Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE COMBATTANT
22 janvier 2017

La pétition n’est donc pas adressée à la CPI. Elle est adressée à ceux qui, dans les coulisses, influencent la CPI

images (35)

téléchargement (1)

     

 114049387

images (27)

unnamed

  Comment peut-on continuer à ne pas rendre un hommage mérité au peuple de Côte d’Ivoire et aux peuples du monde entier qui ont entendu le cri de cœur du Doyen Président Bernard B. Dadié et du Premier Ministre Joseph Koffi Goh, en cette période de Noël, symbole d’espérance, d’amour et de paix. « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté». Faisant écho au Doyen Président Bernard B. Dadié, je rends en ce jour solennel, au nom du FPI, «un hommage mérité aux hommes de bonne volonté, les artisans de paix, tous ceux qui ont faim et soif de justice.

      Ils se sont mobilisés en Côte d’Ivoire et de par le monde pour signer la pétition internationale pour la libération du Président Laurent Gbagbo. Toutes nos félicitations et grand merci à messieurs Jerry Rawlings, ex-président de la République du Ghana, Thabo M’Beki, ex-président de la République Sudafricaine, John Fru N’Dy, du Cameroun, Louis-Marie Kakdeu du Cameroun, à tous les hommes de médias à travers le monde, à toutes les personnalités des organisations et partis politiques et aux personnalités de la société civile.

       Aux représentants à l’extérieur des partis politiques, à tous les Ivoiriens de la diaspora, aux artistes musiciens ivoiriens et africains, auxrésistants Ivoiriens de la diaspora, aux hommes de Dieu, hommes dont les prières nous ont maintenues dans l’espérance. A tous les représentants extérieurs de la Coordination générale de la pétition : Pr Michel Galy (France), l’Ambassadeur Kokora (EtatsUnis), Dr Boga Sako Gervais (Italie), l’Ambassadeur Koudou Kessié Raymond (Angleterre), Pr Bernard Nash Kpokou (Pennsylvanie-Etats-Unis), Pr Bernard Desgagné (Canada), Pr Nicoletta Fagiolo (Italie), Pr K. K.

     Prah, directeur du Centre d’Etude Africaine au Ghana (Ghana), M. Kwesi Pratt, journaliste ghanéen panafricaniste (Ghana), au ministre Koné Katinan, porte-parole du Président Laurent Gbagbo (Ghana). A tous les responsables des parlements et agoras d’Abidjan. A tous ceux qui ont contribué au succès de cette initiative et qui, ont participé à ce vaste mouvement de la pétition internationale pour la libération du Président Laurent Gbagbo, et qui n’ont cessé depuis le 22 juin 2016, date du lancement, jusqu’à ce jour, à soutenir cette noble cause, nous adressons nos vifs et sincères remerciements.

       Au-delà de la dimension symbolique de l’acte de la signature, cette pétition internationale vient traduire toute la détermination d’un peuple (le peuple africain) de voir enfin la manifestation de la vérité. En effet, depuis sa première intervention à la tribune de la CPI, le Président Laurent Gbagbo avait dit : «On ira jusqu’au bout».

     Nous sommes aujourd’hui à près de 29 témoins à la barre et aucune preuve n’est établie de la culpabilité du Président Gbagbo au grand dam de ses pourfendeurs. Cette pétition dont le point d’orgue vient de donner les derniers chiffres de 26.767.611 signatures est en parfaite harmonie avec les réalités de ce procès, qui au fur et à mesure ressort l’innocence de l’Homme.

     Les prisonniers qui croupissent en ce moment en prison pour avoir suivi Gbagbo ne sont donc coupables de rien. 26 millions de signatures pour dire que Gbagbo n’a pas sa place en prison !!! Voilà le verdict du peuple d’ici et d’ailleurs !!!

      La communauté internationale doit en tirer toutes les leçons et prendre les décisions subséquentes qu’imposent une telle situation.Pour notre part, nous disons que Laurent Gbagbo soit libéré car il constitue le chaînon manquant de la réconciliation nationale.».

     Je ne fais que reprendre ici les extraits du message du patriarche Bernard B. Dadié lu par son porte-parole, ami et compagnon de toujours, Samuel Harding lors de cérémonie de la restitution de la pétition internationale pour la libération du Président Laurent Gbagbo le jeudi 29 décembre 2016.

     Si le Président Laurent Gbagbo était cet insignifiant coq du village, qui s’affiche tel le têtard des marigots qu’aucun pêcheur expérimenté ne veut prendre dans son filet, sa déportation n’aurait indigné personne dans le monde. Six ans après son enlèvement suivi de la déportation, très loin dans le pays des Blancs et derrière les barreaux de la CPI, plus de 26 millions de pétitionnaires ne se seraient pas mobilisés pour signer sa libération.

     Hier, le Français Péchou poursuivait les Bernard Dadié dans les rues de Treichville et l’homme n’a pas changé de conviction. Il est là, la plume toujours alerte, dans le combat et la résistance. Et l’écrivain Jean Claude Djéréké qui nous éclaire de sa vision prophétique à travers les riches contributions dans les médias a bien raison d’écrire : « Bernard Dadié ou le perpétuel combat pour la justice et la liberté ». La lutte d’émancipation est immortelle «parce que la liberté n’est jamais libre».

     Merci Patriarche, merci Doyen, merci Président Bernard Dadié pour cette leçon d’humilité, de constance, d’engagement et de témérité. Que Dieu continue de veiller sur toi et ta famille pour que nous puissions continuer de nous abreuver à la source de ton immense savoir. Tu mérites bien un prix Nobel. Mais tu es Bernard B. Dadié, le poil à gratter, celui qui dérange, celui qui agace même les bien-pensants de ce monde. Pour nous, reste comme tu es, engagé, insoumis et indomptable. Honorables Invités, Militantes et Militants, chers amisdémocrates.

      Une Cour de Justice est régie par les principes de liberté et d’indépendance. Elle ne doit dire que le droit, tout le droit, rien que le droit. Et le Président Laurent Gbagbo estime que lemeilleur cadeau à faire à la justice c’est de la laisser libre et indépendante. Seuls des magistrats libres et indépendants peuvent se libérer eux-mêmes.

     Le Président Laurent Gbagbo n’a jamais tripatouillé une décision de justice. Lors de l’élaboration de la Constitution 2000, celle que le FPI continue toujours de reconnaître, ce sont les représentants de ce parti qui se sont battus en sous-commission pour faire inscrire ˝le pouvoir judiciaire˝ dans la Constitution. En faisant signer la pétition, nous n’avons donc pas pour objectif d’influencer les magistrats de la CPI afin de faire pression sur leur décision.

      En cela, nous sommes convaincus que si le droit est véritablement dit, le Président Laurent Gbagbo et le Ministre Charles Blé Goudé ne peuvent qu’être reconnus non coupables et libérés par conséquent. La pétition n’est donc pas adressée à la CPI. Elle est adressée à ceux qui, dans les coulisses, influencent la CPI, c’est-à-dire le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et les pays qui s’en servent pour étendre leur hégémonie en Afrique.

     La pétition est un moyen de pression et de lobbying auprès des décideurs. Elle est le sésame pour nous ouvrir les portes de la diplomatie internationale en créant le rapport de force. Elle est la certification ISO de la noblesse et de la justesse de la lutte que mènent plus de 26 millions de personnes à travers le monde pourpour crimes contre l’humanité.

     Nous irons donc demander aux puissances hégémoniques de ce monde que maintenant que plus de 26 millions de personnes ont signé la pétition internationale pour la libération du Président Laurent Gbagbo, on dit quoi ? On fait quoi ? Puisque nous avons désormais des arguments scientifiques pour prouver l’innocence du Président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Blé Goudé, nous irons vers lesdécideurs du monde pour leur demander de se libérer.

    En se libérant eux-mêmes, ils vont libérer les magistrats de la CPI qui refusent de se libérer eux-mêmes. Une fois libérés, les magistrats de la CPI pourront alors effectivement dire le droit, tout le droit, rien que le droit, c’est-à-dire entrer en voie de libération du Président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Blé Goudé.

     N’oublions pas qu’il n’y a pas longtemps plus de 25 hommes politiques Africains d’envergure, dont notamment des anciens chefs d’Etat, ont signé un courrier demandant la libération du Président Laurent Gbagbo. Du peuple de Côte d’Ivoire en passant aux peuples du monde, la transition est aisément trouvée pour rendre un hommage vibrant au Président Laurent Gbagbo.

     Les peuples se lassent des héros qui ne font pas d’exploits. Le Président Laurent Gbagbo lui, n’est pas fatigué. Il continue de faire des exploits à la CPI. Déporté en catimini, à la Haye, le Président Laurent Gbagbo était programmé pour se voir infliger une lourde condamnation avec, inéluctablement, la mort politique et la mort physique au bout. Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais.

     L’homme a du ressort. Ebranlé, accusé, vilipendé, injurié, caricaturé, il surmonte les épreuves comme toujours, comme si la pire épreuve qu’il ait subie devait être le coup de fouet nécessaire. Sa capacité à rebondir est fracassante.

     C’est ainsi que le Président Laurent Gbagbo va réussir l’exploit d’inverser le cours des sinistres prédictions en sa faveur. Des membres de la communauté internationale ont voulu l’éloigner de la Côte d’Ivoire pour l’effacer à jamais de la mémoire des Ivoiriens afin de laisser Monsieur Ouattara, leur homme lige, gouverner en toute tranquillité.

    Peine perdue ! Le Président Laurent Gbagbo possède un don mystérieux qu’on nomme dans le métier « la présence ». Oui, LePrésident Laurent Gbagbo n’est pas là. Il est encore là. Ceux qui en imposent au monde par leur puissance, ont décidé d’éliminer le Président Laurent Gbagbo en le faisant déporter à laHaye, à la CPI et la sentence est irrévocable en référence à l’émission Koh-Lanta.

    Le Président Laurent Gbagbo est encore là. Il nous revient en habit de gloire. Tout comme Joseph : en effet, les frères de Joseph l’ont vendu, ils ont cru que c’était fini pour lui. Mais ils l’ont retrouvé en habit de gouverneur en Egypte. On a voulu tourner sa page. Le Président Laurent Gbagbo est encore là, incontournable. On a voulu arracher sa page. Le Président Laurent Gbagbo est encore là, inscrit dans la mémoire longue. Aucune volonté ou force humaine ne peut arrêter la destinée prophétique d’un homme.

    Non, ce n’est pas possible. Elle peut, peut être la retarder ou l’accélérer mais ne peut jamais l’arrêter. C’est pourquoi, les saintes Ecritures disent : ˝La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; c’est du Seigneur que cela est venu, et c’est un prodige à nos yeux.˝ D’Abraham à David, en passant par Moïse et Josué, Dieu a toujours montré qu’Il est un Dieu de saisons qui ne change pas d’âge en âge.

     Ces personnages sont tous dans le plan de Dieu chacun selon sa saison. Ils ont tous été rejetés comme la pierre qui, par la suite, devient centrale. Il n’y a donc rien qui existe ou qui arrive de petit ou de grand sans la volonté de Dieu. Toujours et partout, le Président Laurent Gbagbo est présent. Non seulement en Côte d’Ivoire mais aussi dans les autres pays du monde. L’opinion est suspendue au procès du Président Laurent Gbagbo. Le feuilleton passionne à la manière des feuilletons d’amour et d’intrigues, le procès agite les esprits,devient un sujet d’actualité.

    Ceux qui n’ont pas de télévision vont chez le parent le plus proche, le voisin ou s’invitent dans les maquis et hôtels qui font recette en projetant les audiences sur des écrans géants comme lors des coupes d’Afrique des Nations de football. En France, lors d’une émission de grande écoute télévisée en direct, à la question de savoir qui, dans la vie politique, était le Laurent le plus célèbre, une innocente voix enfantine a osé répondre LaurentGbagbo.

    Stupéfaction et consternation sur certains visages, agacement sur d’autres : l’innocence avait déjà tranché. Dans le classement ″Jeune Afrique″, mis à jour le 22 décembre 2016 à 15 H 06, le Président Laurent Gbagbo et la première Dame Simone Gbagbo sont parmi les 50 Africains qui ont influencé, donc marqué le monde pour l’année 2016. 26.767.611 personnes ont signé la pétition internationale pour la libération du Président Laurent Gbagbo. Le système de la zone franc s’inscrit dans le droit chemin de la politique colonialiste de la France.

Extrait du discours du Président par intériem du FPI,Sangaré Aboudrahmane lors de la cérémonie de présentation de voeux.

0005

114049387

15435896_1049010098557976_1640291069_n

15451292_1049010248557961_2143373495_n

15493942_1049010155224637_1071375230_n

15493961_1049010195224633_579772553_n

images (25)

images (30)

images (34)

 

 

 

images (29)

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
LE COMBATTANT
Publicité
Newsletter
33 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 1 193 560
Archives
Publicité