Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE COMBATTANT
13 février 2017

CPI/APRES LE HUIS CLOS DE L' UA 20 PAYS AFRICAINS DÉCIDENT DE QUITTER LA CPI

      20  Etats africains sur les 34 qui sont membres de la Cour pénale internationale (CPI), ont décidé de se retirer de manière collective de cette Cour. Cette annonce de retrait fait suite à la recommandation issue du dernier sommet de l’Union africaine (UA) tenue à Addis-Abeba, le mois dernier. On s’en souvient qu’à l’issue d’une réunion à huis clos, lors du dernier sommet d’Addis-Abeba, qui s’est achevé le 31 janvier 2017, les chefs d’Etats africains ont entériné le principe d’un retrait collectif du statut de Rome dont la ratification permet l’adhésion à la CPI.

     L’idée de ce retrait collectif semble avoir fait des émules au sein des 34 pays africains, membres de la CPI. Dont 20 sont prêts à dire adieu à la CPI, selon les révélations de « Jeune Afrique », qui consacre un article dans son édition du lundi 13 février 2017.

     A en croire le confrère, le huis clos qui a eu lieu en Ethiopie entre les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’UA met en danger la survie de la CPI. Dont les pay gros contingent. Au terme de «vifs débats entre anti-Cpi et pro-Cpi », il ressort qu’une vingtaine de pays africains sur les 34 pays qui ont reconnu la compétence de la CPI, sont prêts à rompre définitivement avec celle-ci, croit savoir « Jeune Afrique ».

     Il indique que les tenants du retrait définitif de la CPI, conduit par le Président Jacob Zuma et son pays, ont au cours de ce huis-clos été intraitables sur ce retrait. Pour ces pays, « il faut quitter la CPI. Car, cette émanation de l’ONU n’écoute pas les arguments des Etats africains ».

     Lesquels arguments font référence à la sélectivité notée dans la poursuite de la CPI et surtout, estime Jacob Zuma, l’intrusion de la CPI dans des situations post-crises électorales sensibles. Pour les  anti-CPI, la paix et la justice doivent être complémentaire et non s’exclure mutuellement. Les partisans du retrait de la CPI, murissent l’idée de créer une Cour pénale africaine.

    Ou bien de renforcer la Cour africaine des droits de l’Hommes et des peuples (Cadh). Créée à Arusha dans la capitale Tanzanienne, en 2004, cette Cour fonctionne comme « une CPI » au dire du confrère, elle pourrait se présenter « comme une alternative à la CPI en Afrique » vient de lancer une vaste campagne de ratification des textes de la Cadh. Par ailleurs, le magazine panafricain fait des révélations sur le procès en cours de Laurent Gbagbo.

    « le procès Laurent Gbagbo s’inscrit dans une interminable procédure. Seulement une trentaine de témoins sont attendus sur 138 réclamés par la procureure Fatou Bensouda.(…) la CPI est sous influence politique », note « Jeune Afrique ». Avant d’exprimer les sentiments de certains chefs d’Etat africains, qui souhaitent vivement que le procès débouche le plus rapidement sur un verdict ou sur un non-lieu.

 

_93902484_c38ff31d-8fc2-4873-a0d9-ffcb995a9c4f

Fabrice Tété

Publicité
Publicité
Commentaires
F
Un début de prise de conscience. A cela il faut y ajouter, le cas du franc CFA.
Répondre
R
la vraie Afrique se retrouve
Répondre
LE COMBATTANT
Publicité
Newsletter
33 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 1 193 825
Archives
Publicité