MOTION SUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES, CIVILS ET MILITAIRES
MOTION SUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES, CIVILS ET MILITAIRES
- Considérant que depuis son avènement au pouvoir, le régime Ouattara s’illustre par des atteintes graves aux Droits de l'Homme, notamment les séquestrations et arrestations arbitraires ;
- Considérant que ces arrestations qui visent en général les partisans du président Laurent GBAGBO, sous des prétextes génériques de trouble à l’ordre public, concernent encore aujourd’hui environdeux cents (200) personnes ;
- Considérant que ces détenus vivent dans des conditions inhumaines,privés de soins, certains maintenues dans des endroits secrets et soumis à la torture ;
- Considérant que la plupart de ces prisonniers n’ont pas été jugés, que certains ont été condamnés sans preuves tangibles, et que d’autres sont maintenus en détention, même après avoir purgé leur peine ;
- Attendu qu’à l’occasion des célébrations nationales, le Chef de l’Etat n’a de cesse d’annoncer des mesures gracieuses de libération jamais réalisées,pour abuser l’opinion nationale et internationale;
- Attendu que le maintien en détention de ces prisonniers pour des motifs liés à la crise postélectorale constitue la preuve que le régime Ouattara reste viscéralement opposé à la réconciliation nationale pourtant annoncé à grand renfort médiatique ;
Le 4ème Congrès ordinaire du Front Populaire Ivoirien, réuni les 3 et 4 août 2018 à Moossou :
- Dénonce la dictature du pouvoir OUATTARA, sa propension cynique à persécuter les ivoiriens et à diffuser des slogans de propagandecontraires aux actes d'injustice et à l’impunité qui fondent son régime ;
- Exige la libération immédiate de tous les prisonniers politiques, civils et militaires dont la détention arbitraire n'a que trop duré, en vue de rétablir la paix et ouvrir la voie à un processus de réconciliation nationale crédible.
Fait à Moossou, le 4 août 2018
Le Congrès