LA DIASPORA A LA QUÊTE DE LA LIBERTÉ DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO
A l'initiative de la représentante du FPI France, hier dimanche 30 avril 2017 de 14h à 20h à la place de l'Opéra, Metro Opéra (L3,7,8....), les démocrates (es) et résistants (es) de la diaspora se sont réunis dans les rues parisiennes pour la célébration de la traditionnelle fête de la liberté.
Venus des quatre coins du pays, les militants du FPI et autres démocrates « es », panafricanistes « es » de la diaspora ont convergé nombreux, hier dimanche 30 avril 2017 afin de prendre part aux festivités de la 18e édition de la fête de la liberté.
L’occasion est toute choisie pour le FPI de rendre hommage au Président Laurent Gbagbo et à son épouse Simone Ehivet Gbagbo, aux militants qui depuis le 11 avril sont emprisonnés et d'autres contraints à l'exil depuis son renversement par l'armée française. Les militants du parti de Gbagbo et résistants de la diaspora ont manifesté leur indignation face à sa détention arbitraire à la cour pénale internationale et exigeant sa libération et celle de la première Dame Simone Ehivet GBAGBO et tous les prisonniers politiques et le retour sans conditions des exilés en côte d'ivoire.
Lors de son intervention la camarade Christine Zékou a expliqué aux citoyens français et autres vivant en France sur l'importance de la fête de la liberté pour le FPI, et son leaders charismatique le Président Laurent Gbagbo, détenus injustement à la cour pénale internationale. En conclusion elle Invitera les militants à garder espoir. Car dira-t-elle le retour de Laurent Gbagbo est imminent en Côte d’Ivoire.
Pour rappel en Côte d’Ivoire, la Constitution ivoirienne qui avait prévu le multipartisme en son article 7 a été ignorée par M. Houphouët-Boigny qui a imposé au pays le parti et la pensée uniques pendant trois décennies à travers le PDCI et l’UGTCI. Le retour au multipartisme décrété le 30 avril 1990 par M. Houphouët-Boigny lui a été imposé par la rue mobilisée par le FPI et les organisations syndicales comme le SYNCASSCI, le SYNESCI et le SYNARES. Mais cette victoire était surtout celle d’une ligne politique sur une autre dans la clandestinité, celle de Laurent Gbagbo et du FPI, son parti. Pourquoi cela ?
A l’époque en effet, un certain nombre d’entre nous avions soupçonné Laurent Gbagbo d’avoir abandonné l’idéal de la lutte de gauche dont l’objectif était la révolution nationale, démocratique et populaire au profit d’une ligne pour le seul multipartisme ; ligne qui, plus est, n’épargnait ni l’URSS et le PCUSS, ni l’Albanie et le PTA, ni la Chine et PCC. La chute du mur de Berlin ainsi que des régimes de parti unique en Russie comme par la suite en Côte d’Ivoire ont cependant fini par nous convaincre du caractère visionnaire du camarade Laurent Gbagbo et de la justesse de la ligne adoptée par lui et le FPI. C’était donc finalement pour nous à bon droit que le FPI fêtait la victoire de la liberté politique dans notre pays.
Car cet acquis important de la lutte politique a eu des répercussions sur toutes les organisations de la société civile. En témoignent la création et la déclaration des partis politiques autres que le PDCI-RDA tels que le FPI, le PIT, l’USD et le PSI ; la création de nouvelles centrales syndicales autres que l’UGTCI telles que la FESACI et DIGNITE ; la naissance de la nouvelle organisation de défense des Droits de l’Homme comme la LIDHO.