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LE COMBATTANT
30 juillet 2017

LA PERFORMANCE ECONOMIQUE SOUS LE PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO QUI DÉTRUIT LE MENSONGE D'UN DICTATEUR EN MANQUE DE SOLUTION

     Sorti en ce mois de juillet 2017, l’ouvrage intitulé « L’Afrique en Marche, un manuel pour la réussite économique » , co rédigé par l’ex-Président nigérian Olusegun Obasandjo ,Pr Greg Mills, ex-conseiller du Président Paul Kagame et directeur général de la fondation Brenthurst (basée à Johannesburg),Gl Dickie Davis ,conseiller spécial à la fondation Brenthurst ,et Jeffrey Herbst ,Pdg du Newseum ,renferme des révélations sur sa propre gestion du pouvoir d’Etat, mais aussi et surtout celles de ses prédécesseurs.Nous vous présentons la performance économique sous gouvernance du Président Laurent Gbagbo.Monsieur Ouattara Alassane tente absolument à présenté le Président Laurent Gbagbo comme un incompétent, tribaliste et surtout xénophobe.Nous reviendrons sur les autres aspects de son interview mais pour l'heure la priorité c'est le volet économique.  .

 

 

  La Côte d’Ivoire du Président Laurent Gbagbo vient de loin et ira certainement très loin sous sa gouvernance. Au moment où il arrivait au pouvoir en 2000, il a trouvé un surendettement énorme de la Côte d’Ivoire du fait de la mauvaise gestion de ses prédécesseurs à la tête du pays. En effet, ce sont 7.919 milliards de FCFA de dette vis-à-vis de l’extérieur que Laurent Gbagbo a trouvé en place. Soit 119% du produit intérieur brut (PIB), c'est-à-dire plus de l’ensemble des ressources financières produites par la Côte d’Ivoire. Ce qui veut dire que la dette laissée à Laurent Gbagbo par ces devanciers (Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié) absorbait plus que ce que produisait le pays en termes de ressources financières.


       Avec un taux de croissance de -3% en 2000, ce qui veut dire que l’économie ivoirienne à cette époque ne produisait plus, le service de la dette, c'est-à-dire le remboursement des intérêts de la dette, représentait 57% des recettes de l’État. En clair, sur 100f cfa produits, la Côte d’Ivoire enlevait 57f pour rembourser la dette. Après avoir remboursé, il lui fallait payer les salaires des fonctionnaires qui faisaient un total de 482 milliards de f cfa, soit 40% des recettes fiscales de l’Etat. Ainsi,  “le remboursement de la dette et la rémunération des fonctionnaires étaient supérieurs aux recettes de l’État”. 
A cette époque aussi, la Côte d’Ivoire était déclarée inéligible à l’Initiative PPTE.

     Car, les bailleurs de fonds avaient tous coupé leurs relations avec le pays à cause de la mal gouvernance. En définitive, au moment où Laurent Gbagbo arrivait au pouvoir, “la Côte d’Ivoire était un pays en faillite”. S’étant mis au travail avec son équipe et avec une gestion rigoureuse et vertueuse des finances publiques, Laurent Gbagbo, à en croire ses collaborateurs, a pu, en “moins d’un an, faire passer le taux de croissance du PIB à -0,9%”. Explication : “Il est toujours négatif, mais s’est amélioré de plus de 2 points en passant de -3 à moins -1 environ”,. C’est au moment où le pays était en train de sortir de la situation où l’avait plongée la guerre des héritiers du PDCI que survient la rébellion. “Malgré l’échec de prise de pouvoir par la force, 50% du territoire est sous occupation et contrôle des Forces Nouvelles jusqu’à ce jour”, (c'est-à-dire pendant la période trouble en côte d’ivoire).

      Ainsi, la rébellion venait de stopper les avancées enregistrées par la politique de refondation mise en route par Laurent Gbagbo. 
 Qu’à la suite des accords de Linas-Marcoussis en France, en 2003, c’est le début de la co-gestion avec la rébellion et le RHDP. Ainsi, sur “un gouvernement de 44 ministres dans lequel tous les partis doivent être représentés, le FPI n’occupait que 10 portefeuilles”.  Cette co-gestion a été improductive puisque les ministres de l’opposition occupant des portefeuilles-clé ramaient à contre-courant.

 
      Malgré la guerre, Laurent Gbagbo a pourtant travaillé et maintenu la Côte d’Ivoire au-dessus de l’eau. Avec un taux de croissance de près de 4%, le pays, entre 2000 et 2010, a fait une progression de 7 points. “Aucun pays au monde, dans une situation de crise comparable à celle de la Côte d’Ivoire n’a réalisé une telle performance”, pour dire que “les recettes de l’État ont presque doublé entre 2000 et 2010, bien que 50% du pays soit sous contrôle des Forces Nouvelles et échappe à l’assiette fiscale de l’État donc à ses recettes”.


     De même, les fonctionnaires ivoiriens n’ont jamais connu un seul mois d’arriéré de salaires et “le remboursement de la dette d’un volume de 7000 milliards de F CFA est assuré et coûte environ 500 milliards de F CFA par an à l’État”. 
En 2008, les bailleurs de fonds sont tous revenus parce que la Côte d’Ivoire a commencé à honorer sa signature. En 2009, la Côte d’Ivoire a signé un programme avec le Fonds monétaire international (FMI) et le pays a par ailleurs été déclaré éligible à l’initiative PPTE et a franchi le point de décision du fait de ses performances. Enfin, autre indice de performance à mettre à l’actif du président Gbagbo, le Port d’Abidjan a été modernisé et est devenu le plus performant de la Côte atlantique de l’Afrique. Et cela, malgré la guerre qui, a fait fermer plus de 300 entreprises du secteur formel sur 600 environ. Entre 2002 et 2008, 44% des emplois du secteur formel ont été détruits. 

     Ce que va faire Gbagbo après sa réélection. Laurent Gbagbo entend à très court terme, résoudre le problème de la dette en parachevant le processus d’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE. Ainsi, ce sont près de 6400 milliards de F CFA qui devraient être annulés avec l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE. “Les 500 milliards que la Côte d’Ivoire verse à ses créanciers chaque année permettraient de construire des infrastructures, des écoles, des hôpitaux, de recruter de jeunes fonctionnaires dans le secteur de la santé et de l'éducation, de financer la recherche agricole…”. 

Nous y reviendrons

Le Titre est de la rédaction

219966-laurent-gbagbo-lors-de-la-ceremonie-de-prestation-de-serment-le-4-decembre-2010-a-abidjan

 

 

 

 

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