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LE COMBATTANT
5 juin 2017

Le grand avantage que le président Gbagbo a sur les autres leaders politiques, c’est que lui et son peuple font ‘’un’’ ...

 Camarades militantes, camarades militants du Front Populaire Ivoirien(FPI) !

C’est un immense honneur et une joie indicible, de représenter, ici à Bingerville dans la Fédération des Lagunes, le Président par Intérim de notre Parti, le Camarade Abou Drahamane Sangaré, à cette fête commémorative du soixante douzième anniversaires de notre Président statutaire, le Camarade Président Laurent Gbagbo.

Recevez militantes et militants, mesdames et messieurs les invités à cette cérémonie, les salutations militantes du Camarade Président Abou Drahamane Sangaré. 

 

Avant tout propos, je voudrais m’associer à vous pour dire à notre Président bien-aimé : ‘’joyeux anniversaire Monsieur le Président de tous les Ivoiriens, Monsieur Laurent Gbagbo’’ !

Oui le Président Laurent Gbagbo est le Président de tous les Ivoiriens : du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest et du Centre. Il ne fait l’ombre d’aucun doute !

Ainsi, devant les difficultés quotidiennes qui l’assaillent, l’ensemble des populations de ce pays réclame-t-il sa libération et son retour salvateur au bercail. Y compris même par les mutins de Ouattara qui le réclament, à fin qu’il vienne réconcilier les Ivoiriens et régler leurs problèmes existentiels !

Une année, 2016, s’est inexorablement écoulée avec son lot d’événements heureux et malheureux, nous rapprochant inéluctablement de notre destin. Le destin d’un peuple digne, fier, humain, hospitalier et responsable ; un peuple qui trace patiemment et avec une farouche détermination, le chemin de sa rédemption, de son indépendance vraie et de sa souveraineté.

Un peuple conscient de son rôle et de sa place, dans cette Afrique qui lutte pour sa dignité et son indépendance vraie.

Une autre année, 2017 s’est annoncée à nous, il y a précisément 5 mois et 3 jours. 2017, une année d’espérance. Non pas cette espérance-asymptote qu’on n’atteint jamais, qui ne se réalise jamais. Mais cette espérance-certitude qui n’a qu’une seule issue, sa réalisation effective, inexorable et inéluctable.

Une espérance-certitude qui se concrétise et se concrétisera inexorablement – il n’est pas permis d’en douter – par la libération du Président légitime et légal que le peuple de Côte d’Ivoire s’est donné, en toute conscience, en novembre 2010, en vertu des lois qui fondent notre vie et notre existence en tant que nation, une et indivisible. Le seul et vrai président légitime et légal de notre pays : le Président Laurent Gbagbo.

Comment douter de cette certitude, que nous naviguons gaiement vers les horizons de la libération totale de notre pays et de son peuple, quand on voit tout ce qui se passe au procès de la honte à La Haye ?

Comment ne pas être dans cette espérance-certitude quand nous savons que le sacrifice consenti par le peuple de Côte d’Ivoire pour sa libération – libération qui passe nécessairement par celle du président Laurent Gbagbo – fut grand ?

Je ne m’étendrai pas sur ce point du procès de La Haye : vous en savez beaucoup maintenant. Les rebondissements, les coups de théâtre comme le diraient nos journalistes des journaux bleus et nos cyber-activistes. Des témoins à charge qui deviennent des témoins hostiles à l’accusation – retournement spectaculaire de situation –, pour terminer tous à se proclamer témoins à décharge féroces contre les intérêts de cette même accusation qui les a produit devant la Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye ! 

Oui Camarades, je ne voudrais pas m’étendre sur ce procès qui, en réalité, met en exergue les modalités vicieuses et régicides du fonctionnement du monde. Modalités implémentées par ‘’une mondialisation malheureuse’’, comme le dirais Thomas Guénolé, dans son fameux livre « La mondialisation malheureuse : inégalités, pillage, oligarchie », paru à Paris en 2016, chez l’éditeur First !

Une mondialisation malheureuse qui écrase les peuples, détruit les Nations, et vampirise les Etats et leurs ressources. Quel monde !

Oui Camarades, qu’a-t-on fait des nobles principes qui ont régulé la société humaine, au sortir des deux grandes guerres mondiales : 14-18, et 39-45 ? Principes qui ont permis de garantir la paix entre des peuples, naguère ennemis irréductibles, et qui ont offert au monde occidental ses ‘’trente glorieuses’’ ? C'est-à-dire 30 années de bonheur social, de boom de la consommation à outrance, des congés payés etc. 

Souvent, il m’arrive de me demander : mais qu’est-ce qui arrive, chez nous, à ceux qui trahissent leur idéal de combat, et se jettent corps et âmes dans les bras des fossoyeurs de nos nations et de nos libertés, notamment celle de nous laisser jouir de nos droits inaliénables de nations souveraines en vertu des dispositions du droit international, de nous laisser vivre et jouir de nos richesses et profiter de notre environnement ?  

Faut-il être géopoliticien et/ou géo-stratège chevronnés pour se convaincre des évidences ? Des évidences souvent tellement grosses comme un monde. Des évidences tellement grosses que, dans l’histoire de l’humanité, aucun peuple n’a été maintenu indéfiniment dans la servitude ! Faut-il être stratège pour comprendre ces évidences-là ? Non ! Il suffit d’être convaincu de l’idéal pour lequel on s’engage dans un combat pour ne pas trahir, pour ne pas fléchir dans la lutte pour la liberté et pour la souveraineté de son peuple, de sa nation et de son continent. Combattre pour la liberté des peuples est une capacité humaine vertueuse. C’est souvent que les traitres oublient cette vertu du combattant. Cette vertu qui fait du combattant de la liberté, un noble ! Comme l’a été, comme l’est aujourd’hui le Président Laurent Gbagbo. Et l’Afrique et le monde libre lui en savent gré. Et tous les témoins à charge qui défilent devant cette cour, à longueur de jours, de semaines, de mois et d’années, rendent témoignage de l’innocence du combattant, en nous susurrant dans le creux de nos oreilles d’incrédules et de sourds par leurs dépositions, que cet homme est un grand-homme, un noble, un innocent.

Pourquoi certains, hier avec nous, ont trahi la noblesse en refusant de rester fermement dans le combat, et dans la fidélité à ce noble et à son idéal de combat ? Pourquoi ont-ils choisi, ces anciens compagnons de lutte, de rester dans la servitude avilissante d’un pouvoir honni, et de vivre outrageusement et furieusement dans la futilité du bonheur illusoire que procure l’avoir ? 

Oui, n’est pas noble qui le veut ! Car cela demande du courage, de l’impétuosité, et du sacrifice de soi.

La question n’est pas inutile. Car l’histoire des hommes emprunte des voies insoupçonnées qui finissent par vous interroger. Alors seulement faut-il être prêt pour répondre au rendez-vous de cette histoire que nul ne peut falsifier.

Où sont donc les traitres ? Ces contempteurs qui ont sévie, tout au long de ces années de braises qui n’en finissent pas, et qui continuent de sévir encore aujourd’hui. Sont-ils dans la secrète espérance, qui ne se réalisera jamais d’ailleurs, que ce noble, ce combattant ne fut jamais libéré pour ne pas avoir à payer le prix de leur trahison ? Pourtant ces amnésiques affamés connaissent la magnanimité de ce noble, qui viendra pour les nourrir et les anoblir de nouveau. Tel est son trait de caractère – l’humanité du noble – qu’ils connaissent, et qui semble les rassurer quant au pardon qu’il accordera aux uns et aux autres pour leur trahison. De quoi avez-vous donc peur ? Puisqu’il faut sauver une nation, un pays, celle et celui que nos ancêtres nous ont laissé en héritage ! Une telle ambition, un tel objectif de lutte transcende nos personnes et nos intérêts personnels, et ne tolère aucune rancune, aucune rancœur, y compris même contre les traitres.

Des contempteurs qui ont planifié l’embastillement des Camarades, Assoa Adou, Moise Lida Kouassi, Hubert Oulaye, Koua Justin, et Dahi Nestor !  

Souvent, beaucoup d’Ivoiriens que je rencontre, s’interrogent et m’interrogent : ‘’où trouvent-ils, ces militants du Front Populaire Ivoirien (FPI), toute cette force et cette mâle assurance, ce courage, ce don du sacrifice de soi, pour résister, sans rancune ni rancœur, à la méchanceté de leur frères ivoiriens d’en face ? Des frères d’en face qui organisent des pogroms de nos peuples : Duekoué Carrefour, Ditrozon, Nahibly etc… Des frères qui ont passé des pactes mortifères avec des ennemis intérieurs et extérieurs qui veulent nous maintenir dans la servitude.

Peuple de Côte d’Ivoire et vous membres des partis frères et organisations de la société civile ici présents, les militants et responsables du FPI trouvent la force et l’assurance de combattre dans la foi en un homme, le Président Laurent Gbagbo, dans son idéal de combat, dans sa grande vision, et dans le dessein qu’il a pour ce pays.  

Peuple de Côte d’Ivoire et vous membres des partis frères et organisations de la société civile ici présents, les responsables et les militants du FPI trouvent la force, l’assurance et le courage à surmonter des montagnes et même à les déplacer, dans l’exemple de fidélité au combat et au combattant que nous donne chaque jour son compagnon historique : le Président Sangaré Abou Drahamane. Comme pour dire : ‘’pourrissez-les tous, il en restera toujours un de sain parmi mon peuple, qui instaurera l’amour et la pratique de la vertu salvatrice en son sein !’’  

Je me garderai de refaire ici le chemin pour découvrir ce que nous savions depuis longtemps. Lanceurs d’alerte ou éveilleurs des consciences nationales, nous avons écrits depuis le début de cette crise en 2002, sur tout ce qui arrive dans ce pays. De la diabolisation du régime des Refondateurs, à la modification de la démographie électorale, en passant par l’accaparement de notre espace vital et du rattrapage ethnique, nos réflexions prospectives, au sein de la Cellule Universitaire de Recherche et de Formation Politique du FPI (CURFP), avaient mis en garde le peuple ivoirien sur les dangers qui le guettent.

Camarades militantes, Camarades militants, honorables invités à la commémoration de ce 72ième anniversaire de notre Président bien-aimé, Monsieur Laurent Gbagbo, j’ai scruté le combattant et le combat et j’ai retenu – à partir de quelques enseignements que j’ai eu avec feu le Professeur Harris Memel Fotê – j’ai retenu, disais-je, dans l’œuvre du combattant, une leçon que je voudrais partager avec vous. Une leçon qui fera de nous, des hommes et des femmes prêts à assumer de novo le pouvoir qui nous tend les bras, plus aujourd’hui qu’hier. Oui un pouvoir qui nous tend désormais les bras, parce que le peuple qui le détient sait aujourd’hui qui le défend et défend ses intérêts. Cette leçon tient au rapport du combattant au pouvoir, du rapport de l’homme ordinaire que nous sommes à l’homme de pouvoir.

Il me souvient, en effet, qu’ayant eu l’honneur et le privilège d’aborder, au cours d’une discussion, le thème général de la problématique  du ‘’pouvoir’’ avec le Professeur Harris Memel Fotê, il m’édifia sur son approche et son rapport au pouvoir et à son exercice;  

« Le pouvoir dans son exercice, me dit-il, obéit à une éthique et à une épistémologie. Epistémologie en tant que savoir critique de la chose, ici du pouvoir, qui permet à l’homme d’y instaurer une certaine distanciation, de pouvoir se tenir au dessus de la mêlée pour apprécier – y compris même en politique – la logique, la portée, la valeur et l’ampleur des actes posés, des décisions prises pour le bien être des citoyens. Et c’est ça le but de l’action politique vraie et sensée : le bien-être du citoyen, de l’habitant de la Cité nationale.

Parce que, continue-t-il, la mystique du pouvoir, représentée par le Sceptre – ici toute la puissance de l’Etat moderne –, transforme une personnalité ordinaire en une personnalité de pouvoir qui tire sa force du peuple, sur lequel elle a paradoxalement un droit de vie ou de mort. À tort d’ailleurs, par ignorance et par inculture. Une personnalité exubérante, dont l’exubérance est rendue encore plus préoccupante par une cour laudatrice et en même temps traitresse, qui l’entoure et la flatte en lui faisant croire qu’il a droit à tout et a raison en tout ! » 

« L’homme d’Etat, poursuit-il, comme l’est le Président Gbagbo Laurent, qui ostensiblement et sans gène, aucune, refait toujours humblement le chemin inverse pour rappeler aux uns et aux autres les modestes conditions sociales de ses ascendants, vous donne la leçon, à vous jeunes cadres du parti, de cette génération, qu’un vrai leader, un vrai homme d’Etat, doit être prêt pour son peuple, et auprès de son peuple, même s’il faut en payer le prix par sa vie. C’est le sens du sacrifice de soi pour ses convictions ; pour ce que l’on croit juste et bon pour son peuple.

Il est à remarquer qu’aucun des Ivoiriens de cette génération de politiciens qui nous combattent et/ou nous trahissent – ils oublient qu’à travers nous c’est la nation ivoirienne et africaine qu’ils trahissent – ne peut honnêtement se prévaloir d’une ascendance bourgeoise, sortie d’une classe de possédants dont ils sont les héritiers. Nous sommes tous de familles modestes. Ici réside l’un des secrets de l’adhésion du peuple ivoirien au combat du Président Gbagbo Laurent. Et tout le mérite est là, du président Gbagbo Laurent qui le revendique avec humilité. Cela a conduis certains, par méprise, à le tenir en mépris. Lui, le ‘’Primus inter pares’’, le premier ou le meilleur de sa génération, qui a pris un rendez-vous avec l’histoire de ce pays et de son peuple en parcourant toutes les villes, tous les villages et hameaux du territoire national. Et tout le complot, et toutes les trahisons dont il fut l’objet découlent de cette méprise totale sur l’homme, sur son parcours, sur la vision et le dessein qu’il a pour son pays. »  

« Pour aucune raison et en aucun cas, l’homme de pouvoir ne devrait trahir l’idéal et les aspirations de son peuple. Il ne doit pas se faire des complexes, encore moins se laisser tétaniser dans l’action par une sorte de fascination du péril qui l’émasculerait, au moment où, dans un tel contexte de globalisation, dont nous ne percevons qu’à peine une infime partie des aspects et objectifs pernicieux et dangereux du concept par rapport aux intérêts des nations et des peuples, défendre les aspirations des populations est considéré comme faire   du populisme. Si défendre les intérêts et les aspirations légitimes des peuples dans un contexte de globalisation uniformisante, malheureuse et appauvrissante, c’est faire du populisme, alors ce populisme-là est à souhaiter, car c’est le vrai chemin qui, bien emprunté, conscientise ces peuples, les responsabilise et font chuter les empires qui sucent le sang des populations pour les rendre exsangues.  

Ce leader, cet homme de pouvoir pour être crédible, doit nécessairement instaurer entre son peuple et lui une relation fusionnelle qui l’amène humblement à vivre et à ressentir, comme ce peuple, les préoccupations qui minent son quotidien. Le grand avantage que le président Gbagbo a sur les autres leaders politiques, c’est que lui et son peuple font ‘’un’’ dans un rapport fusionnel incorruptible, qui a pris le temps de s’installer après plus de trente (30) années de fréquentations mutuelles. Autrement dit, le Président Gbagbo Laurent n’est pas une génération spontanée qui serait sorti par enchantement des tréfonds de notre histoire nationale, et de celle de l’Afrique et du monde. Le Président Gbagbo Laurent est d’abord le fruit d’une fécondation de l’histoire de l’Afrique en général et de celle de la Côte d’Ivoire en particulier, ensuite d’une germination patiente dans le terreau du passé et du présent de ce Continent, enfin d’une maturation historique, sociologique, culturelle et politique, qui ont eu comme allié fidèle et infaillible le temps. Ce temps qui, comme lui-même aime à le dire par amour de l’esthétique métaphorique, est l’autre nom de Dieu.

Cela est un gage pour le succès du combat que nous vous léguons. Quand on a compris cela, on ne peut plus trahir le combattant et son combat ! »  

Le Professeur Harris Memel Fotê ajoutera que « le succès politique de l’homme ordinaire Gbagbo Laurent vient de cette vérité qu’il a compris. Une vérité qui, au demeurant, est consubstantielle à son être, à sa culture et à sa philosophie politique. Cette vérité qu’un homme de pouvoir, un vrai homme d’Etat, doit toujours faire le chemin inverse pour revenir aux sources de  l’homme ordinaire qu’il fut à fin de retrouver sa vraie nature, sa vraie humanité qui lui permettra de mieux appréhender les problèmes de la société dont il a la charge de la gouvernance.»  

 

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Et le Professeur Harris Memel Fotê terminera, la leçon à moi faite, pour dire : « qu’une telle posture n’est possible que quand on a compris et fait sien le concept de l’éthique du pouvoir – l’application des principes moraux dans l’exercice du pouvoir – et appliquer l’épistémologie qui l’accompagne. Une éthique et une épistémologie qui met l’homme du peuple, je veux dire le citoyen, et le respect qu’on doit à ce peuple et à  ce citoyen, au centre de l’exercice du pouvoir.»     

Le pouvoir au peuple !Oui en vérité, le pouvoir procède du peuple. Mais ce pouvoir au peuple ne devrait pas ou plus être un simple slogan, si nous avons compris la leçon du Maitre Gbagbo Laurent à travers sa philosophie politique telle que son éminence grise le Professeur Harris Memel Fotê vient de nous entretenir sur un de ses multiples aspects. Nous aurions eu alors beaucoup de scrupule à trahir cet homme à la première bourrasque de notre jeune et exaltante histoire de lutte pour la libération de notre pays.

C’est à défaut de connaitre cette vérité philosophique, de l’existence d’un lien organique éthique et épistémologique entre l’homme de pouvoir politique et l’exercice du pouvoir, lien s’exprimant en tant que sagesse pratique nécessaire pour conduire une bonne gouvernance, que certains de nos anciens camarades se sont consumés dans les abysses rougeoyants et incandescents de l’histoire de notre pays ! À jamais.

En terminant cette allocution je voudrais partager avec vous cet optimisme communicatif et cette conviction inaltérable du Professeur Harris Memel Fotê quant à l’issue de notre lutte pour la libération effective de notre pays. Cette conviction et cet optimisme quant au succès de notre lutte repose chez lui sur la confiance et l’admiration qu’il vouait à notre président Gbagbo Laurent, dont l’engagement incorruptible lui rappelle sa vie de combattant politique. Un combattant pour la liberté de l’Afrique qui a choisi de suspendre ses études pour répondre, en 1958, à l’appel de la Guinée de Sékou Touré que les enseignants français avaient abandonné pour faute de non référendaire.

« Tu sais, me dit-il, j’ai confiance, j’ai foi, oh oui j’ai foi ! Ce combat pour la libération de ce pays, votre génération est préparée pour la gagner, et vous la gagnerez. Les aventuriers, les petits bourgeois, les hommes sans convictions, les opportunistes tomberont d’eux-mêmes, alors seulement les vrais, les héritiers de ce combat que nous avons menez depuis les années cinquante pour l’indépendance vraie de notre pays, triompheront de ceux et leurs alliés intérieurs et extérieurs qui veulent éternellement nous assujettir. J’ai confiance ! Prenez  courage. Agissez avec intelligence et conviction. Soyez unis et solidaires. Méprisez le confort futile que procure le matériel. Sachez marcher dans les marécageuses boueuses de la vie et de l’histoire des peuples, pour ne pas vous enliser dans des conflits de personnes et d’intérêts particuliers. Toutes choses qui risquent de retarder la victoire qui avance vers vous et qui vous tend les bras. J’ai foi en la suite heureuse de votre combat, parce que vous avez un guide, un vrai leader qui a accepté tous les sacrifices pour se mettre à la tête de votre génération de combattants : le Président Laurent Gbagbo. Cet homme, me dit-il, ne le trahis jamais ! Ne le trahissez jamais ! Car lui seul a les attributs, le pouvoir et la capacité de conduire la Côte d’Ivoire à sa vraie indépendance ! » Ainsi, termina-t-il, la leçon qu’il me donna dans un petit restaurant paisible et ombragé de notre ville natale, Dabou. Oui Dabou, berceau de notre Parti, le Front Populaire Ivoirien.

Je voudrais reprendre avec vous, comme je l’ai fais au début  pour dire à notre Président Gbagbo Laurent : ‘’Joyeux anniversaire, Monsieur le Président !’’.

Je vous remercie.

   

ALLOCUTION DU VICE PRESIDENT GNAGNE YADOU MAURICE

A L’OCCASION DE LA FETE COMMEMORATIVE

DU SOIXANTE DOUZIEME ANNIVERSAIRE

DU PRESIDENT GBAGBO LAURENT

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

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