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LE COMBATTANT
2 avril 2017

FPI salue la décision d’acquittement qui est un signal fort envoyé aux autorités ivoiriennes et à la Cour Pénale Internationale.

DECLARATION DU FRONT POPULAIRE IVOIRIEN SUITE A L’ACQUITEMENT DE MADAME SIMONE EHIVET GBAGBO

 

  1. Le Front Populaire Ivoirien apprend avec satisfaction que le mardi 28 mars 2017, l’ex-Première Dame, Simone Ehivet GBAGBO, en détention depuis le 11 avril 2011, a été déclarée « non coupable » à l’issue de son second procès en assises.
  2. Le FPI, à cette occasion, félicite et encourage la camarade Simone GBAGBO et lui renouvelle son ferme soutien.
  3. Le FPI rappelle que, poursuivie pour les mêmes faits autrement qualifiés d’atteinte à la sûreté de l’Etat, constitution de bandes armées, rébellion etc., Simone Ehivet GBAGBO avait été condamnée à 20 ans par une cour d’assises à Abidjan.
  4. Le FPI note que pour ce deuxième procès en assises, Madame Simone GBAGBO était poursuivie pour crimes de guerre et crimes contres l’humanité commis lors de la guerre de la France, soutenant Ouattara et ses rebelles, contre la Côte d’Ivoire.
  5. Le FPI souligne que pour les deux procès, les imputés à l’ex-Première Dame n’ont pu être prouvés, ni par l’accusation, ni par les témoins à charge, ni même par les représentants des « victimes ».
  6. Le FPI fait remarquer que le procès en assises qui vient de s’achever a été émaillé de multiples incidents.
  • Les faits poursuivis remontent à 2011 alors que la loi pénale qui a servi de base au procès date de 2015 ;
  • Les avocats de Madame GBAGBO ont quitté le procès à cause des violations par la cour, des droits de la défense, l’accusation ayant refusé d’appeler à la barre des témoins qui pouvaient aider à la manifestation de la vérité.
  • Les avocats commis d’office ont à leur tour quitté le procès pour protester contre les nombreux vices de procédure.
  1. Le FPI constate que suite aux nombreux déficits de l’accusation, le jury a courageusement pris le parti de la vérité au nom du peuple de Côte d’Ivoire.
  2. Le FPI salue la décision d’acquittement qui est un signal fort envoyé aux autorités ivoiriennes et à la Cour Pénale Internationale (CPI). En effet, aussi bien les différents procès en assises de l’ex-Première Dame que dans celui du Président Laurent GBAGBO à la CPI, le principe sacré de la présomption d’innocence a été violé, l’intention des juridictions étant de condamner absolument  le Président Laurent GBAGBO à La Haye et son épouse à Abidjan.
  3. Le FPI salue le jury de la cour d’assises qui, de manière fort courageuse, a révélé à la lumière des débats et du déroulement  de la procédure que Madame GBAGBO n’est pas coupable des faits qui lui sont reprochés.
  4. Le FPI invite en conséquence tous les acteurs de la Justice ivoirienne à se libérer des pesanteurs politiques, ethniques et religieuses pour s’inscrire résolument dans la voie de la recherche de la vérité dans tous les procès pendants.
  5. Aussi, le FPI recommande-t-il vivement au pouvoir Ouattara de cesser d’instrumentaliser la Justice ivoirienne et internationale.
  6. Le FPI invite le régime d’Abidjan à tirer toutes les conséquences de la décision de la Cour d’assises du 28 mars 2017 et à libérer immédiatement Madame Simone GBAGBO, détenue arbitrairement et injustement depuis 6 ans.
  7. Enfin, le FPI prend à témoin la communauté nationale et internationale et invite le régime Ouattara à procéder sans délai à la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires.

 

 

                  Fait à Abidjan, le 31 mars 2017,

               Pour le FPI, le Secrétaire Général par intérim et porte parole,

                     

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KONE Boubakar

                                       

 

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