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LE COMBATTANT
22 décembre 2017

Alassane Dramane Ouattara ou le drame de la Côte d’Ivoire

Alassane Dramane Ouattara ou le drame de la Côte d’Ivoire 

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      Nous sommes en 1990. Le président Houphouët-Boigny qui gouverne sans partage la Côte d’Ivoire depuis 30 ans, fait face à une fronde consécutive à une crise politique, économique et sociale sans précédant. Il convoque un Conseil national au palais de la présidence pour recueillir les propositions de sortie de crise des couches socioprofessionnelles du pays. On retiendra principalement de ce Conseil national la proposition faite par le professeur Marcel Etté, Secrétaire général du Syndicat national de la Recherche et de l’Enseignement supérieur (SYNARES) : “Monsieur le président de la République, votre politique est un échec. Instaurez le multipartisme”, avait-il lancé à la face du “Bélier de Yamoussoukro”. Grosse colère du président Houphouet qui tente de ridiculiser le professeur syndicaliste en lui rétorquant que lui, Etté, ne pourrait même pas être élu dans son propre village s’il faisait acte de candidature. 

      Evidemment, la crise s’accentue. La rue bouillonne et le pays est au bord de la rupture. Houphouët, pour la première fois, est sérieusement ébranlé de l’intérieur. Même le changement de son ministre de l’Economie et des Finances d’alors, Abdoulaye Koné, par Koumoé Koffi n’y fit rien. Bien au contraire, les mesures de réduction des salaires que le dernier argentier propose amplifient la situation. Pour tenter de ramener le calme, le fondateur du PDCI-RDA, après consultation du Bureau politique de son parti, prend deux mesures. 
Primo, Houphouët instaure le multipartisme le 30 avril 1990. Secundo, il fait appel à M. Alassane Dramane Ouattara, alors gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Avant de prendre la tête de ce poste dans cette institution monétaire réservé à la Côte d’Ivoire, Ouattara occupait celui de vice-gouverneur pour le compte de la Haute Volta, aujourd’hui Burkina Faso, son pays d’origine. C’est le point de départ du drame ivoirien... 

      Des promesses non tenues Appelé par Houphouët, Ouattara est d’abord bombardé président d’un Comité interministériel sans être lui-même ministre. Quelques mois plus tard, soit en novembre 1990, il est nommé par Houphouët Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Mission à lui confiée, le redressement de la situation économique du pays. Le “messie” venu de Dakar tient sa première conférence de presse au palais de la présidence au Plateau. Face à la presse, il promet de redresser l’économie en 100 jours. Evidemment, contrairement à ce qu’il pensait, les 100 jours passent très vite, et rien n’apparaît à l’horizon. Il revoit ses prévisions et repousse la barre à 1000 jours. Mais, que représentent 1000 jours dans la vie d’un pays ? Là aussi les choses vont très vite. Et toujours aucune lueur d’espoir n’apparaît à l’horizon. 

Le parcours du candidat du RDR à la présidentielle 

     Bien au contraire, le ciel s’obscurcit et les Ivoiriens s’interrogent sur l’avenir de leur pays. En lieu et place de l’économiste chevronné dont on avait parlé, les Ivoiriens découvrent un simple collecteur de fonds qui, par un certain nombre de mesures impopulaires, bouleverse tout le pays. M. Ouattara, qui parcourt, en ce moment, le pays en promettant des pluies de milliards de FCFA pour espérer se faire élire président de la République de Côte d’Ivoire se souvient-il de son échec à la Primature entre 1990 et 1993 ? sait-il qu’il n’est pas à ses premières promesses et que celles de 1990 attendent toujours d’être tenues ? 

Le champion des mesures impopulaires 

      La première mesure impopulaire prise par Ouattara est l’instauration de la carte de séjour. Avec cette mesure, il espérait récolter quelque huit (8) milliards de FCFA pour renflouer les caisses de l’Etat. Mais cette mesure se transforme très vite en un véritable cauchemar pour les ressortissants de la CEDEAO. Ces derniers seront pourchassés et gazés jusque dans les mosquées par la police sur ordre de l’unique Premier ministre d’Houphouet afin de les obliger à payer la carte de séjour. En définitive, l’instauration de la carte de séjour institue la catégorisation des populations en Côte d’Ivoire. Avant cette mesure, les Ivoiriens n’avaient pas conscience du nombre très élevé des étrangers dans leur pays et ils ne s’en plaignaient pas. 
La deuxième mesure impopulaire émanant de M. Ouattara est le licenciement des agents journaliers à la Fonction publique, faisant du coup plusieurs milliers de chômeurs. Selon les statistiques de la Fonction publique, ce sont 12.000 agents journaliers que Ouattara a mis au chômage forcé. En Côte d’Ivoire comme partout en Afrique, un travailleur nourrissant au moins 10 personnes, ce sont environ 120.000 personnes à qui Ouattara a arraché le pain quotidien, semant ainsi la désolation dans plusieurs familles. Beaucoup de familles ont été ainsi disloquées, de nombreux enfants ont quitté l’école parce que leurs parents s’étant retrouvés subitement au chômage par le fait de ce technocrate sans cœur qu’est leur Premier ministre. 
La troisième mesure impopulaire prise par Ouattara est un vaste mouvement de privatisation des entreprises d’Etat. Au nombre de celles-ci, les Travaux publics (TP). Conséquence, l’Etat n’a plus les moyens matériels pour reprofiler les pistes villageoises. Pis, Ouattara rétrocède, à 1 F symbolique, l’eau, l’électricité et le téléphone à la France par l’entremise de la multinationale Bouygues. Des secteurs qui touchent à la souveraineté du pays sont ainsi bradés. Avec ces privatisations sauvages qui ne reposaient sur aucun plan cohérent, Ouattara a non seulement mis à mal la souveraineté de la Côte d’Ivoire, mais il a provoqué la suppression de nombreux emplois Ouattara, tueur de l’école ivoirienne 

      Mais ce n’est pas tout ! Pour boucler la boucle de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara s’attaque à l’école ivoirienne dans toutes ses composantes. Sa première cible, le corps enseignant. Il introduit, dans ce milieu, un salaire à double vitesse à partir de 1991. Les enseignants recrutés à partir de cette année-là, aussi bien dans le supérieur, le secondaire que dans le primaire, touchaient la moitié du salaire de leurs devanciers. C'est-à-dire que, pour deux enseignants qui ont la même qualification et le même volume de travail, celui recruté à partir de 1991 touchait désormais la moitié du salaire de celui recruté avant 1991. Une mesure discriminatoire inédite et unique en son genre dans le monde! 
Evidemment, cette mesure a provoqué, au niveau du corps enseignant, la démotivation et la fuite de nombreux cerveaux vers d’autres cieux à la recherche de conditions de vie et de travail meilleures.

      Mais Ouattara n’en avait cure. Il va plutôt s’attaquer après aux étudiants et aux élèves. 
S’agissant des étudiants, il supprimera la gratuité du transport et augmentera le coût des prestations dans les restaurants universitaires et celui du loyer des chambres des étudiants. Du coup, les étudiants, qui n’ont pas les moyens de se prendre en charge parce que n’étant pas de familles aisées, sont confrontés à d’énormes problèmes. Les enseignants raccrochés, appauvris et démotivés leur vendent des fascicules qu’ils ne peuvent acheter. Conséquence immédiate, le rendement scolaire en prend un coup. La situation n’est pas meilleure au niveau du secondaire où Ouattara supprime les bourses et ferme les internats. Aujourd’hui encore, ces mesures impopulaires qui ont provoqué les grèves à répétition sont à la base de tous les maux dont souffre aujourd’hui l’école ivoirienne. En vérité, le technocrate Alassane Ouattara a tué l’école ivoirienne depuis 1990. 

Assassin des libertés et de la démocratie 

      Pour faire passer ses mesures impopulaires, Alassane Ouattara avait sa petite idée. Celle de neutraliser les syndicats, notamment dans le milieu enseignant. Dès que ceux-ci ont engagé des actions de protestation légitimes contre ces mesures injustes, le Premier ministre d’Houphouet a bandé ses biceps : suspension de salaire et réquisition des enseignants ! Quant aux élèves et étudiants, il lance à leurs trousses les forces de l’ordre et des loubards recrutés et payés sur fonds public pour casser leur mouvement. Les chefs du “commando” de Ouattara étaient l’actuel ministre des NTIC, Hamed Bakayoko, et feu Thierry Zébié. Les responsables et militants de la FESCI étaient leur cible. Ils les bastonnaient et saccageaient systématiquement leur chambre en cités universitaires.

      Beaucoup d’entre eux portent aujourd’hui des stigmates de la barbarie des loubards de Ouattara. 
Mais la plus grosse victime de l’affrontement entre les loubards de Ouattara et les étudiants ivoiriens fut incontestablement le pauvre Thierry Zébié. Dans son zèle à vouloir faire plaisir à Ouattara, ce garçon qui, au dire de ses parents, était pourtant promu à un bel avenir, a osé défier plus de 15 mille étudiants. Evidemment, que pouvait-il faire face à une telle marée humaine décidée à “libérer” la cité Mermoz à Cocody ? Thierry Zébié fut sacrifié ! Et, pour venger sa mort, Alassane Dramane Ouattara a organisé, dans la nuit du 17 au 18 mai 1991, une expédition punitive à l’ex-cité universitaire de Yopougon Toits Rouges. Cette nuit-là, alors que les étudiants étaient endormis, ils ont été surpris, sur instruction du Premier ministre Dramane Ouattara, par les éléments d’une unité d’élite de l’armée, la FIRPAC, qui ont exercé sur eux des exactions d’une extrême violence. Il y a eu plusieurs blessés graves. . Le complot du 18 février 1992 

    Pour exiger des sanctions contre les auteurs et les commanditaires de cette barbarie retenue comme telle par la commission d’enquête qui avait été mise sur pied par feu le président Houphouët sous la pression de la rue, le FPI et d’autres organisations politiques, ainsi que la société civile ont organisé la marche du 18 février 1992 au cours de laquelle le député Laurent Gbagbo et plusieurs dirigeants politiques et syndicaux furent arrêtés. Ouattara, lui-même, au cours d’une conférence de presse, le même jour, a eu à déclarer avoir vu Laurent Gbagbo, un gourdin en main, en train de casser des édifices publics. Une parenthèse honteuse qui aura entaché les derniers moments du pouvoir de feu le président Houphouët. 

Un anarchiste notoire 

      En faisant appel à Alassane Dramane Ouattara, Houphouët avait sa petite idée. “Le président Houphouët-Boigny savait parfaitement que Ouattara était un national voltaïque (burkinabé). Mais il voulait justement un homme qui, à la longue, n’empêcherait pas sa volonté de faire de Bédié son successeur. Et il avait clairement indiqué à Ouattara que son unique mission était de redresser la situation économique. Et qu’il devrait, par conséquent, se tenir loin de la politique. C’est pour ça que Houphouët ne lui a pas donné de décret de naturalisation. Il lui avait juste fait établir une carte nationale d’identité au commissariat du 1er arrondissement au Plateau. En se lançant donc dans la politique après sa mort, Ouattara a trahi feu le président Houphouët”, déclare un des fidèles compagnons du “Bélier de Yamoussoukro”. 
En fait, Dramane Ouattara est arrivé en Côte d’Ivoire dans un conteste particulier. D’une part, le pays traversait une crise sociale, économique et politique profonde. Il apparaissait donc comme le messie venu pour sauver le régime PDCI. D’autre part, le président Houphouët était très vieux et très affecté par la maladie. Ouattara détenait donc l’effectivité du pouvoir. Il était d’abord Premier ministre et ministre de l’Economie et des Finances. Ensuite, durant les 6 derniers mois que le président Houphouët a passés hors du pays pour des soins médicaux, il a été président par intérim, Premier ministre et ministre de l’Economie et des Finances. Personne ne pouvait le contrarier sans être foudroyé par sa colère. Ce n’est pas le ministre Nicolas Kouassi Akon qu’il avait renvoyé du gouvernement parce qu’il s’était opposé à la privatisation de l’ex-EECI qui dira le contraire. 
L’appétit venant en mangeant, Alassane Dramane Ouattara a pris goût au pouvoir, chemin faisant. C’est le début de l’instabilité politique en Côte d’Ivoire. Au PDCI-RDA, tout le monde le sait mais personne ne veut parler : la première personne que Ouattara a approchée est Laurent Dona Fologo, alors tout puissant Secrétaire général du vieux parti. Pour lui, le fait que Fologo, qui détenait l’appareil du vieux parti, socle du pouvoir d’Etat, est du Nord suffisait pour l’embarquer dans son aventure funeste. Manque de pot. L’enfant de Péguékaha (Sinématiali) est très attaché aux principes républicains. Il décline l’offre. Qu’à cela ne tienne ! Ouattara réunit ceux qui acceptent de mener l’aventure avec lui chez feu Lamine Diabaté, le défunt époux de Mme Henriette Dagri Diabaté, Secrétaire général du Rassemblement des Républicains (RDR) qu’il crée plus tard. C’est de cette réunion qu’est partie “la Charte du Nord” qui a fait couler tant de salive dans le pays. L’instigateur de cette charte-là est bien Ouattara. Et le premier coup d’Etat manqué de Ouattara 

Sentant que le vieux Houphouët-Boigny ne pouvait plus se remettre de sa maladie, Alassane Dramane Ouattara approche Laurent Gbagbo, leader de l’opposition d’alors, et lui demande de s’opposer à l’application de l’article 11 de la défunte Constitution en vue d’empêcher Bédié de prendre le pouvoir. L’opposant historique au Bélier de Yamoussoukro, qui était en tournée à l’intérieur du pays, avait déjà regagné d’urgence Abidjan quand il a été informé qu’Houphouët était au plus mal. Il a convoqué une convention extraordinaire de son parti, le FPI, au cinéma Le Paris, au Plateau. Après débats, Laurent Gbagbo et le FPI refusent de suivre Ouattara dans une aventure dont personne ne pouvait imaginer la suite. “Le FPI est opposé à l’article 11 de la Constitution en ce qu’il introduit une succession de type familial dans notre pays. Mais une loi, ça s’applique jusqu’à ce qu’on obtienne pacifiquement sa modification”, déclare Laurent Gbagbo à la conférence de presse qui a clôturé les travaux de la convention extraordinaire. 
Houphouët meurt officiellement le 7 décembre 1993. Alors que l’article 11 de la Constitution indiquait clairement qu’en pareilles situations, le pouvoir revenait de fait au président de l’Assemblée nationale jusqu’à la fin du mandat en cours, Ouattara, qui assurait l’intérim d’Houphouët tente de le confisquer. C’est le premier coup d’Etat manqué de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Ce coup d’Etat a échoué, malgré le soutien de feu Philippe Grégoire Yacé, président du Conseil économique et social, qui voulait se venger de Bédié. Fologo et l’appareil du PDCI se mobilisent derrière Bédié. “Il n’y a pas le feu à la maison. La Constitution qui est notre boussole sera appliquée !”, avait tranché Fologo répondant à Yacé. 
Momentanément vaincu par Bédié, Ouattara prend du recul pour mieux sauter. Il est nommé DGA du FMI par Michel Camdessus, qui en était le DG. Sur son instigation, feu Djéni Kobina crée le RDR. Celui-ci ne cache pas que le candidat de son parti à l’élection de 1995 est Ouattara. Bédié qui connaissait parfaitement les origines burkinabè de Ouattara introduit dans le code électoral, une clause qui l’empêche d’être candidat à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire. A la fin de son mandat au FMI, il rentre au pays et prend la tête du RDR. Le combat est à nouveau engagé entre les deux “héritiers” d’Houphouët. Bédié gagne cette deuxième manche et contraint Ouattara à l’exil en lui décernant un mandat d’arrêt international. Celui-ci, depuis son exil, menace : “Je frapperai ce régime moribond et il tombera”. 
Le 24 décembre 1999, il frappe effectivement le régime de Bédié. Celui-ci tombe facilement comme un château de cartes. Ouattara crie aussitôt victoire et déclare, parlant du coup d’Etat: “C’est une révolution des œillets”. Et de l’avion qui le ramenait au pays juste après le coup d’Etat, Ouattara envoie un message indiquant que “le nouveau président de la Côte d’Ivoire arrive”. Mais c’était mal connaître le général Guéi. “Héritier” lui aussi d’Houphouët, il n’ignore pas les origines burkinabè de Ouattara et refuse de lui céder le fauteuil présidentiel qu’il venait de conquérir par le coup d’Etat organisé par les hommes de Ouattara. La suite on la connaît. Ouattara et ses hommes tentent vainement de le déposer à plusieurs reprises. Pourchassés, les militaires à la solde de Ouattara se retirent au Burkina Faso où ils préparent une rébellion pour le compte du président du RDR. 
Arrivent les élections de 2000. Ouattara fait acte de candidature, sachant très bien qu’il ne remplissait pas les conditions d’éligibilité. Et, comme il fallait s’y attendre, sa candidature est recalée par la chambre constitutionnelle de la Cour suprême pour doute sur la nationalité. Le prétexte est tout trouvé pour envoyer la guerre en Côte d’Ivoire. Il tente d’abord d’empêcher le président Gbagbo, sorti vainqueur de cette élection, de s’installer au palais. En effet, profitant de l’affrontement entre les militaires du général Guéi qui voulait confisquer le pouvoir et les Ivoiriens sortis les mains nues à l’appel de Gbagbo, Ouattara demande à Fologo d’associer les militants du PDCI à ceux de son parti, le RDR, pour “ramasser le pouvoir” qui se trouverait, selon lui, dans “la rue”. Encore une fois, Fologo rejette l’offre du président du RDR. Mais, obsédé par le pouvoir d’Etat, Ouattara n’entend pas les choses de cette oreille. Des affrontements inutiles ont fait des centaines de morts tout aussi inutiles. 
Ainsi donc, après cet échec, il se tourne vers ses militaires déserteurs retirés au Burkina Faso. Chaque fin de mois, il leur envoie, selon le chef rebelle Koné Zacharia, 25 millions de FCFA pour leurs besoins. Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, profitant de l’absence du président Gbagbo qui était en visite d’Etat en Italie, ils attaquent Abidjan avec pour objectif la prise du pouvoir d’Etat. Mais, très vite, ils sont repoussés d’Abidjan par les Forces de Défense et de Sécurité. Les assaillants forment le kyste de Bouaké et s’établissent dans les parties centre et nord du pays, fiefs de la rébellion. 
Aujourd’hui, le président Gbagbo s’évertue à sortir le pays de la crise par le dialogue direct qui a enfanté l’Accord politique de Ouagadougou (APO). De cette rébellion, Alassane Dramane Ouattara a obtenu d’être candidat à la présidentielle. Il est fier d’être candidat par exception parce qu’il sait très bien qu’au regard des lois ivoiriennes, il ne peut postuler à la magistrature suprême de ce pays. Avec sa défaite, le drame ivoirien pourra prendre fin. Vivons d’espoir! 

Boga Sivori in Notre Voie

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