LE COJEP DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO APPORTE SON SOUTIEN A MAMAN MEHO ET EXIGE LA LIBÉRATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES
Ce vendredi 05 mai 2017 de 16h à 17h, le président Youan bi Agénor, du COJEP Mouvement de soutien au Président Laurent, accompagné d’une forte délégation s’est rendue au domicile privé de la famille Meho ,sis à Yopougon « quartier Selmer Gotam » dans le district d’Abidjan pour apporter leur soutien à la camarade Antoinette Mého libérée après une détention de plus neuf (9) mois à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA°) par le pouvoir du dictateur Ouattara. A cette occasion l’ex détenue a tenu à remercier tous les démocrates d’ici et d’ailleurs ainsi que les organisations des droits de l’homme qui ont contribué à sa libération.
Après l’intervention d’Antoinette Mého dit « Maman Gbagbo », ce fut le tour du camarade Président du COJEP Youan bi Agénor, de remercier la combattante pour son courage, sa détermination dans la lutte pour la restauration de la démocratie et l’Etat de droit en côte d’ivoire. Et profite de l’occasion pour lancer un appel aux démocrates et forces vives de la nation pour une mobilisation permanente en vue d’obtenir la libération de tous les prisonniers politiques à leur tête la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo et le retour sans conditions de tous les exilés politiques en côte d’ivoire.
Pour rappel La liberté provisoire a été accordée, ce jeudi 04 Avril, par la justice ivoirienne à une responsable des femmes du Front Populaire Ivoirien (FPI), Mme Antoinette Rouséssya Meho, alias « maman Gbagbo », a annoncé son avocat.
Incarcérée depuis août 2016 à Abidjan pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », Mme Antoinette Rouissa Meho, 60 ans a bénéficié d’une mise en liberté provisoire ordonnée par la chambre d’accusation de la Cour d’appel, a déclaré son avocat Me Toussaint Dako.
« Nous sommes heureux que Mme Meho, inculpée d’atteinte à la sûreté de l’Etat, vol d’armes et de munitions, participation à une bande armée et détenue sans jugement depuis près de dix mois, ait été libérée » a-t-il souligné, déplorant des « accusations grossières« .
Cette décision de la chambre d’accusation intervient après un appel de Maitre Rodrigue Dadjé contre l’ordonnance de refus du juge d’instruction de lui accorder une liberté provisoire. Mme Antoinette Roussya Meho avait été arrêtée le 10 Août 2016 à son domicile de Yopougon, quartier populaire d’Abidjan , par neuf personnes se présentant comme des agents de la DST, la Direction de surveillance du territoire.