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LE COMBATTANT
20 janvier 2018

RETOUR SUR LA GUERRE DES BANQUES FRANÇAISES CONTRE LE PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO.

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 Après le voyage sur la ville Haye pour apporter son soutien au Président Laurent Gbagbo et au Ministre Charles Blé Goudé dont le procès avait repris, le mercredi 17 janvier dernier  au siège de la cour pénale internationale. Ce samedi 20 janvier 2017, la secrétaire générale du CODESCI, Christine Zekou et les démocrates ont déposé  leurs valises à la place Joachim de Belley pour la deuxième épisode de la croisade, initiée par la direction dudit mouvement en vue de mener la bataille contre l’intoxication, la manipulation de l’opinion publique sur l’affaire de la casse de la BCEAO lors de la crise post électorale en côte d’ivoire.  La justice aux ordres du pouvoir illégal et illégitime imposé au peuple de côte d’ivoire depuis le 11 avril 2011. Cette justice sélective et des vainqueurs confirme à travers le verdict, la peur du régime d’Abidjan sur la probable libération du Président Laurent Gbagbo et du Ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé.

     Pour les organisateurs la deuxième phase de la croisade contre le mensonge d'Etat, l’intoxication, la manipulation du pouvoir dictatorial d'Abidjan contre le Président Laurent Gbagbo sur l'affaire de la casse de la BCEAO. A cette occasion les démocrates et résistants de la diaspora ont bien profité pour mieux expliquer aux citoyens français et autres citoyens vivant sur le territoire. Et surtout pour la mobilisation en faveur de la libération du Président Laurent Gbagbo détenu injustement à la cour pénale internationale et poursuivi encore par le pouvoir Ouattara via le mandat d'arrêt international. 

   «  Merci camarades démocrates et résistants, je vous dis merci pour la mobilisation lors de la reprise  du procès  conjoint du  Président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Blé Goudé, mercredi 17 dernier à la cour pénale internationale. Mais nous nous sommes retrouvés encore ce jour pour  apporter notre soutien au Président Gbagbo et crier notre indignation, et surtout condamner avec la dernière énergie le verdict du Jeudi 18 Janvier 2018, du tribunal de première instance du Plateau, dans l’affaire de la « casse » de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest (BCEAO). 

   Les ministres Aké NGbo, Désiré Dallo, Koné Katinan Justin ainsi que le Président Laurent Gbagbo détenu à la Haye ont été condamnés à 20 ans de prison. Les prévenus, Aké NGbo et Désiré Dallo présents au tribunal sont rentrés chez eux, puis qu’il ne leur ait pas été signifié un mandat de dépôt. Quant au Président Laurent Gbagbo et à son porte-parole, un mandat international a été lancé contre ces derniers par le Tribunal. Tous les accusés sont également condamnés à payer des dommages et intérêts à hauteur de 329 milliards de FCFA.

     Pour mieux comprendre l’implication des banques et ses conséquences, il faut revenir aux débuts de la crise ivoirienne.Le Président Gbagbo a prêté serment le 4 décembre 2010.Il a ensuite procédé à la nomination du premier Ministre et du nouveau gouvernement le 7 décembre. Le 9 décembre, le Président de la chambre de commerce et de l’industrie de côte d’ivoire rédige un communiqué dans lequel il demande aux contribuables ivoiriens de ne pas payer les impôts au motif que le pays aurait deux gouvernements. Ce Président est Jean Louis billon.

    Le cas de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), le 23 décembre 2010, les ministres des finances de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) se réunissent à Bissau, capitale de la Guinée Bissau sur instruction du Président Toumani Touré du Mali, alors Président de la conférence des chefs d’Etat de la zone UEMOA, instance suprême et politique de l’UEMOA. A l’ordre du jour de cette réunion, il ya l’avis nécessaire des ministres sur les difficultés circonstancielles et notables que connait le fonctionnement de la BCEAO depuis un certain temps.

     En effet, le 7 décembre 2010, monsieur Alassane Ouattara fort de son soutien extérieur et de ses fonctions antérieures au sein de cette banque, a saisi la BCEAO pour lui demander de reconnaître que la signature des fonctionnaires ivoiriens qu’il aurait nommés après sa «  victoire électorale ». Le communiqué final, qui sanctionne cette réunion, dit n’autoriser que les fonctionnaires investis par Alassane Ouattara à faire des mouvements sur les comptes de l’Etat ivoirien ouverts à la BCEAO.

     Le soir même, le gouvernement ivoirien publie un communiqué pour dénoncer cette initiative. En effet, les ministres de l’UEMOA n’ont compétence que sur les aspects techniques des questions à l’ordre du jour. Leur intrusion dans la politique intérieure d’un pays est non seulement inédite mais elle est manifestement illégale. Le communiqué du gouvernement dit clairement que «  la côte d’ivoire ne se soumettra jamais à une telle imposture ».Le lendemain, le gouvernement ,par la voix de son ministre du Budget, Justin Koné Katinan, sur délégation du ministre de l’Economie, adresse un courrier au gouverneur de la BCEAO pour lui dire que toute instruction de sa part allant dans le sens de l’application des décisions de la réunion des ministres de l’économie lui vaudrait le retrait de la confiance de la côte d’ivoire. Deux jours après, le directeur national de la BCEAO est convoqué au cabinet de Monsieur Koné Katian sur instruction du ministre de l’Economie et des finances alors en mission. Le directeur de la BCEAO se rend au cabinet du ministre du Budget, Koné Katinan, avec son conseiller technique.

    On lui explique que le gouvernement légitime et légal de la côte d’ivoire n’acceptera nullement une quelconque restriction quant à ses droits sur le fonctionnement de la banque centrale. Ce jour-là, les services du trésor public informent le gouvernement ivoirien que la BCEAO montre quelques difficultés à recevoir les effets du trésor. Une opération de renouvellement des bons du trésor ivoirien a été mise en œuvre par les services de la BCEAO sans que le trésor lui-même n’en soit informé, et ceci en flagrante violation des textes en vigueur. Après de longs et très vifs échanges, le directeur national appelle, en fin de rencontre, le gouverneur de la BCEA pour lui signifier qu’il ne peut pas appliquer des instructions contraires à la volonté du gouvernement ivoirien qui détient toute la réalité du pouvoir. Paris pousse, dans les jours qui suivent, le Président malien Toumani Touré à convoquer une réunion des chefs d’Etat de la zone UEMOA dans le but d’entériner la décision du conseil des ministres qui s’est tenu à Bissau. La réunion prévue le 4 janvier 2011 sera annulée à la demande du Président Laurent Gbagbo indigné par ces pressions.

     La France revient donc à la charge en exerçant d’autres pressions sur le Président malien pour l’inciter à organiser cette rencontre. Elle se tient finalement le 7 février 2011 au Mali seront présent à cette réunion, outre le Président Toumani Touré lui-même, les Présidents Abdoulaye Wade du Sénégal, Blaise Compaoré du Burkina Faso et Faure Ngnassingbé DU Togo ?soit quatre Présidents sur huit que compte la zone UEMOA. Au cours de cette réunion, non seulement la décision de Bissau est entérinée, confortant la demande d’Alassane Ouattara, mais le gouverneur de la BCEAO, Henri Dakoury –Tabley, est démis de ses fonctions en violation des textes de l’UEMOA.L’intérim sera assuré par le vice-gouverneur burkinabé Jean-Baptiste Compaoré .La machine de guerre contre la côte d’ivoire est en mouvement. Dès le lendemain, le vice gouverneur, nouvellement installé, saisit le directeur national de la BCEAO pour lui ordonner d’appliquer les décisions du conseil des ministres entérinées par la conférence des chefs d’Etat (la mise en œuvre des exigences d’Alassane Ouattara).

     Immédiatement informé de cette menace, le ministre Koné Katinan, sur délégation du ministre de l’Economie et des finances, prend complètement en main ce dossier. Sans attendre, il adresse une lettre au nouveau gouverneur par intérim l’informant que le gouvernement ivoirien ne le reconnaît pas comme gouverneur de la BCEAO. La lettre souligne qu’il lui est formellement interdit d’interférer dans le fonctionnement des services de la banque centrale en côte d’ivoire. Le gouverneur intérimaire donne l’occasion de la riposte quand il écrit à son directeur national pour demander la fermeture des agences BCEAO sur toute l étendue du territoire ivoirien. Le même jour, les avocats sont convoqués et durant toute la nuit, ils aident à préparer le décret de réquisition des bâtiments et du personnel ivoirien de la BCEAO pour faire fonctionner la banque centrale.

      Le 6 février 2011, le gouverneur intérimaire informe par SMS le directeur national de la BCEAO d’Abidjan qu’il doit maintenir les agences fermées à compter du 7 février jusqu’à nouvel ordre. Le même soir, le décret de réquisition est lu au journal de 20h à la télévision  ivoirienne. Le lendemain matin, faisant fi des instructions de sa hiérarchie, le personnel ivoirien, qui représente plus de 95% du personnel, répond massivement à la réquisition du Président Gbagbo. Des officiers de la police et de la gendarmerie arrivent sur les lieux, accompagnés d’huissier qui lisent la réquisition devant les vigiles chargés de la surveillance de l’immeuble. L’ordre leur est donné par la force publique et les huissiers, d’ouvrir les portes. Ce que les vigiles font. Les agents regagnent leur poste de travail.

     Conscient de sa défaite gouvernorat de la banque prend une autre décision. Il supprime l’application informatique dénommée RTGS qui permet les règlements après chaque journée d’opérations. Cette suppression sera accompagnée d’un courrier de menace de retrait d’agréments, dans les autres pays de l’UEMOA, à toutes les banques qui continueront  de travailler avec les autorités ivoiriennes ou accepteraient les compensations des effets du trésor public ou des banques nationales ivoiriennes que sont la BNI, CECP, VERSUS BANQUES, BFA.

     Le 11 février, sans avertir ni les clients ni le gouvernement, le directeur  intérimaire déclenche la fermeture en série des banques après avoir fui le territoire par la frontière nord du pays. Les jours suivants, la SGBCI, filiale ivoirienne de la société générale, en France, ferme à son tour dans des conditions troubles. Après la fermeture de la BICICI, le premier ministre avait réuni les responsables des banques qui étaient encore ouvertes.

     Les autres banques étrangères vont fermer elle aussi les unes après les autres. La dernière banque à fermer ses portes sera le SIB du groupe marocain AFRIJARIWAFA. Cette banque était détenue à 49% par l’Etat. Le 14 février, les autorités françaises félicite les banques françaises qui ont fermé leurs filiales ivoiriennes via la dépêche d’AFP. Dix jours plus tard, la BICICI est ouverte et tous les soldes des clients reconstitués. Par prudence l’ouverture se fait progressivement en commençant par le siège suivi des agences par ordre d’importance »,  a déclaré l'infatigable combattante Christine Zekou.

      Pour rappel, Le tribunal de OSU (Accra) avait accordé la liberté provisoire le mardi 25 septembre 2012 au porte parole du président Laurent Gbagbo détenu à la Haye. Il s`agissait du dossier portant demande d`extradition du Ministre Katinan Koné Justin, du Budget dans le Gouvernement AKE N`Gbo,. Cette audience avait lieu à la suite d`une multitude de renvois consécutifs à l`incapacité du régime Ouattara à étayer les motifs pour lesquels la tête de ce cadre ivoirien est mis à prix à cause selon lui du braquage de la BCEAO au moment où il était ministre.

 Nous y Reviendrons

 

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Commentaires
L
LES VRAIS COUPABLES CHERCHENT DESESPEREMENT A SE DISCULPER. MAIS !!!!!!!!
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LE COMBATTANT
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