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LE COMBATTANT
28 juillet 2017

FIN DE MISSION/ VOICI LES 9 CRIMES IMPUNIS DE L'ONUCI EN CÔTE D'IVOIRE

Le vendredi 30 juin 2017, la mission de l’organisation des nations unies en Côte d’ivoire (ONUCI) a quitté définitivement notre pays. A cette occasion, les responsables de l’ONUCI et le gouvernement ivoirien ont dressé un bilan qui, selon eux, est positif.

Il faut rappeler à l’opinion nationale et internationale que l’ONUCI a été créée par la résolution 1528 du conseil de sécurité  de l’ONU, le 27 février 2004 et placée sous le chapitre 7(capacité d’utiliser la force pour imposer la paix). Elle avait pour missions principales de :

-          Œuvrer à mettre fin à la belligérance Côte-D’ivoire ;

-          Contribuer activement au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion des miliciens et autre rebelles ;

-          Aide au rapatriement et à la réinstallation des populations exilées et déplacées ;

-          Porter assistance dans le cadre du maintien de l’ordre public ;

-          Porter assistance dans le domaine du respect des droits de l’homme ;

-          Contribuer au bon déroulement des différents processus électoraux

Relativement à ces missions, l’ONUCI, durant les 13 longues années passées en Côte-D’ivoire, a fait preuve d’un laxisme et d’une incapacité notoire que seule peut expliquer la mauvaise foi manifeste des acteurs commis à la tâche. L’ONUCI en un mot, à échoué. Des faits éloquents démontre et dénoncent la complicité la nuisible du régime Ouattara avec cette mission de l’ONU en Côte d’ivoire :

1-      Echec dans l’arrêt de la belligérance entre les parties en conflit et dans la protection des populations civiles face aux groupes rebelles.

2-      Démultiplication des groupes rebelles, en présence de l’ONUCI, dont le laxisme s’apparentait souvent à une complicité de plus en plus active : c’est, en effet, en présence de l’ONUCI qu’on vu le jour les excroissances du MPCI que furent le MPIGO et le MJP qui ont écumé le pays et massacré des populations civiles jusqu’à la crise dite postélectorale, avec des excès sans pareil à l’Ouest (Petit Duékoué, Guitrozon, Fengolo, Duékoué-carrefour), puis à Anonkoua-Kouté, Yopougon, Adebem, Dabou… ;

3-      Echec dans la mise en œuvre du processus de Désarmement démobilisation et Réinsertion  des ex-combattants (DDR). Cela est une évidence car les rebelles, les dozos et les miliciens sont demeurés armés avant, pendant et après les élections, puis après la crise dite postélectorale ;

4-      Sabotage des processus électoraux, avec en prime la certification malencontreuse de l’élection présidentielle de 2010 par M. Choi, Représentant spéciale du secrétaire général de l’ONU à l’époque, alors que le président Laurent Gbagbo préconisait un simple recomptage des voix. Cette forfaiture sonne aujourd’hui comme un crime odieux contre la démocratie et la paix civile ;

5-      Assassinats et autre agressions des populations, les emprisonnements sans procès et les mises à mort répétées de « pro-GBAGBO ». ces crimes se poursuivent et démontrent que l’ONUCI a passé ici 13 années nuisibles à la Côte d’Ivoire ;

6-      En plus de la promotion de la prostitution et de la pédophilie, les nombreuses caches d’armes régulièrement découvertes et les mutineries à répétition sont également la preuve de la grande nuisance de l’ONUCI ;

7-      Echec dans la protection des droits de l’homme avec les nombreux prisonniers politiques civils et militaires estampillés pro-Gbagbo. Cet échec est aggravé par une justice à sens unique, mise en place dans le sens du «rattrapage ethnique » cher au régime Ouattara. Il ne permet pas de parler d’un quelconque succès de la mission de l’ONUCI ;

8-      Gel des avoirs et les expropriations des pro-GBAGBO, puis le maintien en exil de nombreux Ivoiriens. Ce ne sont pas des situations de nature à exposer un bilan positif de la mission de l’ONUCI ;

9-      Collusion avec la rébellion, à travers son appui tant logistique tactique que diplomatique et armé aux rebelles et à leurs commanditaires. Cette autre forfaiture fait de l’ONUCI un complice de premier plan des drames vécus par la population ivoirienne.

Il n’est donc pas surprenant que le régime issu de la rébellion et de la crise par elle engendrée et l’ONUCI embouchent en chœur la trompette de la satisfaction, en dépit de la réalité, au moment où l’ONUCI quitte le pays dans la honte. A la lumière des errements de l’ONUCI dont la mission était de ramener la paix en Côte d’Ivoire, et au vu des conséquences dramatiques de ces errements dans notre pays, nous pouvons légitimement :

-          Déplorer la légèreté des animateurs cette institution en Côte d’Ivoire, pour s’être complus dans un laxisme coupable ;

-          Nous incliner respectueusement devant la mémoire des nombreuses victimes des actes barbares dont l’ONUCI s’est rendue complice, voire coupable, en contradiction avec s mission proclamée ;

-          Apporter notre soutien total aux familles des disparus et aux nombreuses victimes des agressions des rebelles et de leurs complices ;

-          Féliciter les organisations de la société civile qui, parfois, ont courageusement et honnêtement dénoncé les dérives de l’ONUCI ;

-          Condamner vigoureusement les actions néfastes menées par l’ONUCI contre l’Etat de Côte d’Ivoire et les Ivoiriens en dépit de ses missions ;

-          Exiger des enquêtes approfondies sur les dérapages et autres agissements pour le moins controversés de cette mission onusienne en Côte d’ivoire ;

-          Exhorter le peuple ivoirien à la vigilance pour que les crimes de l’ONUCI ne restent pas impunis

                                                                                        une contribution de  DEHI Michel

images (2)

militant du FPI

 

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