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LE COMBATTANT
4 mars 2017

La question des Prisonniers politiques au menu des échangent entre Amnesty International et la société civile en France

   La camarade Secrétaire Générale du CODESCI Christine Zékou l'infatigable combattante et l' ami du Président Laurent Gbagbo

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le professeur Michel Galy  ont échangé, le samedi 03 Mars dernier, avec les premiers responsables d’Amnesty International. La rencontre s’est déroulée au siège de l'organisation à Paris plus précisément  72-76 BOULVARD DE A VILLETTE 75019 PARIS.De 13H à 16H, les échanges entre les deux parties ont porté sur plusieurs sujets importants.

  Notamment la question des droits de l’homme, de la détention illégalement prolongée d’individus et celle concernant les prisonniers politiques. Les questions des libertés fondamentales, de la démocratie et de la réconciliation nationale ont été abordées.

  Les hôtes du jour reçu par Gaïtan Mootoo chercheur à Amnesty International ont saisi cette opportunité pour informer l’Ong internationale de défense des droits humains sur la réalité sociopolitique en Côte d’Ivoire.

Pour rappel de nombreux rapports et témoignages indiquent qu’il y aurait aujourd’hui près de 250 détenus d’opinion en Côte-d’Ivoire, dont plus de 200 sont introuvables. 

    Les prisonniers étaient toujours détenus dans des conditions déplorables à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), principale prison de la ville. En mars, l’administration pénitentiaire a déclaré que cet établissement surpeuplé, dont la capacité était de 1 500 détenus, en accueillait en réalité 3 694. Des prisonniers ont indiqué qu’ils avaient dû payer des pots-de-vin allant jusqu’à 20 000 francs CFA (32 dollars des États-Unis) à des codétenus chargés de la sécurité intérieure afin de ne pas être placés dans des cellules immondes dont le sol était couvert d’eau et d’urine.

    Les familles étaient contraintes de verser elles aussi des pots-de-vin pour pouvoir rendre visite à leurs proches. Par ailleurs, les prisonniers responsables de la sécurité intérieure infligeaient des châtiments corporels aux autres détenus, ce qui avait entraîné au moins trois décès en 2015. Les autorités n’ont rien fait pour protéger les prisonniers de ces agissements et des autres atteintes à leurs droits fondamentaux. Les soins médicaux demeuraient insuffisants.

   En février, lors d’une mutinerie, un surveillant et neuf détenus ont été tués dans un échange de tirs. David Samba, personnalité de l’opposition et président de la Coalition des indignés de Côte d’Ivoire, une ONG, a été inculpé de menace contre la sécurité nationale alors qu’il purgeait déjà une peine de six mois d’emprisonnement pour trouble à l’ordre public. À la fin de l’année, il était toujours en détention dans l’attente d’être jugé pour ces nouvelles charges.

 Au moins 146 partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo arrêtés entre 2011 et 2015 étaient toujours en attente de jugement pour des infractions qu’ils auraient commises pendant la période de troubles qui a suivi l’élection de 2010. Quatre-vingt-sept d’entre eux au moins étaient détenus depuis 2011 ou 2012.

 

 

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