MOBILISATION EN FAVEUR DE LA LIBÉRATION DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO
Dans le cadre de la tournée de mobilisation, d’information et de sensibilisation et désintoxication initiée par la direction du CODESCI.
La secrétaire générale accompagnée d’une forte délégation a mis le cap sur la ville de Paris, le mercredi 18 janvier 2017 à Paris Châtelet 75004, plus précisément à la place Joachim du Bellay. L’objectif est d’exhorter les citoyens épris de justice, de paix, démocrates, panafricanistes à une mobilisation exceptionnelle en faveur de la libération du Président Laurent Gbagbo et tous les prisonniers politiques, de l’instauration d’un Etat de droit et surtout la démocratie véritable en côte d’ivoire.
Durant sont parcours, la camarade secrétaire générale a mobilisé les démocrates de France pour s’approprier le combat en vue de la libération du Président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Blé Goudé. « Le Président Laurent Gbagbo est détenu arbitrairement à la CPI pour des raisons purement politiques. C’est sa vision politique qui en est la cause. D’ou la campagne de sensibilisation et de mobilisation en faveur de sa libération » ; a exhorté l’infatigable combattante Madame Christine Zékou.
Après la place Joachim de Belley la Camarade secrétaire et sa délégation du CODESCI ont pris part
à la conférence dédié, au panafricaniste, au combattant, au digne fils du continent, le Capitane Thomas Sankara ex Président Burkina-Faso, assassiné par les impérialistes à travers leurs sbires de Blaise Compaoré et surtout son mentor feu Houphouët Boigny .La conférence s’est tenue à la rue Quai de branley, au musée Jacques Chirac au 37 Quai de Branly 75007.Conférence animée par Monsieur Bruno Jaffré.
Le conférencier a axé son intervention sur le combat, la vision de l’Homme pour son pays. « Ceux qui ont tué Thomas Sankara ont coupé l’arbre en oubliant les racines or la force du baobab repose dans ses racines. Ils ont oublié que l’éléphant peut mourir mais ses défenses demeurent plus blanches que jamais.
Ceux qui ont tué Thomas Sankara avec violence ont oublié que la violence du vent n’efface pas les traces du léopard. Quel que soit ce qu’ils ont fait Thomas Sankara demeurera à jamais vivant ». C’est par ces phrases aux allures révolutionnaires que le ministre de la culture et du tourisme, Tahirou Barry, a marqué son adhésion à l’érection d’un mémorial pour perpétuer les idéaux du père de la révolution burkinabè.
Piloté par un comité de responsables de la société civile burkinabè et internationale, puis soutenu par le gouvernement, ce projet devrait compter un mausolée, un musée, une salle de conférence, une salle de projection, et un espace sportif. Il sera érigé dans les mois à venir au Conseil de l’Entente, là même où le capitaine au béret rouge a été abattu le 15 octobre 1987 avec quelques-uns de ses compagnons.
Après la réouverture de l’enquête judiciaire sur son assassinat, la construction de ce mémorial sonne comme une autre étape dans le processus de réhabilitation du père de la révolution. Entretenir la mémoire, l’héritage et les idéaux de l’homme sont entre autres les objectifs du projet. Il aura l’ambition de rendre populaires et accessibles au grand public le projet politique et les idéaux du capitaine.
Venus pour soutenir leurs « frères » burkinabè, les 8 pays participants ont reçu des mains de personnalités locales des flambeaux de la révolution ; flambeaux qui matérialisent la continuité de la révolution. A l’occasion, ces jeunes ont également été invités à réfléchir sur l’héritage de Thomas Sankara une fois de retour chez eux. Le choix de lancer le projet du mémorial le 2 octobre n’est pas fortuit.
C’est en souvenir au 2 octobre 1983, date à laquelle Thomas Sankara, alors président du Conseil national de la révolution, a prononcé son discours d’orientation politique. Contemporain et ami de Sankara, l’ancien président ghanéen, le « Camarade JJR » comme l’appelait affectueusement Thomas Sankara, n’a pas manqué de marteler son adhésion total au projet : « Notre soutien à ce qu’a fait Thomas Sankara est une obligation morale. Je vous remercie de raviver le feu de la liberté qu’il a allumé », a-t-il déclaré à la cérémonie d’ouverture du symposium international. Le projet devra coûter 5 milliards.