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LE COMBATTANT
24 février 2017

l'interview du Président Laurent Gbagbo à RFI

RFI : Êtes-vous prêt à négocier ?

« On n’est pas au stade des négociations. Et puis, mon départ d’où, mon départ vers où ? Ce que je peux vous dire c’est que, hier [lundi], nous avons subi des frappes lourdes, aériennes de la part de l’armée française.

L’armée française a détruit tous les chars dont nous disposions. Dans tous les camps, y compris la résidence du président de la République et la présidence de la République. Elle a détruit toutes nos soutes de munitions. Elle a détruit la télévision, elle a détruit la radio etc... Donc ne peut pas détruire le camp de gendarmerie d’Agban.

Donc les militaires, eux, ont demandé la cessation de la belligérance, surtout aux Français. Cela a permis, bien entendu, une suspension générale des hostilités. Les militaires sont en train de discuter ça. Après cela, je souhaite que les civils, les politiques, prennent le relais et discutent de la sortie de crise. A ce moment-là, oui, on pourra me poser des questions. Mais pour le moment ce n’est pas le cas. »

Je dis j’ai gagné les élections. Mon adversaire dit qu’il a gagné les élections. Je dis OK asseyons-nous et discutons, sortons les arguments. 

« Si on veut compter sur les frappes aériennes faites avec des armées étrangères dans nos pays pour être président, évidemment on ira nulle part. Parce que aujourd’hui, untel appelle l’armée française, demain un autre va appeler l’aviation chinoise et après-demain un troisième va appeler l’aviation russe. On ne s’en sortira pas comme ça. »

RFI : Jusqu’où êtes-vous prêt à aller ?

 

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« Il n’y a pas de jusqu’où. Je dis, j’ai gagné les élections. Mon adversaire dit qu’il a gagné les élections. Je dis, OK asseyons-nous et discutons, sortons les arguments. C’est tout ce que je demande. Mais on ne m’écoute pas. Il s’agit d’élections. Or, quand à la fin d’un processus électoral, deux candidats se déclarent vainqueurs, il y en a un forcément qui a été élu. Et l’autre se trompe de bonne foi ou alors il ment. Il faut régler cela. »

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Commentaires
L
Les Français chrétiens doivent demander à leur nouveau président de libérer Gbagbo, pour que Dieu ne le traite pas comme il a traité pharaon et son armée lorsqu'il refusaient de libérer le peuple de Dieu; quelqu'un qui approuvé par DIEU jamais tu ne peux le combattre.
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L
vous savez le monde prie Dieu le père à travers Jésus christ, mais le monde n'a pas compris le message du Christ, celui de la vérité qu'il incarne lui même, si non Gbagbo est face à ceux qui s'opposent au message du Dieu d'ISRAEL
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G
On dit: quelque soit la durée de la nuit, la soleil apparaîtra. Plus l'image du grand président Bagbo se blanchi d'avantage, plus celle du mercenaire Watara noircie.L'histoire rattrape Watara plus vit que nous ne pensions
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LE COMBATTANT
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