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LE COMBATTANT
29 août 2017

CPI/ VOICI LE CONTENU DES OBSERVATIONS DES AVOCATS DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO

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Après une longue période de vacances, le procès de Laurent Gbagbo reprend ce matin à la Haye. Mais alors que la libération provisoire du président Gbagbo ne fait plus l’ombre du moindre doute et que les esprits les plus réfractaires ont fini par admettre cette éventualité, la question relative à la libération de Blé goudé s’est posée dans les documents d’observation déposés par la défense de Laurent Gbagbo. Cette question, révèle une source judiciaire proche de la CPI, a été évoquée. Certes, Blé Goudé n’a jamais introduit de demande libération provisoire. Cependant, les deux procès étant liés, les avocats de la défense ont en toute logique demandé qu’il soit établi une sorte d’unité de l’affaire. Autrement dit, ce qui vaut pour Gbagbo vaut pour Blé surtout, argumente notre source, toutes les audiences ont eu à déposer contre les deux pour la même affaire. Et que les arguments utilisés contre Laurent Gbagbo par Bensouda, sont les même évoqués contre Blé Goudé. La libération de Gbagbo devrait donc ouvrir la voie à celle de son ministre chargé de la jeunesse. Ce  à quoi s’apprête à s’opposer le bureau de la procureure, Fatou Bensouda, on ne voit pas les choses de la même façon. La requête de mise en liberté provisoire concerne Gbagbo et non Blé Goudé. Il ne saurait avoir les mêmes conséquences.

En effet, au cours de la période de suspension des audiences, la Chambre d’appel de la CPI avait ordonné à la Chambre de première instance de procéder à un nouvel examen de la détention de l’ex-Président ivoirien, pour déterminer s’il devrait être maintenu en détention ou mis en liberté avec ou sans condition. Cette décision est-elle d’office valable pour Blé Goudé ? Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont détenus respectivement depuis novembre 2011 et Mars 2014 à la prison de Schevenigen (Haye) en Hollande, leur procès est ouvert depuis le 28 janvier 2016 après la jonction des deux affaires (Gbagbo et Blé Goudé) le 11 mars 2015. Ils sont tous les deux poursuivis par la cour pénale internationale pour quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir, meurtre, vol, tentative de meurtre, persécution et autres actes inhumains ; crimes commis entre 2010 et 2011 dans le contexte des violences postélectorales. Mais comme la terre entière le sait désormais aucune preuve formelle n’a jamais pu être apportée par l’accusation et, mieux, les témoins de cette même accusation et, mieux, les témoins de cette même accusation sont presque tous unanimes pour dire que Gbagbo n’a pas sa place dans ce procès et qu’il doit revenir au pays afin que le processus de réconciliation nationale qui est au point mot du fait du manque de volonté, des autorités actuelles, pisse véritablement démarrer. On se souvient même qu’un témoin de l’accusation avait demandé à saluer le président Gbagbo. Sa demandé, pathétique, avait fait frémir plus d’un d’émotion. D’autres témoins ont pointé du doigt les méthodes peu recommandables de Bensouda et de son équipe pour « obliger les témoins », pour désigner qu’elle a elle-même fait venir à la barre et qui ont chois de dire la vérité comme recommandé par les juges.

La décision sur la question de la libération provisoire est donc très attendue pour libérer tout le monde. Aussi bien les partisans de l’ex-chef d’Etat que les accusateurs et mêmes neutres qui s’intéressent à ce procès du siècle, pour des raisons que l’on imagine aisément. On va enfin savoir comment fonctionne cette justice internationale.

En effet, les accusés risquent de lourdes peines allant jusqu’à la prison à vie. Alors que les acteurs très bien identifiés de la même crise sont promus en Côte d’ivoire et se promènent en toute liberté, sans n’être aucunement inquiétés. Le temps passe et l’on commence. Le temps passe et l’on commence à douter de la promesse de Bensouda d’enquêter sur les crimes commis dans tous les camps et, surtout d’élargir ses enquêtes jusqu’en 2002 et sur l’ensemble du territoire ivoirien, y compris l’ouest de la Côte d’ivoire qui a été le théâtre des pires atrocités. Comme chacun le sait bien, la crise dite postélectorale, n’aurait jamais eu lieu en Côte d’Ivoire si celle, déclenchée en 2002 par une attaque injustifiée contre le pays, n’avait pas eu lieu. De plus, en pareille situation, lorsque les candidats ne s’entendent pas sur les résultats des élections, il est plus approprié de recompter les voix et d’enquêter profondément sur le scrutin. Cela s’est fait dans de nombreux pays dont les Etats unis-Point n’était donc besoin de tuer les Ivoiriens, bombarder la résidence du chef de l’Etat et instaurer une situation des crises qui a du mal à s’estomper. Mais comme l’a dit le président Gbagbo, « on ira jusqu’au bout », et « le coupable est celui qui n’a pas gagné cette élection ».

Il y a donc beaucoup à dire de ce procès. Les audiences qui commencent ce matin se poursuivront sans arrêt jusqu'au 20 octobre prochain, avec une pause jusqu’au 6 novembre. A la reprise, les audiences se tiendront jusqu’aux vacances judiciaires 20/17/2018 à partir du 15 décembre 2017. Une nouvelle reprise du procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé est alors prévue le 15 janvier 2018.

sOURCE LE: NOUVEAU COURRIER N* 1677

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DU LUNDI 28 AOÜT 2018

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Commentaires
B
Du blabla et du lobbying voilà ce que les partisans de Gbagbo ne cessent de se livrer sur les réseaux sociaux et dans leurs journaux dédiés. Ils maintiennent la flamme de la revenge parce qu'ils ont mal à leur conscience. Ils ont empêché Gbagbo de reconnaître sa défaite et de se retirer à cause de leur appétit de pouvoir. Ils répandent de fausses nouvelles de libération "certaine" de Gbagbo.C'est à cause de leurs agissements que la CPI hésite à le libérer provisoirement. Vous ne lui rendez pas service avec de tels comportements.Foutez lui la paix car il va tout dire: comment vous l'avez pris en otage et le maintenir de force en refusant de diffuser son discours de capitulation,en le faisant croire que le forcing peut prospérer.
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