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LE COMBATTANT
26 novembre 2017

LES DÉMOCRATES ET PANAFRICANISTES DE LA DIASPORA MANIFESTENT CONTRE L' ESCLAVAGE MODERNE EN LIBYE.

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      Après le reportage de la chaîne américaine CNN sur la vente d’humain en Libye et le coup d’Etat contre le patriarche, l’icône de la lutte anti –impérialiste au Zimbabwe, les panafricains et démocrates de la diaspora se sont donnés rendez-vous  hier samedi 25 novembre 2017 de 14h à 20h, au 27 rue de la convention 75 015 Paris ( Metro convention ligne 12) pour un sit-ing en vue de dénoncer la dictature, l’esclavage en cours en Libye du fait des impérialistes à vouloir coût et coût imposer leurs hommes en écartant le guide libyen Mouahammar Kadahfi du pouvoir et surtout exiger la libération du Président Laurent Gbagbo et du Ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé détenus arbitrairement dans les mailles de la cour pénale internationale, et tous les prisonniers politiques dans les prisons ivoiriennes. 

     Pour les organisateurs, cette manifestation est avant tout une interpellation aux chefs d’Etat Africains  pour une prise de conscience sur les maux qui gangrènent le continent. A cette occasion plusieurs intervenants mettront l’accès sur l’esclavage en Libye, les coups d’états, le Procès de la honte et de la recolonisation de l’Afrique à la CPI  et surtout  de la dictature soutenue par les capitales occidentales en vue de maintenir l’Afrique dans le sous-développement.La camarade secrétaire générale lors de son intervention abordera dans le même sens que ses prédécesseurs,

.    « Camarades merci pour la mobilisation de ce jour, camarades, Depuis le mois d’avril 2017, l’Organisme des Nations Unies chargé des migrations  (OIM) a publié un rapport révélant l’existence de « marchés aux esclaves » en Libye qui touchent des centaines de jeunes africains en route vers l’Europe et qui passent par ce pays. Ce rapport a été renforcé par le témoignage du responsable du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), M. Fillipo Grandi, après une mission en Libye, le 21 mai 2017 où il a rencontré des migrants dans un camp de rétention et s’est dit « choqué de leur conditions de vie épouvantables » et a dénoncé « des cas d’esclavage moderne ». La chaîne de télévision américaine CNN a confirmé ce drame en  diffusant, à la mi-novembre, des images choquantes, extraites d’un documentaire relatif  à un phénomène de vente aux enchères d’esclaves en Libye dont le montant varie entre 400 voir 500 euros. Ces images ont été reprises par plusieurs médias internationaux qui achèvent de convaincre, malheureusement, de la pratique de vente de centaines de jeunes africains migrants en tant qu’esclaves sur des marchés qui prospèrent à cet effet en Libye. Nous dénonçons cette pratique en plein 21ème siècle dans un pays de surcroit africain et nous lançons un appel  à Union Africaine, à l’Onu et à toutes les organisations de défense des droits de l’Homme afin de diligenter des enquêtes indépendantes aux fins d’identifier et de traduire les auteurs de ces pratiques d’un autre âge devant les tribunaux compétents  »,a affirmé Christine Zekou

     Elle parlera du coup d’état au Zimbabwe contre le Président Mugabé, l’infatigable combattante dénoncera le coup de force des militaires savamment préparé par la Chine et les capitales africaines et occidentales.

     « Le Président Mugabé est le premier ministre Noir en 1980 du Zimbabwe, après une série de Premier Ministre Blanc, Il restera à ce poste jusqu’en 1987 avant de devenir le Premier Président noir de la république Zimbabwe. L’économie de ce pays a de tout temps  été occupée par l’élite blanche. Robert Mugabé est nationaliste, il tenait à construire une économie tenue par les noirs. D’ou son idée  de reforme agraire en 2000 qui a consisté à arracher les terres aux fermiers blancs qui les occupaient depuis plusieurs années. Et plusieurs révèlent que dès 1969,la loi foncières octroyait 15 millions d’hectares de terres cultivables à seulement 6000 fermiers blancs, là où plus de 700.000 familles noires ne disposaient que de quelques 16 millions d’hectares. Ce qui équivaut à 42 % des terres cultivables occupées par les blancs. Avec sa reforme le Président Mugabé a pu récupérer 90% des terres  détenues par les blancs. Les blancs en réalité, n’ont jamais pardonné au Président Mugabé de les avoir dessaisis des terres qu’ils occupaient .Ce coup d’Etat déguisé est comme les autres, il est téléguidé depuis extérieur .Après le succès du coup d’Etat, les nouvelles autorités du Zimbabwe sous la pressions des impérialistes vont certainement rétrocéder les terres aux fermiers blancs. Le CODESCI par ma voie condamne cet énième coup d’Etat au zimbabwe », a déclaré Christine Zekou

     Le dernier point abordé par la secrétaire générale fut le procès du président Laurent GBAGBO et des prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons en côte d’ivoire.

      «  Après les révélations du journal français en ligne Médiapart sur le complot ourdi contre le Président Laurent Gbagbo et le manque de preuve du procureur et son bureau Concernant la culpabilité du Président Gbagbo, depuis l’ouverture du procès le 28 Janvier 2016, aucun témoin n’a pu apporter la preuve tangible attestant les charges du Procureur, bientôt le procureur finira avec son ballet incessant de témoin comique et menteur dont les récits et les dépositions se contredisent à la barre. Et plus grave, ex chef d’Etat major le général Mangou Philippe et son ancien chef des forces terrestre à savoir le Général Détho Létho se contredisent sur plusieurs points pendant leurs dépositions à la CPI. Pour plus clarté les juges demanderont un face à face des deux généraux félons mais à huis clos.

       Face à l’incompétence du Procureur Fatou Bensouda a apporté la preuve de la culpabilité du Président Laurent Gbagbo, nous exigeons sa libération et celle de son Ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé détenus injustement afin de permettre au dictateur Ouattara de finir tranquillement son mandat en côte d’ivoire. Et nous profitons pour exiger la libération de la première Simone Gbagbo et tous les prisonniers politiques détenus arbitrairement par le régime dictatorial d’Abidjan. Nous demandons également et sans délai le retour des exilés politiques au pays. Trop c’est trop. Stop à  la souffrance du peuple ivoirien. Camarades le temps de la délivrance est arrivé, le plus dur est passé, l’heure du combat a sonné. Peuple de côte d’ivoire ton silence a trop duré, il est temps et grand temps que le peuple de côte d’ivoire se lève pour dire ça suffit. Camarades aucune lutte politique n’a de sens en Afrique que si elle ne porte sur la remise en cause de l’ordre politique et économique inhumaine mis en place par le système des impérialistes. Camarades militons pour  l’avènement d’une classe politique africaine  audacieuse, généreuse dans l’effort, pour donner corps à l’espérance légitime de nos peuples. », a martelé Christine Zekou. 

 

 

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Commentaires
L
voir l'interview du président gbagbo au journal médiapart frère et tu comprendra qu'il est toujours dans le combat
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T
Qu'est-ce que ça avoir avec gbagbo. Vous ne lui rendez pas, service hein
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LE COMBATTANT
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