Selon cette information relayée par un exilé ivoirien très introduit auprès de la justice locale, c’est dans la journée du vendredi 15 septembre 2017 que les autorités judiciaires du Ghana ont accusé réception desdits mandats d’arrêt, dans leurs locaux ministériels situés à la Starlets road 91, Independance avenue à Accra. Mais avant le point de chute final desdits documents juridiques, notre source explique que la première étape, pour respect de procédures en la matière, a été de les convoyer à l’ambassade de Côte d’Ivoire. Située à Oxford street, Ring road E, Independance avenue à Accra . Ce sont de ces locaux de la représentation ivoirienne que les mandats ont été acheminés et réceptionnés au ministère de la justice.
Enfin notre source ajoute que la plupart des exilés font confiance en la justice ghaneéenne qui est loin d’être assujettie à l’exécutif, et pourra à ce titre se prononcer en toute indépendance et sans interférence. Contrairement selon notre source, aux réalités ivoiriennes où le judiciaire reste inféodé au pouvoir politique. Se fixant un pari dans la même veine, selon lequel il se dit persuadé que le Ghana va débouter les requérants ivoiriens. Dans cette affaire pour laquelle, en guise de rappel, le ministre de l’intérieur du régime Sidiki Diakité s’était rendu au Ghana le jeudi 14 septembre 2017. Avec pour mission de remettre des mandats d’arrêt et d’extradition aux autorités de ce pays. En vue de ramener mains et pieds liés Stéphane Kipré et Damana Pickas. Un acte matérialisé par Ouattara.
Marcel Dezogno