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LE COMBATTANT
14 mai 2018

CHRISTINE ZEKOU : LA CPI DOIT ETRE REFONDÉE DANS SA CONCEPTION ACTUELLE,CAR LE CAS DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO EST LA PREUVE...

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Après la dernière décision, de la cour pénale internationale, concernant le 13ème refus de liberté provisoire au Président Laurent Gbagbo, le CODESCI, à travers l’appendice la ronde interminable, initie « week end pour Gbagbo » ; cette initiative vise à remobiliser les démocrates et résistants du monde entier et principalement ceux de la diaspora (France). Le samedi 12 et dimanche  13 mai 2018 dernier, la camarade secrétaire générale du CODESCI, Christine Zekou et les fantassins de la liberté ont investi les métros pour exiger la libération des deux illustres personnalités incarcérées à la prison coloniale de Haye et surtout d’exiger du régime sanguinaire et fasciste, et surtout la libération des prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles du pouvoir Ouattara. Pour les organisateurs de cette campagne dénommée «  week end pour Gbagbo » était surtout  une tournée d’explication, de sensibilisation, et surtout désintoxication suite à la dernière sortie du dictateur Ouattara sur la question relative aux prisonniers politiques en Côte d’ivoire.

    « Bonjour camarades, Bonjour citoyens français et autres vivant en France, je vous salue et je vous dis merci. Je viens de la Côte d’ivoire, un pays de l’Afrique de l’ouest, peuple français, la Côte d’ivoire fut victime de la barbarie, de l’armée française. Oui la Côte d’ivoire, en 2011 suite à un contentieux électoral Monsieur Nicolas Sarkozy président d’alors bombardait le Président élu démocratiquement et investit par le conseil constitutionnel en y installant son ami Monsieur Alassane Dramane Ouattara. Aujourd’hui, où je vous parle, chers démocrates, le Président Laurent Gbagbo et son Ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé sont en prison à la cour pénale internationale de la Haye et accusés pour crime contre l’humanité, tout simplement le Président Laurent Gbagbo n’est pas un homme du système de la Francafrique et un sous préfet de la métropole. Depuis sa déportation en novembre 2011 et la date de l’ouverture de son procès, la procureure de nationalité gambienne Fatou Bensouda , n’a pu apporter la moindre preuve de sa culpabilité et plus grave aucun témoin du Procureur n’a également apporté la preuve des accusations  portées contre les deux personnalités. Aujourd’hui, après le passage des 82 témoins du Procureur Bensouda,nous constatons que la CPI via les réseaux, officines, et autres sectes impérialistes n’ont rien contre le Président Laurent Gbagbo mais le maintiennent tout simplement comme un otage, afin de permettre au valet, au despote, au pouvoir en ce moment en Côte d’ivoire pour finir son mandat et pier la Côte d’ivoire. Aujourd’hui, camarades démocrates, présents dans le métro et ceux d’ ailleurs, la CPI est une cour aux mains des grandes puissants pour étouffer  les velléités d’indépendance des leaders et autres Présidents qui exigent la révision des accords coloniaux. La CPI  est un fiasco pour la justice dite internationale, et nous exigeons la libération du Président Laurent Gbagbo parce que la procureure n’a pu apporter la moindre preuve de sa culpabilité et nous exigeons également l’arrêt pur et simple de la parodie de procès. La CPI montre à travers ce procès son insuffisance en matière de procédure, et nous avons pour preuve la dernière sortie du juge Cuno Turfusser,Président de la chambre préliminaire I sur la lourdeur des procédures de ladite organisation. La CPI doit être refondée dans sa conception actuelle, car le cas du Président Laurent Gbagbo est la preuve qui doit motiver les décideurs de ce monde à une justice au service de l’humanité et non des intérêts des grandes puissants. Pour y arriver, Le CODESCI, propose comme piste de solution, une cour internationale de justice sans influence des grandes puissances où tous les citoyens du monde entier ayant commis des crimes doivent répondre de leurs actes devant ce tribunal sans distinction de couleur, de race, de nationalité etc. », a déclaré Christine Zekou

    Abordant l’actualité brûlante en Côte d’ivoire, la secrétaire générale du CODESCI dit ceci sur les propos irresponsables  de Monsieur Ouattara concernant la non existence de prisonniers politiques

    «  Depuis son entrée sur la scène politique de Monsieur Ouattara dans les années 1989 et 1990, le mensonge, la haine, la violation sont  les arguments politiques d’homme imposé à la Côte d’ivoire par les institutions  financières de Breton Wood. Le Premier mensonge du pseudo technocrate du FMI, l’homme avait promis redresser l’économie en 100 jours, après les 100 constatant son échec Monsieur Ouattara demande des jours supplémentaires. Monsieur Ouattara est le  planificateur des répressions des marches de l’opposition et avons pour preuve  la fameuse marche du 18 février 1992 qui verra l’arrestation du camarade Laurent Gbagbo et d’autres démocrates de la liberté. Dès sa pris de la tête du RDR son parti Monsieur Ouattara mènera une campagne de dénigrement, d’intoxication contre le pouvoir du Président Bédié, Monsieur Ouattara est le concepteur de la division nord-sud à travers la charte du nord. A la chute du pouvoir Bédié, le Général Guei à la tête des jeunes gens prendra le contrôle du pays, encore Monsieur  Ouattara se lance dans une guerre contre le chef de la junte militaire et plusieurs coups d’Etat fomenté par le mentor du RDR, le plus célèbre sera le coup du cheval blanc. Chassé du gouvernement par le général Robert  Guei et ensuite écarté par la cour suprême conduit par Tia Koné pour nationalité douteuse. Après la victoire du Président Laurent Gbagbo face au Guei et le chef de Kabakouma (Robert Guei) décide de confisquer le pouvoir et survint une bataille entre les démocrates et le Général Guei  tricheur dans les rues abidjanaises, Monsieur Ouattara et ses sbires demandent aux militants du RDR eux aussi de descendre dans les rues pour exiger  dit –on la reprise des élections, face à son échec ,l’homme décide de se lancer dans une campagne d’intoxication contre le nouveau pouvoir d’Abidjan conduit par l’opposant historique, Laurent Gbagbo. D’où le charnier de Yopougon, et bien d’autres campagne de dénigrement orchestré par le mentor du RDR, Alassane Dramane Ouattara. Après le coup d’Etat du 19 septembre 2002 mué en rébellion conduit par le jeune Guillaume Soro, militant du RDR, le Président Laurent Gbagbo dans sa recherche de l’unité et surtout de la paix pour pays accepte les accords de Pretoria qui fera de Monsieur Alassane Dramane Ouattara Candidat exceptionnel (article 48). Une fois  2010, année électorale, Monsieur viol l’accord entre les leaders signé devant ex secrétaire général de l’onu, Ban-Ki  moon  demandant le respect des urnes, la non divulgation des résultats par d’autres canaux autres que la RTI (radio télévision Ivoirienne) etc. Monsieur Ouattara et son ami Sarkozy déchirent le manifeste de paix, et brandissent des menacent contre le Président Gbagbo élu démocratiquement par le peuple de Côte d’ivoire. Depuis le 11 avril 2011, Monsieur aidé par la nébuleuse communauté dite internationale, procédera à l’arrestation du Président Laurent Gbagbo et ses collaborateurs, ensuite celle des milliers de militants et sympathisant du front populaire ivoirien et bien d’autres partis politiques composants la LMP ( la majorité Présidentielle). A partir de cette date, la Côte d’ivoire compte des prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011. Plusieurs exactions seront perpètrées contre les populations civiles. Plusieurs organisations de droit confirment les exactions sur les populations civiles en côte d’ivoire. Aujourd’hui, en 2018, Monsieur Ouattara refuse la thèse d’existence de prisonniers politiques. Alors que fait la Première dame Simone Gbagbo à l’école de  gendarmerie d’Abidjan, sept après la crise postélectorale ?

 Nous avons le RAPPORT 2016 SUR LES DROITS DE L’HOMME – CÔTE D’IVOIRE RÉSUMÉ ANALYTIQUE

      Torture et autres châtiments ou traitements cruels, inhumains ou dégradants Bien que la Constitution et la loi interdisent ces pratiques, il a été fait état de cas où des responsables publics y auraient eu recours. Selon un rapport publié en juillet par la division des droits de l’homme de l’ONUCI, 1 129 cas de viol avaient été signalés entre 2012 et 2015, avec 1 149 victimes, dont 76 % d’enfants ; les agents publics représentaient 7 % des auteurs présumés, en particulier des membres des FACI ainsi que des  enseignants. Selon Amnesty International, des policiers ont violé une étudiante et fait subir des violences sexuelles à une autre au cours de protestations universitaires en avril. Le gouvernement a nié les accusations et n’a pas pris de mesures à l’encontre des accusés.

      Conditions dans les prisons et les centres de détention Les conditions dans les prisons étaient dures et parfois délétères, du fait du manque de nourriture, de la surpopulation extrême, de conditions sanitaires inadéquates et de l’insuffisance des soins médicaux. Conditions matérielles : De nombreuses prisons ont continué à être en situation de surpopulation. Fin novembre, il y avait 11 192 prisonniers, dont environ 193 mineurs et 237 femmes. Au 21 septembre, la prison centrale d’Abidjan, conçue pour accueillir environ 1 500 prisonniers, en comptait 3 845. D’autres prisons signalaient également que le nombre de prisonniers dépassait la capacité disponible. Les grandes prisons disposaient en général de médecins, les petites, d’infirmiers. Les prisonniers avec des problèmes de santé étaient censés être envoyés dans des dispensaires qui disposaient de médecins, mais des soins de santé critiques pour les prisonniers n’étaient pas toujours disponibles dans les établissements hospitaliers locaux.

     Des œuvres caritatives ou des organisations religieuses finançaient parfois les soins médicaux des prisonniers. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) fournissait des suppléments nutritionnels aux prisonniers vulnérables, tels que les femmes enceintes et les personnes âgées. La mauvaise ventilation et les températures élevées, exacerbées par la surpopulation carcérale, constituaient des problèmes dans certaines prisons. »,a martelé Christine Zekou

 

 

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