeant la libération des prisonniers politiques de la crise postélectorale de novembre 2010-2011, le régime totalitaire d’Abidjan  a enfin cédé. Depuis le lundi 6 août dernier, Monsieur Ouattara a finalement pris une ordonnance pour libérer les détenus d’opinions qui croupissaient dans les prisons ivoiriennes.

    Ce mercredi 08 août, la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo et les camarades (Le Ministre Lida Kouassi Moise ; Assoa Adou ; etc.) ont effectivement retrouvés l’air de la liberté. Dès sa sortie de prison, la première Dame Simone Ehivet Gbagbo a regagne son domicile sise à Cocody -Riviéra Golf  où l’attendaient plusieurs militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien. Plus tard elle fut rejoint par les Ministres Assoa Adou, Lida Kouassi Moise et le vice Président Theidé Jean Gervais.

 Après l’accueille triomphal et les salutations entre les responsables du parti de Gbagbo et la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, place aux choses sérieuse.

Prenant la parole en première position, le Ministre Lida dit ceci : « Il me revient de donner les nouvelles des prisonniers des prisons d'Alassane Dramane Ouattara. Je veux vous dire 2 choses : Au nom du Dr ASSOA ADOU, je veux vous dire MERCI. MERCI parce que vous avez tenu haut le TEMPLE. MERCI AU gardien du temple parce que grâce à lui nous retrouvons un parti debout co tre vents et marées, contre tous les porteurs de gourdin. Vous avez tenu. Ceux qui n'aient hier notre présence dans les sous sol de la Côte d'Ivoire on du se rétracter en informant que le nombre de prisonniers est passé de 00 à 800...Ohooo honte. Chers camarades nous sommes l'échantillon des 800 détenus et exilés qui ont été brusquement soudain annoncé au monde entier. Si y'avait un mot plus Grand que MERCI, Je le dirai. Mais je ne peux que dire MERCI. Qu'est ce que la prison pour un homme politique ? Qu'est ce que la prison pour un militant du FPI ? La prison n'est plus pour nous une calamité. JAMAIS JE NE POURRAI. La prison pour nous est un moment d'incubation. C'est un moment de pourrissement mais c'est surtout un moment de renaissance, de ressourcement. UN MOMENT DE REFONDATION. On nous a promené partout mais nous revoici. La BIBLE dit que si le grain MEURT, comment portera-t’il le fruit ? SIMONE A ÉTÉ TRIMBALLÉ MAIS REGARDEZ LÀ BIEN , ELLE BRILLE. Elle est prête pour le combat. ON PEUT QUITTER EN PRISON POUR ALLER À LA PRÉSIDENCE. CHERS CAMARADES nous sommes sortis mais nous allons vers le palais. Nous avons un moral d'acier. Le FPI RESTERA DEBOUT JUSQU'AU PALAIS... », a déclaré Lida Kouassi

Après sa suite, le Ministre Assoa Adou de prendre la parole pour remercier les camarades

 « Chers camarades je veux vous dire MERCI MERCI MERCI. Grâce à vous nous avons tenu. Je veux rendre hommage ici à KOUA JUSTIN. Il était au camp pénal de Bouaké. Une nuit , LIDA et MOI ils ont voulu nous assassiner. Quand ils n'ont pas réussi , ils nous ont transféré au camp pénal de Bouaké. C'est grâce à nous qu'il a vu le soleil. Au camp pénal il est resté dans une cellule petite et on lui donnait la nourriture par un petit trou. Nous allons commencer à marcher avec vous. Nous allons avoir une première victoire en octobre avec la libération du président GBAGBO puis en 2020...Ensemble nous arriverons. », a  affirmé Assoa Adou.

A sa suite, la Première Dame Simone Gbagbo de prendre la parole, et elle a fait les éloges du Président Aboudrahamane Sangaré, surnommé le gardien du temple, avant d’appeler ses partisans à tourner la page pour entamer un nouveau combat.

 « Je n'ai pas de mots quand je vous vois. Normalement ce jour je ne peux et ne dois pas parler. Tout ce que je dois dire, tout ce qui est dans mon ventre là si ça doit sortir, faille que j'en parle d'abord à mon président, le camarade ABOUDRAHAMANE SANGARÉ. Sincèrement j'aimerais que vous vous joignez à moi pour dire MERCI À ce grand monsieur. C'est un DIGNE et un DUR. S'il n'était pas là, le Parti serait mort à l'heure actuelle. MERCI à lui. Chers camarades nous sommes sortis et nous sommes là. LIDA l'a dit, nous sommes venus mais pas pour dormir. Nous sommes venus pour reprendre le combat. Nous sommes venus pour engager la marcher vers le pouvoir. Nous sommes venus, LEVEZ VOUS, PREPAREZ VOUS ET METTEZ VOUS À MARCHER CAR NOUS ALLONS VERS LE POUVOIR... »,  a  déclaré Simone Ehivet Gbagbo.

Enfin le Président par intérim Sangaré Aboudrahmane de prendre la parole, pour remercier les camarades

« HONNEUR À SIMONE GBAGBO, ASSOA ADOU, LIDA KOUASSI. Je suis surpris que SIMONE GBAGBO me fait des éloges alors que c'est elle qui est venue nous dire de créer un parti et nous avions peur. MERCI aux parents qui ont souffert. MERCI À EDS. MERCI aux militants, militantes. Je vous ai dit que nous sommes sur le chemin du fardeau et ce chemin nous conduit sur le chemin de la gloire. Le coq est entrain de chanter, le soleil est entrain de se lever. Dans la sueur, le sang et les larmes vous avez fait une sacrée REMONTADA. Vous avez fait confiance à LAURENT et SIMONE. Je suis fier de vous. Un jour nouveau est entrain de se lever. Vous avez compris le coût d'accélérateur qu'on donne au FPI. Nous allons vers 2020 et nous sommes là pour gagner en 2020. Tout ce que vous avez fait est entrain de sortir aujourd'hui. MERCI POUR CE GRAND CONGRÈS À MOOSSOU qui annonçait déjà l'arrivée de SIMONE GBAGBO. Nous avons rendu HOMMAGE à une grande dame...Je vous remercie. Nous sommes maintenant engagés. Nous souhaitons que les militaires sortent. Nous attendons nos camarades en exil. A eux de se préparer et les fêteront. Cette libération annoncé l'arrivée du président LAURENT GBAGBO en côté d'ivoire. SIMONE, ASSOA, LIDA ON A BESOIN DE VOUS. ON VOUS ATTEND. Un pas à été franchi mais un autre pas reste à faire. Nous  aurons raison de tous  les obstacles. ",  a  insisté  Sangaré Aboudrahmane.

Notons que la mise en œuvre de cette mesure d’amnistie se traduit dans l’immédiat par la libération des détenus concernés, d’une part, et le dégel des comptes bancaires de tous les bénéficiaires.

Nous y reviendrons