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LE COMBATTANT
29 juin 2018

LA CÔTE D'IVOIRE SOUS ALASSANE OUATTARA, EST CHRONIQUEMENT, DURABLEMENT, SURENDETTÉE.

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Cinq ans (2012-2016) Après l’effacement d’une grande partie de sa dette publique (environ 2516,7 milliards de Fcfa) par les mécanismes de l’initiative pour les pays pauvres très endettés (Ippte) et l’initiative d’allègement de la dette multilatérale redevenue, très rapidement surendettée par la gouvernance d’Alassane Ouattara. Nous l’allons montrer ci-dessous.

Préambule

Le programme national de développement (pnd) du gouvernement d’Alassane Ouattara bénéficie actuellement (période de 2011à 2015 et 2016-2019) des appuis simultanés de la facilité élargie de crédit (fec) et du mécanisme élargie de crédit (Medc ou Mec) du fond monétaire international. « Le fec et Medc sont des mécanismes d’appuis créés pour apporter un concours aux pays(telle la Côte d’ivoire) qui affichent une croissance lente et une position de balance de paiement intrinsèquement fragile » ( D’après le communiqué de presse numéro 17/232 du 19 juin 2017 du FMI effectue périodiquement et régulièrement, en Côte d’ivoire, des missions d’évaluations de suivis et de contrôles de la mise en œuvre du programme (le Pnd) financé par ces mécanismes combinés de la Fec et du Medc. Chaque mission ou revue d’évaluation du Fmi en Côte d’ivoire, donne lieu à la rédaction d’un rapport technique des services du FMI ; c’est le compte rendu de mission, il couvre en détail toutes les activités politiques, économiques, financières, monétaires, commerciales et sociales, de la Côte d’ivoire pendant la période où elle bénéficie des appuis du Fmi »,est le document officiel établi entre la Côte d’ivoire, le FMI,la communauté financière internationale et tous ses experts en matière d’analyse, de publication et d’exploitation des informations relatives à la gouvernance économique et financière de la Côte d’Ivoire, bénéficiaire des appuis du FMI. Tous les résultats, les conclusions, les situations des données économiques et financières qui y sont contenus et analysés, sont tous, validés, acceptés d’un commun accord, des deux parties(le gouvernement de Côte d’ivoire et le FMI). Compte tenu de ce qui précédée pour la fiabilité et la justesse partagée de nos analyses économiques et financières, il nous convient que ce soit ces données validées par le gouvernement et la communauté financière internationale représentée par le FMI, qui soient utilisées par soins pour nos analyses. Nous nous obligeons à utiliser, en priorité, les données validées et contenues dans les différents rapports de revue du FMI. Cela nous éviterait de produire des résultats d’analyse utilisatrice de sources non fiables, non sincères et non officiellement admises. Cette précaution étant préalablement prise et strictement bien observée, notre analyse ci-dessous, de la viabilité de dette publique de Côte d’ivoire, sous la gouvernance actuelle d’Alassane Ouattara, utilise essentiellement les résultats des plus récents rapports de revue du FMI pour la Côte d’ivoire.

Analyse

La Côte d’Ivoire sous Ouattara est surendettée. La dette publique est vertigineusement, et allègrement passée, sous le gouvernement d’Alassane Ouattara, d’environ 6156,5 milliards de FCFA en 2012 à environ 12730 milliards de projetés en 2018 (Source rapport de la 8e revue page 21 et rapport 17/372 de décembre 2017 du FMI) soit plus de cinq (5) fois le budget global (2481 milliards de FCFA) de l’Etat de Côte d’ivoire en 2010 du temps de la gouvernance de Laurent Gbagbo. Cette dette publique s’est accrue irrationnellement de-106,77% de 2012 à 2018 (source rapport de la 8e revue page 21 et rapport n*17/372 page 24 du FMI). De ce fait, la dette publique ivoirienne est devenue et demeure actuellement,  «  non viable » depuis au moins 2015. La gestion de la dette publique de Côte d’ivoire sous Alassane Ouattara, ne respecte pas les normes de référence admises pour la viabilité des dettes publiques pour les pays à faible revenu, telle que la Côte d’ivoire ,et qui bénéficie des appuis simultanés de la Facilité élargie de crédit (Fec)  et du Mécanisme élargie de crédit (Medc) du FMI. En 2016, le FMI dans son rapport 17/372 de décembre 2017 établit que la dette de la Côte d’ivoire pays à faible revenu est réputée non viable si simultanément, le poids de cette dette publique par rapport à la richesse nationale (PIB) s’établit à plus de 41,6% tandis que, concomitamment, son déficit budgétaire, excède, 3% de ce PIB (La richesse globale nationale). Ce sont les normes de viabilité de la dette publique de la Côte d’Ivoire pour l’année 2016.

En 2016, ces valeurs respectives des deux indicateurs, ci-dessous, indiquent le seuil de viabilité (ou de surendettement) à respecter, par la Côte d’Ivoire, pays à faible revenu, à l’occasion de la gestion de sa dette publique. Or en 2016, on observe, sous la gouvernance de Ouattara, que ces deux indicateurs, pour la Côte d’ivoire ont respectivement pour valeur, 47,1% et de 3,9% (Source : rapport 17/372 du FMI page 24 et tableau 3 de l’analyse de la viabilité de la dette publique page 16). Les indicateurs de viabilité de la dette publique de la Côte d’ivoire sous Alassane Ouattara sont, donc, au-delà des référentiels admis en 2016.

 

Ainsi, 2016, la dette publique de la Côte d’ivoire est non viable. La Côte d’ivoire est surendettée en 2016.C’est un fait confirmé, accepté et validé, d’un commun accord, par les statistiques officielles du FMI et du gouvernement d’Alassane Ouattara. De même en 2017 selon les statistiques ces deux indicateurs sont respectivement de 45,9%  et de 3% pour les valeurs de référence de la viabilité de la dette. Or en 2017, sous Alassane Ouattara, ces deux indicateurs ont respectivement les valeurs effectives et factuelles de 50,7% et de -4,5%.Ces deux derniers indicateurs sont au-delà des normes de référence de viabilité indicative de 2017.

Par conséquent, vu  ce fait ci-dessus, la Côte d’ivoire, est évidemment, surendettée en 2017.La gestion de la dette publique en 2017, par le gouvernement d’Alassane Ouattara, est l’une des plus grande nuisance inhibitrices des finances publiques de l’histoire économique et financières de la Côte d’ivoire depuis 1960.Si nous continuons l’analyse en 2018, les statistiques officielles  du FMI et du gouvernement d’Alassane Ouattara, projettent que les indicateurs de viabilité de la dette seront respectivement de 46% du poids de la dette publique sur le PIB, et de -3% du déficit budgétaire sur le PIB. Or, habitude presqu’incorrigible du gouvernement de Alassane Ouattara, en 2018, les indicateurs de viabilité effective de la dette publique du gouvernement de Alassane Ouattara sont, respectivement projetés à 50%, pour le poids de  la dette sur le PIB, et à 3,8% pour le poids du déficit budgétaire sur le PIB.

(Source : rapport 17/372 du FMI page 24 et tableau 3 de l’analyse de la viabilité de a dette publique page 16). Il est donc factuel, d’après les indicateurs de viabilité de la dette publique ci-dessus, sur la période de 2016 à 2018 et au-delà, que la dette publique de la Côte d’ivoire n’est pas viable (termes diplomatique du Fmi pour ne pas dire à la face du monde que la Côte d’ivoire est surendettée). La Côte d’ivoire sous  Alassane Ouattara, est, chroniquement, durablement surendettée.  Vu donc le constat suite au résultat de l’analyse des indicateurs de viabilité de dette publique de Côte d’ivoire, il est avéré que la gestion de la dette publique sous toute la période (2012 à2018) est une des purulences dévastatrices, et factuelle, de la grande dégradation de la santé des finances publiques de la Côte d’ivoire par les gouvernements successifs de Alassane Ouattara….

Cette situation, désastreuse de surendettement ne contribue-t-elle pas, de manière pérenne, à la dégradation, de l’avenir des finances publiques de Côte d’Ivoire ?

Une contribution de l'économiste Alexandre K.Agnékpo.

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