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LE COMBATTANT
17 février 2018

GNAGNE YADOU MAURICE: POUR LE FPI, MONSIEUR YOUSSOUF BAKAYOKO NE MÉRITE PLUS LA CONFIANCE DES ACTEURS,IL DOIT ETRE DEMIS.

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La direction du parti de Gbagbo lance 45 commandos sur le terrain pour une tournée éclatée d’information et de mobilisation dans la ceinture d’Abidjan. Ce samedi 17 février 2018, la délégation conduite par le vice-président Gnagne Yadou Maurice s’est rendue dans la ville de Dabou, le berceau du FPI pour le meeting à la place Agbanou.

   La délégation part d’Abidjan à 9h et pour arriver à Dabou à 9h40, et elle fera l’escale devant la gendarmerie de ladite localité. Les responsables de la fédération conduite  par le camarade Atchorie viendront à la rencontre du vice-président Gnagne Yadou Maurice et sa délégation afin de se rendre sur les lieux du meeting. Les militants et sympathisants mobilisés sous des bâches, attendent impatiemment l'arrivée des membres de la direction du Parti. Une fois sur les lieux les militants et sympathisants sont dans l’extase. Le meeting débute par une prière et suivi de l’intervention du fédéral Atchorie.

Après vient l'intervention du professeur Gnagne Yadou Maurice, qui prendra effectivement la parole pour édifier les militants sur l’objet de la tournée initiée par la direction dudit Parti. Avant tout propos le vice-président demande à l’assistance d’observer une minute de silence à la mémoire de nos morts depuis le déclenchement de la guerre en côte d’ivoire. Il présente les membres qui constituent sa délégation.

-Docteur Batiagne Marc Essis, membre du cabinet du vice-président Gnagne.

- La Secrétaire Nationale chargé du haut Sassandra, Sery Clotilde

- La secrétaire Nationale chargé des structures dans la région du Haut Sassandra Sery Soko Sarah.

- Gogui Nicole OFFPI Soubré.

- le journaliste du groupe cyclone « le Temps », Fabrice Tété

- Guillaume Sekane, Membre du cabinet du Professeur Gnagne.

Après la présentation, le vice-président et chef de délégation le Professeur Gnagne Yadou Maurice  entre dans le vif du sujet.

 «  La tournée éclatée est voulue par la direction du parti pour informer les militant (es) e sympathisants du parti et au-delà de tous les ivoiriens et ivoiriennes sur l’état de la situation de notre pays. Au moment où le pouvoir se prépare, encore une fois à organiser des élections que conteste une frange importante de la population et aussi et surtout toute la communauté internationale qui a activement milité et agit pour son installation à coup de bombe à la tête de ce pays. »,  a déclaré d’emblée le chef de la délégation le Professeur Gnagne Yadou Maurice.

Avant d’aborder le problème le vice-président a tenu  transmettre les salutations de la direction du parti.

«  Camarades recevez les salutations et les nouvelles du Président Laurent Gbagbo depuis la Haye. Les salutations du Ministre Charles Blé Goudé. Les salutations et les nouvelles de la camarde Simone Ehivet Gbagbo qui est bien en vie malgré l’gestation apeurée des esprits du mal qui ont plongé ce pays dans ko. Recevez les salutations de tous les prisonniers civils et militaires. Et ceux du vice-président Assoa Adou et Lida Kouassi. Recevez les salutations de nos camarades Koua Justin et Dahi Nestor qui ont passé plus de deux ans de leur jeunesse militante dans les prisons du sous-sol de la République, et sortis après avoir purgés leur peine. Enfin recevez camarades les salutations et les nouvelles du Président par intérim Sangaré Aboudrahmane, le jumeau de notre Président légitime le Président Gbagbo. Le Jeudi 16 février 2018 dernier notre Président par intérim est descendu encore une fois dans l’arène politique de notre pays pour s’adresser urbi et orbi, à la ville, au monde et au peuple de côte d’ivoire. Camarades depuis l’installation par les armes de Monsieur Alassane Ouattara au pouvoir  par la France de Nicolas Sarkozy, les lois et la constitution ivoiriennes sont foulées au pied. Ainsi, la violation de l’article 12 de la constitution  par Monsieur Alassane Ouattara interdisant la contrainte de tout ivoirien en exil. Il convient de noter également la violation par Monsieur Alassane Ouattara des lois et des dispositions relatives au processus électorale en côte d’ivoire.

-La Commission Electorale indépendante, de Monsieur Alassane Ouattara, émanent de sa loi N * 2014-335 du 18 juin 2014, conduit tout le processus électorale jusqu’à ce jour avec :

. Une CEI composée de dix sept (17) membres dont huit (08) émanent du pouvoir, quatre (04) des partis de l’opposition e cinq (05) de la société civile ;

. Une liste électorale confectionnée de façon unilatérale par le régime Ouattara. Elle n’a jamais publiée ;

.Un découpage électorale effectué de façon unilatérale par le pouvoir Ouattara et largement en faveur des régions du Nord, bastion de l’ex rébellion.

Ainsi la région du Poro (Korhogo : Nord du pays) compte douze ( 12) députés pour une population de 453006 habitants et une superficie de 12616 km2 alors que la région du Gbêkê ( Bouaké : centre du pays compte treize (13) députés pour une population de 809.236 habitants et une superficie de 8.927km2 ;

La région du Bafing (Touba : Nord du pays compte cinq (5) députés pour une population de 139.251 habitants et une superficie de 8.791 km2 alors que la région du Gboklê ( Sassandra : sud –ouest) compte trois (03) pour une population et une superficie de 233.632 habitants et une superficie de 6.151km2 ;

.La région du Kabadougou (Odienné : nord du pays) compte (07) députés pour une population de 157.533 habitants et une superficie de 14.197km2 alors que la région de San-Pedro dans le sud –Ouest du pays et une superficie de 11.491 km2. »,a déclaré le vice-Président Gnagne

Poursuivant le professeur abordera la situation sociopolitique et sécuritaire du pays sous Ouattara

«  L’environnement socio politique et sécuritaire est marqué par le rattrapage ethnique,

Par la persécution judiciaire des Pro GBAGBO,

Par des condamnations à de lourdes peines des pro-Gbagbo, par des agressions des microbes contre les populations, par des mutineries à répétitions des ex-combattants de la rébellion intégrés dans l’armée de côte d’ivoire et par la présence sur l’ensemble du territoire national d’anciens supplétifs de la rébellion. Les élections organisées sous le régime Ouattara n’ont jamais été transparentes, inclusives, crédibles et équitables. Elles ont été contestées, boycottés Elles ont connu des taux de participation très faible que la côte d’ivoire n’a jamais connu auparavant. C’est dans ce contexte sociopolitique délétère que Monsieur Alassane Ouattara vient d’appeler à des élections municipales, régionales et sénatoriales pour avril 2018 », s’est interrogé le vice-président Gnagne Yadou Maurice.

Le professeur toujours sur sa lancé donner les positions du FPI, et du conseil de sécurité de l’Onu et de la cour africaine sur le processus électorale sous le régime Ouattara.

«  Camarades militants, la position du FPI votre parti est la suivante : De 1990 à 2000, le peuple de côte d’ivoire a arraché de haute lutte des avancées démocratiques telles que :

. Le retour du multipartisme ;

. L’urne transparente ;

. Le vote à 18 ans ;

. L’institution des procès-verbaux dans les bureaux de vote ;

Le code électoral consensuel ;

. La mise en place de commission Electorale Indépendante consensuelle.

Depuis l’arrivée brutale de Monsieur Ouattara au pouvoir en 2011, il a abandonné l’essentiel de ces acquis démocratiques pour organiser de façon anti-démocratique les élections.

Le FPI a dénoncé la façon cavalière du pouvoir de conduire le processus électorale et il a boycotté toutes élections parce que les élections ont été organisées dans des conditions non transparentes, non crédibles, injustes, non inclusives et inéquitables.

Concernant la position du conseil de sécurité de l’ONU par la résolution 2062 du 26 juillet 2012,le conseil de sécurité de l’ONU a instamment demandé « au gouvernement ivoirien et à tous les acteurs politiques de veiller à ce que les prochaines élections locales soient ouvertes, transparentes, libres et régulières et se déroulent dans le calme,… en assurant la sécurité et en procédant aux réformes électorales utiles. Et enfin la position de la cour Africaine des droit de l’Homme et des peuples à travers l’ONG ivoirienne Actions pour la protection des droits de l’Homme (APDH) a porté plainte devant la cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples contre l’Etat de côte d’ivoire relativement à la loi de Monsieur Ouattara, loi N* 2014-335 du 18 juin 2014 sur la CEI.

Ladite cour Africaine a donné raison à l’ONG en concluant dans l’arrêt :

Qu’il est injuste et inacceptable que le pouvoir Ouattara soit représenté dans la CEI par huit (08) membres contre (04) pour l’opposition ;

. Que la loi contestée N*2014-335 du 18 juin 2014, l’Etat a violé son obligation de créer un organe électoral indépendant et impartial, prévu par l’article 7 de la charte Africaine sur la démocratie et l’article 3 du protocole de la CEDEAO sur la démocratie

. Que l’Etat de côte d’ivoire a violé le droit des citoyens de participer librement à la direction des affaires publiques de leurs pays. IL doit s’exécuter parce qu’il est partie à la charte des droits de l’Homme et des peuples.IL doit s’exécuter enfin parce que la côte d’ivoire est membre non permanent du conseil de sécurité. », a déclaré le professeur Gnagne Yadou Maurice.

 

Les propositions du parti de Gbagbo sur la nouvelle CEI seront livrées lors du meeting à Dabou par l’orateur du jour

«  La nouvelle CEI composée de treize (13) membres suivant :

03 représentants du pouvoir ;

03 représentants de l’opposition ;

07 représentants de la société civile composée de

02 représentants des religieux ;

02 représentants des organisateurs s’intéressant aux questions électorales ;

02 représentants des organisations s’intéressant aux droits de l’Homme ;

01 représentant des Avocats désignés par le barreau.

Tous les membres sont désignés par les organisations et institutions qu’ils représentent.

Le Président de la CEI doit être désigné de façon consensuelle. Il doit être choisi sur les critères d’honnêteté, de probité d’intégralité et être au fait des questions électorales et de la gestion des hommes. Les membres de la CEI ont un mandat de six ans non renouvelable.

Monsieur Youssouf Bakayako qui a violé les dispositions de la CEI en allant seul et hors délai proclamer un résultat non validé par la CEI au golf Hôtel, quartier général d’Alassane Ouattara, ne mérite plus la confiance des acteurs, il doit être démis.

La liste électorale doit être révisée de façon consensuelle à partir de la liste électorale de 2010, et le découpage électorale doit reposer sur les critères de la protection de la population et enfin l’environnement doit être absolument sécurisé », a martelé le vice –Président Gnagne Yadou Maurice.

Et en conclusion le parti de Gbagbo ( FPI) demande instamment la libération des prisonniers politiques et la sécurisation processus électorale

«  Le FPI demande la libération du Président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Blé Goudé, de la première Dame Simone Ehivet Gbagbo et tous les autres détenus politiques et civils militaires ; le retour apaisé et sécurisé des exilés ; l’abandon des poursuites judiciaires des partisans du Président Laurent Gbagbo ; le retrait total des dozos et le désarmement des personnes non habilitées à porter des armes ;le démantèlement de toutes les caches d’armes ainsi que les milices appelées microbes ; le rétablissement de la police et de la gendarmerie dans leurs missions régaliennes. Le front populaire appelle des mobilisations populaires sur toute l’étendue territoire ivoirien. », a déclaré le chef de la délégation le professeur GnagneYadou Maurice.

Nous y reviendrons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
A
La transparence est le leitmotiv qui caractérise le fpi.
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