LES DÉMOCRATES ET PANAFRICAINS DE LA DIASPORA RENDENT UN DERNIER HOMMAGE A L'INFATIGABLE COMBATTANT DES DROITS DE L'HOMME.

        Ce fut avec une grande tristesse que la rédaction du COMBATTANT, a appris le décès survenu dans la nuit de Vendredi à Samedi plus précisément du 25 au 26 Mai dernier au siège d’Amnesty International à Paris de Monsieur Mootoo Gaëtan. Dès l'annonce du décès du responsable d’Amnesty International, chargé de recherche sur l'Afrique de l'Ouest, les panafricains et surtout les démocrates du monde entier se sont mobilisés comme un seul homme pour lui rendre un dernier hommage. Le lundi 11 juin dernier, à 13h, famille, amis, collaborateurs, et les panafricains ont conduit à sa dernière demeure l’infatigable combattant des droits de l’homme (Monsieur Mootoo Gaëtan au cimetière de père  lachaise, ligne 2A. En France).

     Notons pour l’occasion qu’une forte délégation du Codesci conduite par la secrétaire générale Christine Zekou était présente lors de l’inhumation.

  Après l'inhumation la secrétaire Générale du CODESCI, Christine Zekou dit ceci : « Je l’ai personnellement connu car il a joué un rôle important dans la libération des pro Gbagbo détenus injustement des geôles du pouvoir dictatorial Abidjan. Gaëtan Moto est un véritable défenseur des droits de l’homme ayant mené des sérieuses enquêtes sur les atteintes aux droits de l’homme dans de nombreux pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest. Un connaisseur averti et éclairé de la question des droits de l’homme et des libertés à l’échelle universelle, son décès brusque et brutal est une perte énorme pour le monde des droits humains en général. Affecté par sa terrible disparition, je lui rends un vibrant hommage et m’incline sur sa mémoire pour exprimer toute ma compassion militante à l’ensemble des militants d’Amnesty International, à sa famille biologique sans oublier ses amis où qu’ils se trouvent. Paix à ton âme, cher Gaëtan, repose en paix et merci pour le travail rendu pour la cause noble qu’est la défense des droits de l’homme et la protection des défenseurs des droits humains dans le monde », a déclaré Christine Zekou.

      Rappelons que, Gaëtan Motoo, a aussi travaillé sur le Tchad pendant la période des années de plomb entre 1982 à 1990 et fût l’ami du journaliste Saleh GABA, mort en prison sous le régime de Hissein Habré, de Younous Mahdjir et d’autres militants tchadiens. Il faisait partie des chercheurs qui ont travaillé sur le dossier des graves violations des droits au Tchad pendant des années.