Alassane Ouattara a assumé la paternité de la rébellion en reconnaissant les promesses qu’il a faites avant sa prise du pouvoir
Primes ECOMOG des rebelles :
L’argent du contribuable ivoirien, utilisé pour honorer un contrat privé
La cote d’ivoire se souvient que Mr Alassane Dramane Ouattara est parvenu au pouvoir le 11 avril 2011 après une longue guerre.
Dans la phase de son coup d’Etat, il a été aidé par l’armée française, les forces de l’ONU en Côte d’Ivoire et les troupes rebelles composées de déserteurs de l’armée ivoirienne et de mercenaires ressortissants des pays d’Afrique de l’ouest.
Nous ignorons pour l’instant comment la France et l’ONU ont été ou seront payés pour leur participation a la prise du pouvoir par Alassane Dramane Ouattara.
Mais pour les membres de la rébellion, un coin de voile est levé.
De quoi s’agit-il ? Le 31 décembre 2016, dans son discours de fin d’année a la nation, M .Alassane Dramane Ouattara annonce qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession en 2020.
L’information a soulevé la colère au sein des forces républicaines de la Côte d’Ivoire, (l’armée clanique de Mr Ouattara), et dans de nombreuses casernes, ceux-ci entrent en mutinerie.
Avant de lever les barrages aux entrées des villes qu’ils contrôlaient pendant leur mouvement, les mutins ont exigé et obtenu des autorités du pays , un engagement ferme pour donner une suite favorable a leurs revendications qui peuvent être chiffrés a environ 490 milliards.
- PRIME ECOMOG
- Une villa pour chacun 70.000 rebelles
- Une nouvelle grille de salaires pour les militaires.
Rappelons que la révolte des ex-combattants rebelles est récurrente.
Il n’est pas faux d’affirmer que la Côte d’Ivoire est insidieusement prise en otage par Alassane Dramane Ouattara et ses rebelles qui ont fait tant de mal aux populations.
En effet, apres le 11 avril 2011, l’armée véritablement nationale a été remplacée par des individus en armes dominés par les éléments de la rébellion à qui Alassane Dramane Ouattara avait promis des primes, s’ils l’aidaient à s’installer au pouvoir.
Cet engagement n’a pas été respecté et les révoltes des ex-combattants rebelles sont devenues récurrentes. En 2014, un mouvement similaire s’est produit, mais les promesses faites n’ont pas été tenues.
A la suite des événements des jeudi 05 et vendredi 06 janvier 2017, par une déclaration officielle télévisée, le chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara a assumé la paternité de la rébellion en reconnaissant les promesses qu’il a faites avant sa prise du pouvoir.
Au delà des perturbations et de l’insécurité que les récurrentes mutineries font peser sur la vie des ivoiriens, la question qui reste posée est celle de savoir, si les ivoiriens accepteront que les engagements privées d’Alassane Dramane Ouattara a l’égard des rebelles, soient honorés par l’argent du contribuable, c’est à dire par les fonds du trésor public.
Une contribution de Maitre KOUASSI André