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LE COMBATTANT
1 octobre 2017

Déclaration du parti de Gbagbo relative au dernier rejet par la Cour pénale internationale (CPI) de la libération provisoire

 CPI-Gbagbo-Mangou-2-0015

Déclaration du Front populaire ivoirien relative au dernier rejet par la Cour pénale internationale (CPI) de la libération provisoire du président Laurent Gbagbo

 

Le 26 septembre 2017, les Ivoiriens qui ne se sont pas souvenus de la rencontre entre Alassane Ouattara et Fatou Bensouda en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU dans le même mois à New York, ont dû être surpris que la Chambre de Première Instance I, répliquant de manière négative à l’arrêt de la Chambre d’Appel, ait encore une fois, contre toute attente, rejeté la demande de mise en liberté provisoire du président Laurent Gbagbo. Pour justifier sa décision, cette juridiction s’est appuyée sur les idées suivantes :

 

1-    Le Président Laurent Gbagbo aurait un réseau pouvant lui permettre de se soustraire à la justice internationale ;

2-    L’état de santé du président Laurent Gbagbo se serait amélioré, donc il peut rester en prison ;

3-    La défense du président Gbagbo n’a pas évalué le coût de la mise en liberté de l’otage, or selon la majorité des juges (2/3), la CPI n’a pas les moyens de supporter cette mise en liberté ;

4. Les rumeurs d’attaques des commissariats de police et de camps de gendarmerie en Côte d’Ivoire plaidaient en faveur du maintien en détention du président Laurent Gbagbo parce que sa sortie entraînerait des risques de déstabilisation de la Côte d’Ivoire.

 

   Tout comme dans la 11ème décision de rejet de la liberté provisoire du 10 mars 2017, celle du 26 septembre 2017 :

-         Ne prend pas en compte le principe sacré de la présomption d’innocence dont doit bénéficier toute personne en matière de procédure judiciaire ;

-         Ne prend pas en compte la durée excessivement longue de la détention préventive du président Laurent Gbagbo ;

-         Ne prend pas en compte le fait que le délit de fuite n’a qu’un caractère très aléatoire pour une personnalité qui n’a pas cherché à fuir sa résidence lorsqu’elle était bombardée par les armées française et onusienne.

-         Les arguments s’appuyant sur des rumeurs d’attaques de commissariats de police et de camps de gendarmerie en Côte d’Ivoire sont sans fondement. Tous les Ivoiriens, y compris Alassane Ouattara et probablement la procureure de la CPI aussi, savent avec précision que ce sont des éléments du RHDP qui se livrent à ces actes. De plus, à la CPI, ni l’accusation ni les juges de la Chambre de Première Instance I favorables au maintien en détention ne peuvent démontrer en quoi le président Laurent Gbagbo peut être mis en cause dans ces attaques.

-          L’argumentation fondée sur la sécurité des témoins est totalement imaginaire et nulle parce que tous les témoins qui sont passés sont rentrés chez eux et vivent sans être inquiétés par le camp Gbagbo.

Au total, le Front Populaire Ivoirien considère que la 12ème décision de refus de la liberté provisoire au président Laurent Gbagbo qui est arbitraire sur le plan de l’application du droit, n’est équitable ni sur le plan de l’éthique ni sur celui de la morale. Elle ne peut être inspirée que par l’utilisation massive du budget de souveraineté de 342,6 milliards de francs CFA pour corrompre et nouer des alliances politiques passagères.

   Le Front populaire ivoirien du président Gbagbo encourage la défense du président Gbagbo à utiliser les voies de droit qu’elle juge appropriées pour contrecarrer cette décision politique.

 

Fait à Abidjan, le 1er octobre 2017,

Pour le FPI du président Gbagbo

 Koné Boubakar

 

 

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