CI/ VIOLATION DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE/ NOUS DEMANDONS LA MISE EN LIBERTÉ IMMÉDIATE ET SANS CONDITION DES DEUX JOURNALISTES.
Le parquet a entendu hier de 13h à 17, soit pendant quatre heures, le journaliste Dan Opeli, directeur de la publication du journal « Le Quotidien d’Abidjan » et Ahouyou Catherine, journaliste audit quotidien. La procédure s’inscrit dans le cadre de l’article « Malgré son pardon, les comptes de Soro gelés », paru l’édition du vendredi 28 juillet 2017, et pour lequel ils avaient été convoqués le même jour.
Au terme de l’interrogatoire conduit par le parquet lui-même, en présence du procureur de la république adjoint, Meité Souleymane, dans les locaux de la brigade de recherches de la gendarmerie nationale, au plateau, instruction a été donnée à la gendarmerie de garder les deux journalistes afin de les déférer ce matin-même au parquet. Selon l’avocat des journalistes, Maître François Akré, c’est le procureur de la République adjoint, Meité Souleymane, par ailleurs directeur des procédures, qui a donné l’ordre de garder les journalistes. Les deux journalistes pourraient donc être jugés mercredi prochain.
« Nous demandons la mise en liberté immédiate et sans condition des deux journalistes. On peut poursuivre la procédure en les laissant libres », a réagi Guillaume Gbato qui déplore « une violation inacceptable de la liberté de presse ».