LE PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO REFUSE L'ASILE POLITIQUE.
Laurent Gbagbo n’est pas homme à marchander sa liberté et son intégrité.IL l’a maintes fois démontré au cours de sa longue carrière politique. Bouillant syndicaliste et intrépide opposant, il a été plusieurs fois tenté par le pouvoir d’alors qui n’excellait pas moins dans ces pratiques d’achats de conscience.IL est resté intraitable car il avait un idéal à défendre, une mission à accomplir. Quand on lui proposait de l’argent pour renoncer à sa lutte pour la démocratie et la liberté, il montrait de l’indifférence, voir de la répugnance.
Le sous-préfet de la métropole Félix Houphouët Boigny lui a demandé qu’il soit son ministre en échange de son statut d’opposant, il refusa cette offre. Durant toute sa carrière politique il a convaincu partenaires et adversaires qu’il était incorruptible. Aujourd’hui qu’il se retrouve injustement à la prison coloniale, ceux qui ne connaissent pas cette grandeur du combattant de la liberté pensent qu’il peut marchander sa liberté pour sortir du griffes des impérialistes via la cour pénale internationale. C’est méconnaitre l’homme, Laurent Gbagbo est un homme de principe qui obtiendra sa liberté dans le respect de sa ligne politique.
A la question de savoir si le Président Gbagbo ira en exil dans un pays européen suite aux tractations en cours à la cour pénale internationale, notre informateur nous confie ceci : « Le Président Laurent Gbagbo refuse catégoriquement l’asile politique obligatoire que veut lui offrir la CPI. Il ne veut même pas entendre parler et il a instruit ses avocats à ce sujet.Par contre la défense du Président Laurent Gbagbo doit impérativement formuler une nouvelle demande de mise en liberté provisoire en tenant compte des observations faites par la chambre d’Appel le 19 juillet dernier. Maitre Altit et ses collègues devront aussi mettre un accent particulier sur l’assassinat manqué du Président Gbagbo et son arrestation par l’armée française puis sa déportation à la Haye (prison coloniale CPI) sans aucun respect du droit international humanitaire. », a insisté notre source.