CÉSAR ETOU FAIT DES REVELATIONS SUR LE COMPLOT DU POUVOIR OUATTARA CONTRE LE JOURNAL LA VOIE ORIGINALE.

EXCLUSIVITE 
Non parution du quotidien "La Voie Originale"
CESAR ETOU DONNE LES RAISONS

Suite aux suspensions répétées du Conseil national de la presse (CNP), et la non parution de cet important canard de la gauche Ivoirienne, l’équipe de la Cellule de Communication et de Marketing (2CM), presse en ligne qui soutient la lutte démocratique a rencontré, M. César Etou, Directeur Général et Directeur de publication de "La Voie Originale" ce samedi 6 janvier 2018.
Le patron de "La Voie Originale" fait des révélations sur le complot de l’Etat de Côte d’Ivoire contre l’opposition significative à travers son journal.
Selon César Etou, son quotidien proche du Front Populaire Ivoirien (FPI), parti fondé et présidé par le Président Laurent Gbagbo, fait « L’objet d’un harcèlement » de la part du régime Ouattara qui se sert du CNP pour museler l’opposition signification incarnée par le FPI dirigé par Abou Drahamane Sangaré. 
Pour lui, il faut mettre la non parution de "La Voie Originale" au compte des « suspensions répétitives » et à la mauvaise distribution du quotidien mais surtout à la décision de Fratmat de ne plus d’imprimer le journal. « Framat nous cause assez de préjudices par son incapacité à imprimer le journal correctement en raison du déficit chronique de papiers et de panne sur la rotative », affirme-t-il. 
Ces préjudices, selon lui, fait que depuis plus d’un mois, le journal qui fait 12 pages est imprimer en 8 pages ce qui entraine une mévente. D’où les dettes cumulées qui s’élèvent selon Fratmat à 21 millions au 31 décembre 2017. Tandis que la direction de " La Voie Originale " reconnait une dette de 15 millions FCFA. Chose bizarre, les discutions entres les deux parties pour établir la véracité des faits ont été suspendues de manière unilatérale par les responsables de Fratmat. 
Plus grave, non seulement Fratmat exige le paiement intégral des 21 millions pour reprendre l’impression du journal, mais il vient de suspendre encore de manière unilatérale le contrat d’impression qui le liait à "La Voie Originale".Mon choix de Fratmat comme imprimeur
« Quand j’ai décidé de mettre le journal sur le marché, il y avait trois possibilités parce qu’il existe trois imprimeries à Abidjan. La première, pour ne pas refuser d’imprimer mon journal à fixer un coût exorbitant. De sorte que, même si je fais 100% de vente, je ne peux même pas payer. J’ai compris qu’il ne voulait pas m’imprimer. La seconde, a pris peur de la brutalité du régime Ouattara. Peur que celui-ci ne vienne bruler sa rotative comme ce fut le cas de celle de la Refondation. Le seul choix qui me restait, était Fratmat. J’ai été bien reçu par les responsables qui m’ont proposé un prix favorable avec la promesse d’imprimer correctement le journal à condition que je paie l’impression en avance. Ce que j’ai fait jusqu’à ce que Fratmat rencontre des difficultés. Et tout se passait de septembre 2016 en janvier 2017.
Dès le 1er février, Fratmat a commencé à manquer de papiers et la rotative connaissait des pannes répétitives qui ont fait que certains lecteurs ont abandonné le journal. Mais, c’est parce que Fratmat a été le seul à accepter de m’imprimer que malgré ses difficultés, j’y suis resté.»

Source : 2CM