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LE COMBATTANT
24 mai 2017

GBAGBO À GAGNOA : « JE NE PEUX PAS ACCEPTER QU’ON VEUILLE NOUS SÉPARER ARTIFICIELLEMENT. »

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     Les populations du Fromager sont sorties nombreuses pour communier avec le candidat de la majorité présidentielle ce mercredi 21 octobre. Dans un stade de Gagnoa archicomble, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté leur joie de se retrouver en présence de Laurent Gbagbo. Le candidat Lmp a fait savoir qu’il n’acceptera jamais qu’on flétrisse le nom de la Côte d’Ivoire comme certains ont pris plaisir ces dernières années, par pure ambition politicienne, à le faire.

       Pierre Vincent Lokrou, porte parole des populations du Fromager, a exalté et magnifié l’excellent bilan du Président Laurent Gbagbo qui a fait de Yamoussoukro « la capitale d’un pays aux immenses potentialités ». D’où le soutien sans faille manifesté par les peuples de Gagnoa qui ont, après la cérémonie traditionnelle de bénédiction, remis des dons en nature et une enveloppe d’environ 67 millions pour la campagne du président Laurent Gbagbo.

     « Nous ne sommes pas en meeting, nous sommes à la maison. Et cette maison est une maison d’échanges ; Gagnoa est une ville unie où les populations venant de partout ont toujours vécu en bonne intelligence. Gagnoa a donné beaucoup et continue de donner beaucoup à la Côte d’Ivoire. Le peuple Bété est un peuple accueillant. Je ne peux pas accepter qu’on veuille nous séparer artificiellement. Je ne peux pas accepter qu’on donne un faux nom à la Côte d’Ivoire » Comme à son habitude, le candidat de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo n’a pas voulu s’aligner sur ceux qui ont toujours ambitionné le « pouvoir pour le pouvoir » et qui ont tout fait pour créer des problèmes d’identité entre les fils et filles de la Côte d’Ivoire. « Si nous voulons le pouvoir, c’est pour travailler pour la Côte d’ Ivoire. Nous connaissons la valeur du travail et du combat ; on ne nous a pas transmis d’héritage politique. Selon le candidat de la majorité présidentielle, c’est le manque de travail qui a pu entraîner des jeunes Ivoiriens à prendre des armes contre leur patrie. « Je vous demande de me donner vos voix le 31 octobre pour que je vous donne du travail par l’industrialisation de notre agriculture et par beaucoup d’autres projets. »

      Au sujet de ses concurrents, le président de la république a souhaité le discernement du peuple car, contrairement à eux qui ont pu travailler sans être inquiétés mais qui ont un triste bilan, lui par, contre, dans le contexte de crise a pu réaliser de magnifiques projets « qui ont laissé des traces ».

 « Moi je n’ai même pas encore mangé la biche ; je l’ai même pas encore distribuée à mes compatriotes qu’on vient me faire la guerre. Moi je n’ai fait la guerre à personne même en 1993, à la mort d’Houphouët, bien que je n’aime pas l’article 11 de notre ancienne constitution, j’ai demandé qu’on l’applique. Et on l’a appliquée. Je n’ai pas fait la guerre à quelqu’un et on vient me faire la guerre. Mais j’ai accepté de faire la paix pour la Côte d’Ivoire. Maintenant, si j’ai fait de grandes choses pendant le temps de vaches maigres, qu’est-ce que je vais faire pendant le temps des vaches grasses ? Je vais faire beaucoup, beaucoup plus».

 



 
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