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LE COMBATTANT
23 janvier 2017

la revendication se veut plus précise,les troupes utilisent des armes pour rappeler à Monsieur Ouattara ses promesses non tenues

   Le niveau national Au plan national, les racines de la violence sont là qui ont fait germer la violence. Monsieur Ouattara est illégitime. Et les Ivoiriens n’oublieront jamais qu’il a acquis le pouvoir dans le sang, la sueur et les larmes. Monsieur Ouattara n’en a cure. Il veut se faire craindre à défaut de se faire aimer par les Ivoiriens. Il gouverne par les opérations de communication, l’arrogance, la haine, la corruption et la violence.

   Les événements tragiques de Grand Bassam en 2016 ont créé un grand choc et une forte émotion au sein de la population. Ils ont été qualifiés d’attentats terroristes par le pouvoir en place. L’enquête court toujours. Les assassinats ciblés des gendarmes ont également ému la population. L’année 2016 a vu la montée du mécontentement généralisé de la population avec comme points culminants les manifestations contre la hausse du prix de l’électricité et les grèves des travailleurs et des fonctionnaires qui ont été largement suivies.

     C’est le lieu ici de réaffirmer la solidarité et le soutien du FPI aux travailleurs et fonctionnaires en lutte qui ont su vaincre la peur prendre leurs responsabilités et mener le noble et juste combat de l’amélioration de leurs conditions de vie et d’existence. Il est difficile de passer sous silence les multiples entraves portées à la liberté de la presse par l’autorité de régulation dont la mission principale est d’en assurer le respect. Ironie du sort : Monsieur Raphaël Lakpé, Président du Conseil National de la Presse (CNP) est ce journaliste qui, aux côtés de l’opposition et du Président Laurent Gbagbo, a mené avec énergie et détermination le noble combat pour la liberté de la presse.

    Au service de l’opposition démocratique, sa plume était fine, ses éditoriaux d’excellente qualité. Aujourd’hui dans sa haine féroce et aveugle contre les journaux bleus, il fait comme le varan qui détruit avec sa queue ce qu’il a si laborieusement construit. Le Président Laurent Gbagbo, lui, s’est toujours inscrit dans le combat pour la liberté de la presse, pour la dépénalisation des délits de presse. Durant son mandat, il a mis un point d’honneur à ne pas traduire les journalistes devant les tribunaux.

     Jamais il n’a demandé à un journaliste de modifier sa ligne éditoriale. Parce qu’il sait que la liberté de la presse est au cœur de la démocratie, le Président Laurent Gbagbo a fortement contribué à l’élaboration de la loi n°2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse. Cette loi que tout démocrate doit protéger comme la prunelle de ses yeux est le repère, la borne, le caillou blanc de la liberté de la presse.

    Le Président Laurent Gbagbo sait également que la liberté de la presse ne serait véritablement assurée en Côte d’Ivoire qu’en réglant les conditions économiques de son fonctionnement. Il a donc œuvré fortement à la mise en place d’un fonds d’aide à la presse. L’objectif du fonds est d’aider les entreprises de presse à emprunter auprès des banques l’argent nécessaire à la promotion de leur outil de travail. La dotation du fonds était consistante : 1 milliard F CFA. Le Président Laurent Gbagbo a également aidé à financer diverses infrastructures au profit des entreprises de presse, notamment les dotations d’ordinateurs et de véhicules.

    Les critères de financement étaient précis (l’ancienneté) et ils ne tenaient nullement compte de la ligne éditoriale du journal bénéficiaire. Toutes ces réalisations ont été faites par une personnalité à qui la presse occidentale principalement a fait assumer le rôle de méchant, de criminel même. Le journal est la passion du Président Laurent Gbagbo.

    Il était éditorialiste du temps de la clandestinité. Il sait que le travail des journalistes n’est pas facile. Il échange souvent avec eux pour mieux s’imprégner des arcanes de leur métier. A la suite du Président Laurent Gbagbo, le FPI doit s’impliquer activement dans le combat pour une presse libre, indépendante et plurielle.

    Certaines contributions que je salue au passage ont été faites par nos universitaires et cadres du parti sur la question. Je ne peux omettre cette gangrène qui décime les milieux d’affaires avec l’affairisme des gens qui nous gouvernent. Ils font la concurrence aux hommes d’affaires avec les moyens de l’Etat. Le système de redistribution des richesses ne fonctionne même pas dans leur propre camp ! Ceux d’en haut se sont tout accaparé et ont laissé quelques miettes à leurs accompagnateurs.

    C’est triste de constater la cupidité de ceux qui nous gouvernent. Leur objectif n’est nullement de construire la Côte d’Ivoire mais de la détruire. Le Président Laurent Gbagbo a pris l’engagement avec les Ivoiriens que tant qu’il fera de la politique son métier, il ne sera actionnaire dans aucune société.

    C’est pour lui un combat éthique et moral. Il doit être le bras séculier des opérateurs économiques qui ont confiance et croient en la Côte d’Ivoire. Après les enquêtes fouillées, la CPI a dû reconnaître, certainement à son corps défendant, que le Président Laurent Gbagbo est d’une exceptionnelle intégrité. Les déguerpissements des populations sont en nette relation avec cet affairisme au sommet de l’Etat. Les mutineries des 6 et 7 janvier 2017, même si elles ont été fomentées au début de l’année 2017, sont à prendre en compte dans le bilan de l’année 2016.

     Elles constituent les métastases d’un cancer sécuritaire qui ronge la Côte d’Ivoire depuis la prise du pouvoir par Monsieur Ouattara. Hier unies autour de Monsieur Ouattara dans le complot pour arracher le pouvoir au Président Laurent Gbagbo, aujourd’hui ces forces de Monsieur Ouattara sont désunies avec lui dans l’exercice du pouvoir et le partage du butin de guerre. Déjà, en 2014, les troupes de Monsieur Ouattara réclamaient le paiement des ˝arriérés de soldes de 2009 à 2011 et de 2011 à 2014˝.

    En 2017, la revendication se veut plus précise puisque les troupes utilisent des armes pour rappeler à Monsieur Ouattara «ses promesses non encore tenues de 5 millions de F CFA et une villa pour chacun, pour service rendu». De façon récurrente, nous observons, en Côte d’Ivoire, qu’à chaque fois que le pouvoir est acculé, il fait du faux et prend le Président Laurent Gbagbo comme bouc émissaire en lui faisant assumer le mauvais rôle. En effet, le pouvoir fait du faux quand il évoque sans pudeur l’Accord de Ouaga pour justifier le paiement de la prime aux 8400 mutins.

     Ne sachant comment justifier le détournement des deniers publics au profit des mutins, Monsieur Ouattara et son régime vont fouiller dans la poubelle de l’Accord de Ouaga qui, du reste n’a jamais été appliqué par ses rebelles et lui. L’Accord politique de Ouaga auquel les tenants du pouvoir font copieusement allusion est clair comme l’eau de roche et en droit l’on n’interprète pas un texte clair et précis : il ne mentionne nulle part, dans son volet militaire, des primes ECOMOG aux soldats promis à la réintégration dans l’armée régulière réunifiée.

    Les propos tenus par le porte-parole des mutins le vendredi 6 janvier 2017 et relayés par les organes de presse en Côte d’Ivoire et de

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l’étranger, contredisent de façon on ne peut plus flagrante le communiqué du gouvernement. Le porte-parole des mutins, lors des discussions avec la délégation du gouvernement conduite par le Ministre de la Défense Alain Donwahi, ne mentionne pas l’Accord de Ouaga comme base du versement d’une quelconque prime à ses hommes.

     Il indique clairement que les mutins réclament à Monsieur Ouattara la prime qu’il leur aurait promise pour faire la guerre au Président Laurent Gbagbo, c’est-à-dire, à l’Etat de Côte d’Ivoire et à ses institutions. Ecoutons d’ailleurs le porte-parole des mutins : ˝Nous demandons qu’on nous verse notre prime ECOMOG obligatoire.

    Prime qui nous a été promise avant que nous lançons l’offensive contre le régime de Laurent Gbagbo en 2011˝. Il convient de rappeler la prime ECOMOG : à cette époque, Monsieur Ouattara et ses alliés parlaient d’une imminente et prompte intervention de l’ECOMOG en Côte d’Ivoire pour déloger le Président Laurent Gbagbo du pouvoir d’Etat alors qu’il avait été régulièrement élu.

    Et comme les soldats de l’ECOMOG semblaient ne pas venir ou tardaient à venir, Monsieur Ouattara avait demandé à ses combattants de les remplacer moyennant versement d’une prime substantielle. Poursuivant après cette clarification, mieux, lors des discussions du vendredi 6 janvier dernier, à Bouaké, la délégation du gouvernement a demandé aux mutins de tirer un trait sur l’appellation ˝prime ECOMOG˝. Dénomination qui, selon le Ministre de la Défense, chef de délégation, gênerait fortement Monsieur Ouattara.

    Il ressort de tous ces développement s que Monsieur Ouattara a pris un engagement d’ordre contractuel qui le lie en tant qu’individu. Un contrat qu’il soit verbal ou écrit lit les parties contractantes. Au moment des faits, Monsieur Ouattara n’était pas chef de l’Etat et ne pouvait donc engager l’Etat de Côte d’Ivoire qui avait un représentant légal et légitime, le Président Laurent Gbagbo. Au moment des faits, les 8400 mutins ne faisaient pas partie de l’armée ivoirienne. Nous sommes donc en face d’une affaire purement privée.

    Monsieur Ouattara doit donc honorer l’engagement pris de ses propres poches et non puiser dans les caisses de l’Etat, c’est-à-dire, faire payer le contribuable ivoirien. Il y a bel et bien un détournement des deniers publics sanctionnés par les lois de la République. En mentionnant malicieusement l’Accord de Ouaga, le régime veut manipuler l’opinion sur la situation catastrophique que traverse le pays. Il veut par-dessus tout accabler le Président Laurent Gbagbo signataire de l’Accord de Ouaga et jeter l’opprobre et le discrédit sur le Président Laurent Gbagbo.

     C’est une façon pour lui de détourner l’opinion de sa vilenie qui consiste à puiser dans les caisses de l’Etat, c’est-à-dire, dans les poches des contribuables ivoiriens, au lieu de payer de sa propre poche. C’est sûr, en voulant jeter le discrédit sur le Président Laurent Gbagbo afin d’entamer son immense popularité, Monsieur Ouattara a joué ˝bidé˝.

     Le peuple ivoirien n’est pas dupe. Il a déjà déjoué le mensonge d’Etat. Il connaît le Président Laurent Gbagbo et le Président Laurent Gbagbo le connaît. Entre le peuple et le Président Laurent Gbagbo, il y a un contrat de confiance à durée illimitée.

     Le Président Laurent Gbagbo porte sur la peau un tatouage indélébile au nom du peuple de Côte d’Ivoire. Le FPI, lui, n’accepte pas et n’acceptera jamais que l’on jette l’opprobre sur le Président Laurent Gbagbo. Parce qu’il a de l’orgueil et de la fierté, le Président Laurent Gbagbo n’a jamais accepté et n’acceptera jamais que l’on porte impunément atteinte à son honorabilité.

    A chaque fois, il a saisi la justice pour laver son honneur quand il s’estimait diffamé. Il a ainsi gagné ses procès contre la presse française dans l’affaire des escadrons de la mort  et dans l’affaire Jean Hélène.    Un certain nombre d’enseignements sont à tirer de ces mutineries récurrentes : 46 - les promesses de Monsieur Ouattara n’engagent que ceux qui y croient ; et les promesses se transforment en handicap insoutenable ; - comme dans les films de casse des banques ou dans les westerns, les bandits s’accordent pour mener l’opération criminelle mais se tirent dessus au moment du partage du butin ; - ironie du sort : parvenu au pouvoir par la violence, Monsieur Ouattara est lui-même victime de la violence de ceux qui l’ont fait accéder au pouvoir avec le concours actif de la France de Sarkozy ; - Monsieur Ouattara condamne la violence comme mode de revendication oubliant curieusement lui-même son parcours, et Monsieur Ouattara poursuit en disant que ce mode de revendication ternit l’image de notre pays.

    Diantre ! De qui se moque-t-on ? On tombe des nues. On croit même rêver devant tant d’inconséquences. Monsieur Ouattara, en prenant l’engagement de ˝mélanger˝ la Côte d’Ivoire, en accédant au pouvoir par la violence, et en faisant bombarder la résidence officielle d’un Président de la République, ne   ternit-t-il pas l’image de la Côte d’Ivoire ? C’est à croire que la violence exercée par Monsieur Ouattara rehausse l’image de la Côte d’Ivoire puisqu’il s’agit de lui. -

     Par peur de perdre son pouvoir, Monsieur Ouattara panique, se plie en quatre pour satisfaire les revendications exorbitantes de ses hommes et dans le même temps, affiche un dédain hautain et méprisant pour les revendications pacifiques des étudiants, travailleurs, fonctionnaires et agents de l’Etat qui portent sur une amélioration de leurs conditions de vie et d’existence. L’Ecole peut fermer, l’enfant rester à la maison, Monsieur Ouattara n’en a cure puisqu’il estime que son pouvoir n’est pas menacé.

    Moralité ou immoralité ? Pour être un interlocuteur privilégié de Monsieur Ouattara et avoir les chances de voir ses revendications aboutir dans les meilleurs délais, il faut non seulement détenir les armes, en faire un usage violent contre son pouvoir mais aussi faire partie de son camp. Où est donc passée la République ? En payant la prime, Monsieur Ouattara est resté fidèle à sa vision du rattrapage : les mutins font partie de son camp. Ils sont gratifiés. Les étudiants, travailleurs, fonctionnaires et agents de l’Etat peuvent user du droit de grève. Ils sont superbement ignorés. Il est vrai que ce sont les oiseaux de même plumage qui volent ensemble.

     - En acceptant de payer les mutins, Monsieur Ouattara confirme implicitement qu’il finançait la rébellion, donnant ainsi raison au Président Laurent Gbagbo. - Le payement des primes aux mutins pose un problème de gouvernance économique pour un régime qui se gargarise du mot ˝émergence˝ : Monsieur Ouattara confond ses poches avec les caisses de l’Etat. Le payement des primes aux mutins pose également un problème éthique et moral : l’on fait payer à l’Etat de Côte d’Ivoire des primes destinées à le combattre, à l’agresser, à le martyriser et à saccager ses institutions.

     L’Etat de Côte d’Ivoire, innocente victime dans cette guerre qui lui a été imposé, ne peut encore se saigner après avoir été saigné par les rebelles. C’est comme si l’on demandait à un mari cocu de verser une prime à celui qui l’a fait cocu. C’est également comme si la victime versait une prime à son bourreau pour se faire exécuter. - Mais par-dessus tout, Monsieur Ouattara compromet durablement l’avenir de la Côte d’Ivoire. L’armée à double vitesse est une véritable poudrière pour le pays.

    Pour la réunification de l’armée, il faudra donc repasser puisqu’elle n’est pas pour maintenant. - Monsieur Ouattara a ouvert la boîte de Pandore et il ne peut, en retour, que subir l’effet domino. Comme la méthode utilisée par les mutins fait recette, une période de revendications sociales tous azimuts s’ouvre en Côte d’Ivoire. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. Monsieur Ouattara a promis de mélanger ce pays et le rendre ingouvernable.

    Il doit recevoir la palme académique du succès en la matière. En effet, il a réussi à mélanger et à rendre ingouvernable la Côte d’Ivoire à la fois sous le Président Henri Konan Bédié, sous le chef de l’Etat Gueï Robert et sous le Président Laurent Gbagbo. Ironie du sort, il mélange et rend ingouvernable le pays sous son propre mandat. Mais il continuera de mélanger et de rendre le pays ingouvernable sous les mandats présidentiels à venir si nous ne savons pas faire preuve d’anticipation et de vision. Monsieur Ouattara a joué à l’apprenti sorcier et ses tours sont en train non seulement de l’emporter mais d’emporter la Côte d’Ivoire.

    Monsieur Ouattara, c’est l’arroseur arrosé. Il nous faut penser à ces films de fiction et d’épouvante où le savant conçoit un robot qui finit par le tuer. - Que l’on ne s’y trompe pas cependant : la mutinerie des 5, 6, et 7 janvier 2017, s’est certes présentée sous une forme militaire c’est-à-dire, sous la forme des crépitements des armes, mettant en avant les revendications pécuniaires et les conditions de vie et de travail des militaires. Mais, elle est en réalité, la manifestation cachée des contradictions politiques au sein de la famille politique du RHDP, en général et du RDR en particulier.

    Cette mutinerie relève des luttes de positionnement et de repositionnement, lutte de leadership et de succession. C’est l’expression d’un débat politique par les armes au sein des hommes politiques au pouvoir en Côte d’Ivoire. Je pense que ce débat par les armes en leur sein est loin d’être achevé parce que cette victoire d’un camp sur l’autre ne mettra pas fin au combat jusqu’en 2020. Le calme observé présentement ne signifie pas non plus la fin définitive du conflit.

   La veillée d’armes sera le moment qui sera mis à profit par les forces en présence pour se réorganiser, se préparer et s’engager au moment opportun à un autre combat plus violent que celui que nous venons de connaître. Nous devons aussi comprendre, que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui se moquent éperdument de l’avenir de la Côte d’Ivoire, ils sont prêts à toutes sortes de compromis et de compromissions pourvu que leurs intérêts immédiats soient satisfaits au détriment de l’intérêt général du peuple et de l’avenir de la Côte d’Ivoire.

    Nous devons être conscients de ces deux réalités et chercher dès maintenant des voies et moyens pour y faire face au moment venu et au moment opportun avec le peuple à nos côtés. L’enseignement principal à tirer de tous ces événements est que les armes et les urnes ne font pas bon ménage. Les armes détruisent le pays. Si les élections sont justes et transparentes, les urnes construisent le pays. C’est tout le sens de notre combat pour des élections justes et transparentes.

     Honorables Invités, Militantes et Militants, Chers Amis démocrates, plus que jamais la guerre de la France de Sarkozy contre la Côte d’Ivoire et son peuple, - les récents événements doivent conforter le FPI dans le choix de sa ligne de la transition pacifique avec pour corollaire, le slogan ˝Asseyons-nous et discutons˝. Sans armes. En effet, l’usage de la violence a des limites. On n’est jamais le plus fort. Quiconque combat par l’épée périt par l’épée. C’est pourquoi dans le choix des armes pour construire la Côte d’Ivoire, le FPI a choisi les armes qu’offre  la voie démocratique.-

    Une justice internationale véritablement indépendante se serait promptement saisie des récents développements de la crise ivoirienne pour faire comparaître Monsieur Ouattara et ses hommes. En effet, avec la mutinerie des 5, 6, et 7 janvier 2017 qui a débuté à Bouaké, paralysant ensuite plusieurs villes du pays, le monde entier découvre que Monsieur Ouattara a recruté 8400 mercenaires pour venir à bout du régime du Président Laurent Gbagbo. En pareilles circonstances, ce sont les avocats du Président Laurent Gbagbo qui boivent du petit lait, eux qui depuis plusieurs mois clament l’innocence du Président Laurent Gbagbo.

    Mais plus, c’est le document des charges de Fatou Bensouda et du bureau du procureur qui s’écroule comme un château de cartes. « Nous allons nous saisir du dossier des mutin pour apporter d’autres éléments à la défense de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Fatou Bensouda a fait croire que c’est Laurent Gbagbo qui a utilisé des mercenaires dans cette crise alors que 8400 mercenaires exigent le paiement de leurs primes à Ouattara. Cela veut dire exactement que l’actuel chef de l’Etat ivoirien doit comparaître pour expliquer à la Cour le contrat qui le lie aux 8400 soldats parce qu’à ma connaissance ils ne faisaient pas partie de l’armée ivoirienne au moment des faits.» précise un avocat de la défense.

    Le plan commun concocté pour exterminer les populations ivoiriennes constitutif de crimes contre l’humanité est celui fait par M. Ouattara. Mais la CPI qui instruit un procès essentiellement à charge, a choisi de faire comme le singe de la gravure concernant le camp Ouattara : ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre. Pendant que dans le même temps, elle s’acharne à trouver des preuves introuvables dans le procès intenté contre le Président Laurent Gbagbo et le Ministre Charles Blé Goudé.

     C’est pourtant gros comme un point de pénalty au milieu de la surface de réparation d’un terrain de football : le Président Laurent Gbagbo et le Ministre Charles Blé Goudé sont innocents. La CPI doit en tirer les conséquences, toutes les conséquences ; - la prophétie est en marche puisque de plus en plus la confusion et le chaos s’installent dans le camp de ceux qui ont fait la guerre contre la Côte d’Ivoire, dans le camp de ceux qui ont choisi de planter le glaive dans le cœur de la mère patrie.

Extrait du discours du Président par intériem Sangaré Aboudrahmane

lors de la cérémonie de présentation de voeux

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