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LE COMBATTANT
24 janvier 2017

Laurent Gbagbo est le pur refletdu peuple,le président-miroir.Il est parti vers le peuple avec un langage politique simple,clair

III – MOMENT D’HOMMAGE

Comment peut-on ouvrir la série des hommages sans rendre d’abord un hommage mérité et déférent au peuple de Côte d’Ivoire ? Dans sa constance, aux côtés du Président Laurent Gbagbo, dans le combat et dans la résistance. En politique, le Président Laurent Gbagbo a acquis de l’expérience sur le terrain au contact des populations et dans la souffrance. Il a compris en allant vers les populations, qu’« On ne monte pas au pouvoir avec des rêves d’enfance mais avec la connaissance des problèmes réels ».

    Selon Bernard Dadié, dans son ouvrage ″Oh ! Paris des pouvoirs″, cité dans Notre Voie n° 3352 du lundi 10 août 2009. Laurent Gbagbo : «Aujourd’hui, je ne suis pas riche d’argent, mais je suis riche de connaissances sur les peuples de Côte d’Ivoire.». Laurent Gbagbo a labouré le terrain pour connaitre les populations, leur apporter un message nouveau, mais surtout aller vers elles pour recueillir leurs déceptions et leurs espérances. Il estime en cela que pour gouverner les populations, il faut savoir où elles sont pour savoir comment elles vivent.

    Il ne faut pas se contenter de rester dans le confort douillet de son bureau climatisé à Abidjan et de les connaître à travers le prisme déformant de la télévision, ou d’animer des conférences de presse dans des capitales étrangères. Quand il sillonnait la Côte d’Ivoire, dans l’opposition, certains riaient de lui parce que, pour eux, Laurent Gbagbo ne sera jamais président de la République.

     Le peuple, lui, n’en a cure. Il possède un instinct infaillible pour distinguer le vrai du faux. Il se sent valorisé par  cette personnalité qui a connu ″une enfance de très pauvre″, qui s’assimile pleinement à l’Ivoirien moyen, qui lui ressemble et qui semble lui dire : « Ne suis-je pas l’un des vôtres ? Ne suis-je pas comme vous ?». Laurent Gbagbo est ″le pur reflet du peuple, le président-miroir″.Il est parti vers le peuple avec un langage politique simple, clair et direct. Accessible à tous. Un langage qui clarifie les enjeux et les choix.

    Pour permettre à chacun de se déterminer. Par lui-même. Le peuple de Côte d’Ivoire sait que le Préside

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nt Laurent Gbagbo le connaît et qu’il connaît le Président Laurent Gbagbo. Il sait également que le Président Laurent Gbagbo connaît ses souffrances parce que le Président Laurent Gbagbo lui-même a souffert. Il sait que jamais le Président Laurent Gbagbo ne l’a trahi et ne le trahira, tout comme le Président Laurent Gbagbo sait que jamais le peuple ne l’a trahi et ne le trahira.

    Le peuple tend donc les bras à ce président qui a une longue histoire avec lui, une longue histoire faite de solidarité et de confiance. Aussi, le peuple de Côte d’Ivoire a-t-il su, à chaque fois, témoigner sa solidarité et son attachement au Président Laurent Gbagbo, en des moments décisifs pour la Côte d’Ivoire. 1982 : lorsque Laurent Gbagbo était en résidence surveillée, les paysans lui ont apporté des vivres.

    1990 : le versement de la caution de 20 millions (1 montant de 36 millions récolté). 1992 : la grande chaîne de solidarité mise en place pour assister Laurent Gbagbo et les démocrates incarcérés le 18 février, en vivres et médicaments. Cette chaîne de solidarité à la fois nationale et internationale a précipité la libération des démocrates.

   1996 : l’intense émotion ressentie par les populations de Côte d’Ivoire et hors Côte d’Ivoire suite au grave accident de la circulation du 10 mars 1996 sur l’axe Divo-Tiassalé: « Si les uns ont appelé de tous les coins de la Côte d’Ivoire, d’autres appels téléphoniques par contre ont été enregistrés à partir de l’extérieur du pays, notamment de la France et des Etats-Unis.

    Tous voulaient en avoir le cœur net sur l’état de santé des accidentés. Ce qu’il convient de souligner surtout, c’est le caractère émouvant de l’attitude que ces personnes ont eue pour la plupart. Comme cette dame appelant de Tabou. Qui a formulé des prières de bénédiction à l’endroit de la Côte d’Ivoire et du Secrétaire général du FPI. En sanglots. « Fasse Dieu que ce que je viens d’apprendre soit faux. Dites-moi, vous de « La Voie », on m’a dit que Gbagbo a fait un accident.

    Est-ce vrai ? Elle n’attendra pas la réponse. « Que Dieu le garde pour le bonheur de notre pays » poursuit-elle. « Je suis sûre que Dieu a fait en sorte que Gbagbo soit sorti sain et sauf de l’accident dont il vient d’être victime », s’interroge pour sa part M. Soumaïla depuis la capitale française. Mais comment toutes ces personnes ont pu être alertées si rapidement ? On ne le saura jamais avec exactitude. ».

   (L’Alternative n° 0057 du 11 mars 1996, p.6). En 2000, le peuple de Côte d’Ivoire a élu le Président Laurent Gbagbo pour ce qu’il est. Au temps où personne n’osait lever le doigt pour réclamer le retour au multipartisme, pour le peuple et avec le peuple, le Président Laurent Gbagbo a fait front.

    Et le peuple l’a soutenu. Pour le peuple et avec le peuple, le Président Laurent Gbagbo a enduré la prison, l’exil, la solitude sans jamais trahir la Côte d’Ivoire. Durant 30 ans, pour le peuple et avec le peuple, il a renoncé à tous les avantages, il est resté à l’écart de toute promotion politique pour offrir une alternative démocratique à la Côte d’Ivoire. C’est cette même ligne qui a guidé son attitude sous la transition militaire. C’est pour toutes ces raisons que pour la première fois, le 22 octobre 2000, le peuple de Côte d’Ivoire lui a donné une légitimité en votant massivement pour lui avec plus de 59 % des voix.

   La deuxième fois que le peuple lui a donné une légitimité, c’est quand on a voulu détourner ce vote, le peuple est descendu massivement dans les rues, bien avant même l’appel lancé par le Président Laurent Gbagbo, pour aller chercher dans la rue ce qu’il lui avait donné dans les urnes, c’est- à-dire le pouvoir d’Etat. Depuis que la guerre a éclaté, le peuple lui a donné une légitimité en répondant présent quotidiennement dans la rue pour expliquer qu’il a voté un homme et qu’il soutient cet homme-là.

   Le peuple a mis en place un pouvoir et il soutient ce pouvoir-là. C’est ce message que le peuple lui a fait parvenir et tel est le message que le peuple a fait parvenir au monde avec les mobilisations patriotiques au début de la guerre, lors du départ et du retour du Président Laurent Gbagbo de Paris, en janvier 2003, à la suite de la signature de l’accord de Linas Marcoussis, cette potion amère. Le peuple a accompagné le Président Laurent Gbagbo en partance pour Paris dans une escorte émouvante.

    Les cris de joie le disputaient aux larmes. Depuis Cocody jusqu’à l’aéroport, le peuple était massé le long de la route. Quand le Président Laurent Gbagbo est venu précipitamment de Paris, jusqu’à 23 heures, le peuple était encore présent le long de la route encourageant le Président Laurent Gbagbo à tenir, à résister. Depuis l’aéroport jusqu’à Cocody, le peuple était encore là. 2004 : des dizaines de milliers d’Ivoiriens prennent la rue et forment des boucliers humains aux endroits stratégiques pendant la guerre de la France de Chirac contre la Côte d’Ivoire (6 novembre 2004).

    2005 : mobilisation, recueillement, tristesse et émotion lors du décès et des obsèques de Zèpè Koudou Paul, le père du Président Laurent Gbagbo, le dimanche 2 janvier 2005, à 19 H 45 mn. 2006 : intense émotion et recueillement après l’incendie du palais présidentiel libérien, le 26 juillet 2006. En 2011, suffisamment avertie de la capacité de mobilisation du peuple de Côte d’Ivoire pour le Président Laurent Gbagbo, la France de Sarkozy a fait tirer à vue sur les populations pour décourager toute velléité de regroupement. Un vrai crime contre l’humanité. Le peuple est sorti malgré tout et il a payé le prix le plus fort, celui du sang, de la sueur et des larmes.

    Avec dignité, pour échapper aux tueries, le peuple s’est recueilli dans la prière alors que la résidence du Président Laurent Gbagbo était sous un déluge de bombes. Aujourd’hui, le Président Laurent Gbagbo est à la Cour Pénale Internationale (CPI). Malgré son absence, tous les mots d’ordre de boycott lancés par son parti, le FPI, ont été suivis scrupuleusement par le peuple de Côte d’Ivoire.

    Le FPI par ma modeste voix, salue avec satisfaction cette constance et cette cohérence sans faille du peuple de Côte d’Ivoire. Il se réjouit de la parfaite identité de vue entre le peuple et lui. Le FPI salue, félicite, et encourage le peuple de Côte d’Ivoire qui, devant les reculs du processus démocratique, a choisi de résister pacifiquement dans la dignité.

   Un certain nombre d’enseignements sont à tirer de cette identité de vue entre le peuple de Côte d’Ivoire et le FPI. Le premier enseignement, c’est que ce ne sont pas les dirigeants du FPI depuis le départ du Président Laurent Gbagbo qui sont forts. Non, ce n’est pas le regretté Miaka Ouretto Sylvain qui est fort. Non, ce n’est pas Pascal Affi N’guessan qui est fort. Non, ce n’est pas Sangaré Abou Drahamane qui est fort. C’est tout simplement le Président Laurent Gbagbo qui est fort.

    Ce n’est pas nous que le peuple adule, ce n’est pas pour nous que le peuple suit les mots d’ordre du parti, c’est le Président Laurent Gbagbo que le peuple adule, c’est pour continuer de lui exprimer sa confiance là où il est que le peuple de Côte d’Ivoire nous honore en adhérant massivement à nos mots d’ordre.

    C’est parce que nous portons un maillot floqué dans le dos au nom du Président Laurent Gbagbo qu’il y a une constante et profonde identité de vue entre le peuple de Côte d’Ivoire et le FPI, malgré l’éloignement de cette personnalité charismatique : quand la foule se déplace massivement, quand les acclamations rythment notre marche, quand nous faisons sur les lieux de nos manifestations une entrée digne d’une ″rock star″, quand une haie d’honneur se forme sur notre passage et que la foule ovationne en hurlant notre nom, le ″V″ de la victoire fièrement brandi, quand les femmes d’un âge avancé et respectable jettent sous nos pieds leurs plus beaux pagnes en poussant des cris stridents et élogieux, comme dans un culte d’adoration, ne nous laissons pas griser par l’ivresse du pouvoir et le sentiment d’être le plus beau, le plus fort, le plus aimé.

    Ne pensons surtout pas un seul instant que nous sommes devenus le nouveau propriétaire du maillot avec notre nom floqué dans le dos en remplacement de celui du Président Laurent Gbagbo et que c’est fini, Gbagbo n’est plus rien. Erreur de ″gawa″ ! Ballon connaît son joueur et joueur connaît son ballon. Bien vite, le peuple de Côte d’Ivoire nous ramènera à notre véritable dimension, c’est-à-dire à notre insignifiance.

Extrait du discours du Président par intérim du fpi Sangaré Aboudrahmane lors de la cérémonie de présentation de voeux

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